Pour ce CTL de reprise quatre sujets à l'ordre du jour : .
En premier lieu était présenté un point de situation concernant le télétravail.
La crise sanitaire a favorisé le développement du télétravail et dans ce cadre la DDFIP28 affiche un pourcentage de télétravailleurs de 32 % supérieur à la moyenne nationale.
Il convient cependant de relativiser ce résultat dès lors que le matériel (PC portables) a souvent été utilisé de manière partagée engendrant de nombreux problèmes de disponibilité, de configuration d'accès et de validation de temps de travail impactant directement la reprise de jours de congés prévue par les ordonnances des 15 avril et 13 mai 2020.
Dans cette période transitoire et dans l'attente d'un nouveau cadre ministériel, une souplesse est laissée aux chef.fes de services pour accorder des jours de télétravail dans une limite de 3 jours par semaine (agents -(es) partageant un bureau et/ou utilisant les transports en commun).
Pour l'avenir, nous avons rappelé notre revendicatif national notamment en termes d'équipement, et des coûts engendrés pour le ou la télétravailleuse que l'administration doit prendre à sa charge.
Enfin, nous avons adressé une mise en garde concernant le télétravail « flottant » imposé sans concertation par l'administration au (ou à la) télétravailleur(euse) - (par exemple rotation des personnels et des jours d'une semaine sur l'autre)
En second lieu, le bilan des jours de congés prélevés d'office à l'issue de la période de confinement
Après avoir dénoncé l'injustice des ordonnances pour de nombreux collègues ayant subi cette crise sanitaire, nous sommes revenus sur le caractère inéquitable dans son application d'un service à l'autre, voire d'un.e collègue à l'autre. Il faut souligner que nous avions déjà ciblé les conséquences d'une telle mesure dès le mois d'avril.
Rien n'y a fait et cette obstination à eu pour seul effet de surcharger les services RH, lesquels, en raison de la complexité de ce dispositif, sont toujours mobilisés pour solutionner certains dossiers (par exemple, les journées partielles, mais rappelons-le, à valider comme complètes au vu des engagements réitérés du directeur général, lorsque le travail a été effectué).
Le directeur départemental s'est dit en capacité d'expliquer ces ponctions lors de son passage dans les services. Fort de son raisonnement, il affirmait que le travail n'avait pas été effectué, que la raison était bien l'inactivité des collègues, ce qui justifiait pleinement la prise de congés !!!
Rappelons-lui, que les missions prioritaires étaient plus que limitées, que la sagesse observée par le plus grand nombre à respecter l'obligation de confinement et confronté à l'impossibilité de pouvoir télétravailler, ne peut s'apparenter à une période de vacances.
Troisième point abordé et non des moindres, le recrutement de contractuels en Eure et Loir.
La loi de transformation de la fonction publique de 2019 s'appliquera dès la fin de l'année à la DDFIP dans son volet certainement le plus dangereux. Trois recrutements (cadre C) auront lieu, pour des postes soit disant vacants de longue date à Nogent le Rotrou (1) et au centre de contact de Chartres (2).
Bien entendu, notre opposition à ce type de recrutement se fonde sur l'existence d'une liste complémentaire du concours C qu'il convient d'appeler en premier lieu. Nous avons défendu, avec insistance, le caractère prioritaire de cette liste pour toute nouvelle affectation.
En effet, seul le recrutement d'agents nouveaux par voie de concours assure à l'ensemble des candidats une équité d'accès à la fonction.
Se retranchant derrière la difficulté qu'il rencontrait pour combler ces postes par des fonctionnaires titulaires en raison de leur désintérêt pour certains lieux, nous lui avons opposé que dans cette liste d'« attente » figuraient des personnes qui non seulement n'avaient pas été sollicitées, mais qui en outre résidaient déjà pour certaines à proximité de ces sites.
A cela, il a ajouté qu'il était de sa responsabilité de pourvoir le plus rapidement ces vacances et que si l'occasion lui était offerte il recruterait de nouveaux contractuels dès que possible.
Bien sur, au-delà de la volonté idéologique de la DGFIP de mettre en œuvre avec zèle cette possibilité offerte par la loi, nous nous interrogeons sur les motivations personnelles d'un directeur dont la longue carrière administrative devrait inviter à plus de mesure.
Dernier point abordé, les travaux sur le bâtiment Chartres métropole
D'importants travaux d'isolation et de changement des huisseries sont programmés à compter de fin septembre. Une organisation a donc été définie afin de minimiser les nuisances à l'encontre des personnels : déplacement vers des bureaux installés rue du Grand Faubourg et déploiement du télétravail.
Depuis cette réunion, il semble que de nombreuses évolutions sont envisagées. Ainsi l'accueil/caisse serait fortement réduit pour ne pas dire fermé durant cette période. Des services entiers seraient transférés vers le site République.
Est-ce une préfiguration de l'évolution fondamentale des missions qui seront exercées au sein de cette trésorerie / SGC ?
Dans tous les cas, l'absence de complète transparence lors de ce CTL et les conséquences qu'engendrerons ces mesures pour le public sont plus que regrettables.