Depuis maintenant plusieurs mois, les services de la cité administrative connaissent de sérieuses difficultés en matière de téléphonie : impossibilité pour les usagers de joindre nos services, appels devant être effectués avec les portables personnels des agent(e)s.
Cette situation n'est pas admissible : il appartient à la Direction locale d'enfin agir et de résoudre le problème.
Usagers excédés alors qu'on ne cesse de leur "vendre" le soi-disant "Nouveau Réseau de Proximité", la démétropolisation et autres services "à distance".
Agent(e)s empêché(e)s d'exercer leurs fonctions par cette inertie administrative.
Le DDFiP de l'Aude se gargarisait pourtant dans l'un de ses derniers écrits que "nous avons développé le renseignement par téléphone, avec un numéro d'appel unique adossé à 17 plateformes nationales, obtenant un taux de décroché de 90% pendant la dernière campagne déclarative à l'impôt sur le revenu. Pour ceux de nos usagers qui prennent rendez-vous avec nos services, nous faisons en sorte de les rappeler au jour et à l'heure de leur choix, afin de répondre à leurs questions et de prendre en charge leurs formalités, sans qu'ils n'aient à se déplacer"...
Tout commentaire serait superflu.
Il serait toutefois injuste de ne pas rappeler que la Direction locale s'est saisie du problème à bras-le-corps : des téléphones portables, vintage et collector, version années 90 avec touches ont été distribués à quelques agent(e)s. À charge pour eux de les faire passer à leurs voisin(e)s de bureau à l'occasion, ce qui est particulièrement recommandé en cette période d'épidémie de Covid-19...
Bref, qu'attend la Direction pour agir réellement ?
Serait-il normal à la DGFiP de ne pas pouvoir disposer d'un téléphone sur son lieu de travail ?
Manifestement oui dans l'Aude...
Après maintes interpellations de la part de la section Solidaires Finances Publiques, lassés de l'absence de réponses appropriées, nous avons opté pour la diffusion du tract ci-joint.

pdfLa_ChiquenAude.pdf