Le 10 avril, à grand renfort de communication, la ministre des Comptes publics et la Directrice générale de la DGFiP ont lancé en grande pompe la campagne déclarative 2025 sur les revenus 2024. Une conférence de presse toute en auto-satisfaction, où l’on nous parle d’un service public « exemplaire », parfaitement dimensionné pour accompagner les millions de contribuables dans leurs démarches.
Mais sur le terrain, la réalité est tout autre.
📹 Dans une vidéo sans langue de bois, Julien Schwab et Alexis Bohin co-secrétaires de la section du Doubs, prennent la parole pour démonter point par point ce discours officiel déconnecté du terrain.
👉 Une prise de parole à ne pas manquer pour comprendre ce que vivent vraiment les agent.es de la DGFiP sur le terrain et sans qui le service public aurait déjà craqué de toute part.
L’allocation forfaitaire de télétravail à la DGFIP
Une note de service DGFIP du 3 février vient en décliner les modalités.
L’arrêté du 26 août 2021 fixe le montant de ce dispositif dénommé « Forfait Télétravail » à 2,50€ par journée de télétravail dans la limite de 220€ par an.
Sont concernés par le dispositif :
- les personnels titulaires et stagiaires en formation statutaire;
- les personnels contractuels en situation de handicap ;
- les agents PACTE ;
- les autres personnels contractuels de droit public recrutés à durée déterminée ou indéterminée ;
- les ouvriers du cadastre ;
- les apprentis ;
Que le télétravail soit ponctuel, régulier ou exceptionnel, les jours télétravaillés sont indemnisés dans la limite de 220 € (soit maximum 88 jours par an).
Précisions relatives au dispositif de télétravail obligatoire de janvier 2022
Les jours obligatoires de télétravail réalisés entre le 3 janvier 2022 et le 1er février 2022 inclus ouvrent droit au versement de l’allocation forfaitaire de télétravail au titre du premier trimestre 2022. Les bénéficiaires sont les télétravailleurs qui disposaient déjà d’une autorisation de télétravail pérenne, comme les nouveaux
télétravailleurs.
Ce dispositif concerne les jours de télétravail effectués à compter du 1er septembre 2021.
L’allocation sera versé à compter de la paye de mars 2022 et des suivantes selon une périodicité trimestrielle. Le versement se fera à terme échu, sur la base des jours de télétravail réellement effectués par les agents sur le trimestre considéré.
Les trois premières échéances de versement sont fixées de la façon suivante :
- Paye de mars 2022 pour les jours télétravaillés du 1er/09 au 31/12/2021.
- Paye de mai 2022 pour les jours télétravaillés du 1er/01/ et le 31/03/2022
- Paye d’août 2022 pour les jours télétravaillés du 1er/04 et le 30/06/2022
Le décompte des jours de télétravail sera géré de manière automatisée sur la base des jours renseignés dans SIRHIUS par les agents et validés par les responsables.
Le 18 décembre prochain, partout dans le monde, des manifestations auront lieu
pour célébrer la journée internationale des droits des migrants.
A Besançon, des organisations syndicales, associatives, politiques appellent aussi à manifester notre solidarité avec les migrant.es, celles et ceux qui sont ici, autour de nous, sans-papiers, déboutés de l'asile, familles à la rue, mineurs rejetés de la protection de l'enfance... Celles et ceux qui tentent désespérément de passer en Angleterre depuis Calais et sont bloqués dans les dunes par des règlements européens criminels ; celles et ceux qui essaient de traverser la Méditerranée pour échapper à l'enfer libyen ; celles et ceux qui sont pris en otage aux frontières entre la Pologne et la Biélorussie et que les autorités européennes, mais aussi les médias, osent décrire comme des armes dirigées contre l’Europe ; celles et ceux qui sont refoulés à la frontière italienne par une police française bien plus prompte à tabasser qu'à secourir...
Mais nous ne voulons pas seulement être solidaires sur le papier ou dans les discours, nous voulons une solidarité concrète, qui se traduise immédiatement par une main tendue, un abri contre le froid et les dangers de la rue, une protection contre toutes les formes de violences, y compris policières, une assistance juridique aux
migrant.es pour faire valoir leurs droits, un accès inconditionnel aux soins, aux études, à la formation...
A Besançon, des associations agissent pour que ces droits élémentaires soient mis en oeuvre par les institutions (État, Département, Ville), mais les droits des personnes migrantes, femmes, enfants et hommes de tous âges continuent d'être bafoués par les autorités, et le racisme, les préjugés, les discours anti-immigrés
gangrènent le débat politique.
Parce que sur cette terre, personne n'est illégal,
Parce que nous sommes tous enfants d'immigrés,
Pour que, à Besançon aussi, plus aucune famille, plus aucun jeune, plus aucune personne vulnérable ne soit rejeté.e par les dispositifs de mise à l'abri d'urgence (115 géré par l'Etat, Protection de l'Enfance du Département, CCAS de la Ville),
Rassemblons-nous samedi 18 décembre
à 17h, place Pasteur.
Notre pays n'a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n'est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l'injustice et aux inégalités.
Notre pays n'existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.
Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre. [Extrait de l'appel Campagne Antiracisme et Solidarité]
A l'appel de : Union syndicale Solidaires 25, FSU 25, UD CGT, FERC-Sup CGT, CGT
Educ'Action, CGT Retraités, Solidaires Retraités, Solmiré, CDDLE, LDH, MRAP,
ATTAC, AC !, Jardins des Vaîtes, Alternatiba, Parti de Gauche, LFI, NPA, Ensemble !
Notre pays existe. Il s'appelle Solidarité.
Notre pays construit des ponts pas des murs. D'où que l'on vienne, où que l'on soit
né·e, notre pays existe. Il s'appelle Solidarité.