Comme vous avez pu vous en apercevoir sur Ulysse, la Direction Générale se gargarise d'un "accord unanime sur la reconnaissance des agents : une première à la DGFiP".
Celui-ci a en effet été signé le 22 octobre.
Vous trouverez joint le tract de Solidaires Finances Publiques en présentant les principales mesures.



1- le versement d'une prime exceptionnelle
D'un montant brut de 250€ pour les agents de catégorie C, de 170€ pour les B et de 120€ pour les A.
Réjouissons-nous que, grâce à la ténacité des représentant(e)s du personnel, en particulier celles et ceux de Solidaires Finances Publiques, cette prime soit d'un montant progressif en fonction de la catégorie (une de nos revendications essentielles dans le cadre de cette négociation).
Par ailleurs, le montant initialement prévu n'était que de 160€ pour les C (contre 250€ donc à l'arrivée), de même pour la prime A et B qui a été relevée également. Enfin, la DGFiP comptait initialement en exclure les agent(e)s en ASA COVID-19 !
Une prime est évidemment toujours bonne à prendre en ces temps de disette budgétaire : toutefois, nous ne nous satisfaisons en rien du versement d'une prime exceptionnelle au mois de décembre.
Nous exigeons la revalorisation immédiate du point d'indice qui a perdu une valeur considérable depuis 20 ans puisque progressant nettement moins que l'inflation. De plus, il est indispensable de verser une prime mensuelle d'un montant conséquent qui sera de surcroît intégrée au calcul de la retraite.

2- Augmentation des volumes de promotion
Les mesures annoncées ne régleront en rien les problèmes de sous-effectifs qui sont subis dans l'ensemble des postes et services de France.
Nous réclamons pour notre part le recrutement de fonctionnaires aux Finances Publiques (et non des contractuels) avec une augmentation substantielle des places offertes tant aux concours externe qu'interne.

3- "Cadre de vie professionnel"
Voici l'axe le plus sibyllin de cet accord "historique" : des fonds seront alloués à chaque direction pour améliorer le "cadre de vie au travail".
Outre que l'amélioration du "cadre de vie au travail" passe avant tout par l'arrêt des compressions d'effectif ou la suppression de nos structures et missions via le soi-disant "Nouveau Réseau de Proximité", la "démétropolisation" ou autre projet de fusion absorption de la DGFiP par l'URSSAF, l'affectation de ces sommes sera opérée par la seule direction locale.
En effet, les agent(e)s seront "associé(e)s" par l'intermédiaire du Comité Technique Local (CTL) où les actions seront votées. Lorsque l'on connaît le mode de fonctionnement de ce CTL qui constitue une simple chambre d'enregistrement, nous ne pouvons qu'être dubitatifs sur la réalité de cette "association".
Par conséquent, Solidaires Finances Publiques réclame que les fonds alloués, prétendument au profit des agent(e)s, soient gérés par ces derniers et eux-seuls.

En résumé, un catalogue de mesures cosmétiques qui ne répondent en rien aux difficultés croissantes vécues par les agent(e)s des Finances Publiques.
Nous appelons l'ensemble des agent(e)s à continuer de se mobiliser pour la revalorisation immédiate de nos traitements, l'arrêt des suppressions d'emplois et des mesures toxiques mises en place afin de détruire nos missions et pour permettre une gestion des emplois et de nos missions par les agent(e)s et non par une technocratie servile.

"Ici, c'est le Peuple qui dirige et le Gouvernement qui obéit" (devise de l'Armée Zapatiste de Libération Nationale)

pdf211021_tract_negociations-1.pdf