1) Situation sanitaire

L’augmentation de l’incidence régionale décélère fortement

Au 5 avril, la Normandie affiche un taux d’incidence de 1 744,6 cas pour 100 000 habitants, soit une progression de + 6,3 % en une semaine (contre + 47,1% la semaine passée). La circulation virale, bien que toujours croissante, décélère :

  • Normandie : + 6,3 % (taux d’incidence SPF du 27/03 au 02/04 : 1744,6)
  • Calvados :  + 3,5 % (taux d’incidence SPF du 27/03 au 02/04 : 1908)
  • Eure : + 14,4 % (taux d’incidence SPF du 27/03 au 02/04 : 1482,97)
  • Manche : + 3,5 % (taux d’incidence SPF du 27/03 au 02/04 : 1991,2)
  • Orne : + 5,5 % (taux d’incidence SPF du 27/03 au 02/04 : 1570,9)
  • Seine-Maritime : + 6,4 % (taux d’incidence SPF du 27/03 au 02/04 : 1721,4)

Dans ce contexte, le nombre de reproduction (R) diminue à 1,17 (contre 1,38 la semaine passée).

Le total d’hospitalisations conventionnelles liées au COVID s’inscrit toujours en hausse, même si les séjours en réanimation diminuent.

Au 4 avril, 1 500 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées (1 336 la semaine dernière), dont 70 en réanimation (80 lors du dernier point de situation). Avec 38 entrées par jour en moyenne, les hospitalisations conventionnelles observent une hausse, tandis que l’activité en réanimation est en légère baisse : le rythme des entrées continue d'être faible, avec 1 entrée par jour en moyenne. Grâce à l’efficacité de la vaccination sur la réduction des formes graves chez les personnes vaccinées et à la très bonne couverture vaccinale dans la région, le rythme de croissance des hospitalisations demeure bien inférieur à celui de l’incidence.

Point complet ARS au 5 avril

 

2) Situation sanitaire à la DDFIP 27

Sur la semaine écoulée, la DDFIP 27 enregistre 11 nouveaux cas positifs. 15 collègues sont toujours placés en ASA COVID à la date du 5 avril (la différence correspond aux agent.es testé.es positifs la semaine précédente et toujours positifs à la date du 5 avril).
La DDFIP note que l'augmentation des cas positifs est moins marquée que les semaines précédentes, comme le constate également l'ARS sur la situation de la région Normandie.
La désinfection des points de contact est réalisée dans chaque situation.
Solidaires Finances Publiques demande si des ASA COVID "garde d'enfants" ont été accordées cette semaine. La Direction nous répond qu'il n'a pas été recensé de collègues dans cette situation.
Suite à la recrudescence du nombre de cas positifs, le médecin du travail a signalé à la Direction qu'elle n'était plus en mesure de contacter individuellement tous les collègues testés positifs ou placés à l'isolement. Une nouvelle procédure de gestion des cas COVID a été mise en ligne sur Ulysse 27. Cette nouvelle méthodologie tend à s'aligner sur celles mises en place dans d'autres départements, le département de l'Eure étant l'un des seuls où le médecin du travail prenait contact avec chaque agent.e testé.e postif. Elle reste cependant à la disposition des collègues souhaitant la contacter.
 

3) Le matériel

La direction dispose d'un stock de masques (chirurgicaux et FFP2) à disposition des agent.es qui en font la demande.
Un SIP a également fait la demande d'équipement d'un plexiglas pour l'accueil. Il a été commandé et sera prochainement installé.
Solidaires Finances Publiques a demandé où en était l'installation des capteurs de CO2 commandés et reçus en début d'année. Le responsable du pôle PPR se rapproche de la division BIL pour connaître l'état d'avancement des installations.

 

4) Télétravail

Le taux de télétravailleurs.euses dans le département est de 45% (la moyenne nationale est de 42%). Le télétravail est non seulement lié à la crise sanitaire mais également à l'augmentation du prix du carburant. Pour rappel, la Direction a autorisé le télétravail exceptionnel lié à l'augmentation du prix du carburant tant qu'il ne nuit pas à l'organisation du service.
Solidaires Finances Publiques souligne que le taux de télétravailleurs et de télétravailleuses devait être en hausse vendredi dernier suite aux conditions climatiques.
Solidaires Finances Publiques a également demandé si un suivi des agent.es en télétravail intégral ou quasi-intégral (4 ou 5 jours de télétravail par semaine) était réalisé (suivi des agent.es, réexamen régulier de leur situation pour un possible retour à un télétravail de droit commun...). Le responsable du pôle PPR va se rapprocher de l'assistant de prévention pour connaître les modalités de suivi de ces agent.es.