Hier, vous avez été destinataires d'un mail de la Direction indiquant que, par principe de précaution, l'utilisation des masques "Dim" était désormais proscrite.
Belle initiative de la DDFIP de l'Aude alors qu'aucune consigne nationale n'avait encore été édictée (fait depuis hier soir par le biais d'un message publié sur Ulysse).
Voilà qui devrait clouer le bec définitivement aux habituels chicaneurs de la Direction locale en particulier ceux-qui-font-rien-que-critiquer-et-dire-des-polémiques-et-qui-sapent-l'ardeur-de-la-Direction-locale-pour-le-bien-être-des-agent(e)s.
Bref, camembert Solidaires Finances Publiques 11 !
Sauf que nous objecterons que les représentant(e)s Solidaires Finances Publiques ont adressé le mail suivant au Président du CHSCT le 21 octobre à 11H34 :
"Monsieur le Président du CHSCT,
Les masques de la marque "DIM" distribués depuis le 1er septembre 2020 par la DDFIP aux agent(e)s dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de COVID-19 sont soupçonnés de contenir en leur sein des substances toxiques (voir à ce sujet l'article du journal en ligne Reporterre du 13 octobre 2020).
En effet, ces masques distribués par millions à ses fonctionnaires par l’État depuis plusieurs mois contiennent un produit biocide, la zéolithe d’argent et de cuivre. Or, l'Union Européenne a décidé depuis le 27 novembre 2019 de refuser d'utiliser la zéolithe d'argent et de cuivre pour être incorporée dans les textiles, les tissus ou les masques.
Le principe de précaution impose donc, comme le suggèrent plusieurs spécialistes de chimie et de nanoparticules, le retrait puisque ces ions argent peuvent franchir toutes les membranes humaines qui nous protègent parce que ces particules sont de taille extrêmement faibles et qu'au vu de la durée d'utilisation journalière, un contact prolongé avec les dites particules est évident.
Dès le 14 octobre, à la suite de l’enquête de Reporterre,
la préfecture de la région Rhône-Alpes Auvergne a d'ailleurs envoyé à ses agents un courrier indiquant : « dans l’attente de complément d’information et même si à cette heure, la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) confirme la conformité de ces masques, au nom du principe de précaution, je vous invite à ne plus utiliser ces masques dans l’attente de précision sur la réalité du risque. Ces derniers ne seront plus distribués par les services de l’État."
Les représentant(e)s Solidaires Finances Publiques au CHSCT de l'Aude vous demandent donc, Monsieur le Président, au nom de ce principe de précaution, de faire de même dans le département."
Le mail de la Direction est adressé aux agent(e)s hier à 12H09 : nous nous félicitons donc qu'enfin, la Direction locale prenne en considération rapidement les observations de notre organisation syndicale.
Toutefois, nous ne pouvons que nous étonner que, contrairement à d'autres administrations locales, aucune consigne de précaution n'ait été donnée ni par la Direction Générale, ni par la Direction locale, depuis le 14 octobre 2020...
Et nous nous désolons de la prochaine suppression des CHSCT qui ont, à cette occasion comme dans tant d'autres, démontré la preuve de leur utilité pour la santé et la sécurité des agent(e)s au travail.
Il est vrai que notre DDFIP a été très occupé dernièrement pour mettre en place, contre l'avis des élu(e)s, agent(e)s et usagers le "Nouveau Réseau de Proximité" dès le 1er janvier 2021, surcharge de travail à laquelle nos AFIP et AFIPA ne sont guère accoutumé(e)s...
Qu'il ne se fasse toutefois aucune illusion : Solidaires Finances Publiques, en liaison avec l'intersyndicale, organisera au mois de novembre la riposte appropriée à ces attaques sur nos missions et notre réseau.
Dès le 2 novembre à 17H30, un rassemblement sera organisé devant la Cité Administrative de Carcassonne.
Très rapidement, des actions d'envergure seront annoncées en vue de l'abrogation définitive de ces mesures toxiques.
"L'Homme faible meurt, l'Homme fort se bat" (Bertolt Brecht - "L'Exception et la Règle")