La Cour des comptes vient de rendre public, le 20 juin dernier, un rapport intitulé «La DGFiP, dix ans après la fusion». Ce rapport, dont les conclusions n’étonneront pas celles et ceux qui suivent les travaux des magistrats de la rue Cambon, constitue de fait un réquisitoire à charge contre la DGFiP. Il est empreint du dogme de l’austérité budgétaire et distille une nouvelle fois des idées toutes faites totalement en phase avec l’idéologie du « moins d’État », et ce sans tenir compte de la réalité des missions et des besoins.