Bonjour à toutes et à tous,
Pour les joueurs/joueuses, si ce n'est fait, vous pouvez trouver sur le site national de Solidaires Finances Publiques l'ensemble des résultats de la tombola organisée dans le cadre de notre 34ème congrès (cliquer ici). Nous sommes particulièrement heureux cette année : Tsong Yi Ya du SDIF a remporté le 1er lot, une croisière sur le canal du midi entre Agde et Carcassonne durant 8 jours......aux manettes d'un bateau sans permis !
Tous les billets se terminant par zéro gagnent un lot de consolation disponible auprès de vos correspondants.
Par ailleurs, nous vous invitons toutes et tous, adhérent.e.s ou pas, à nous rejoindre le troisième jeudi de novembre (le 21) entre 12 heures et 14 heures pour échanger autour des valeurs de solidaires finances publiques et des revendications du moment.
Alors, rendez-vous à la salle de convivialité de Chartres République pour un petit buffet et beaucoup de bonne humeur. N’hésitez pas, rejoignez nous !
Retour sur le 25/06/2024 :
Les collègues ont répondu nombreux à l’appel des organisations syndicales du département pour envahir la séance du CSA. Nous avons exprimé largement notre opposition au gel des postes dans le mouvement de mutation au 01/09/2024 et au recrutement contractuel de masse.
La cinquantaine de présents a pu prendre connaissance des arguments de poids exposés par la direction ! Face à son attitude fuyante, nous avons mis le directeur devant ses responsabilités. Ce dernier n’a bien entendu pris aucun engagement pour l’avenir !
DUERP/PAP :
Soumis au vote lors de la séance du 1/10, le DUERP 2024 contenait une fois de plus un grand nombre de risques psychosociaux (1/3 des risques).
Nous vous invitons à lire l’avis formulé par vos représentants qui figure en pièce jointe.
En résumé, rien ne change malgré notre demande renouvelée d’effectifs supplémentaires pour exercer nos missions dans de bonnes conditions.
Les réponses apportées par la directrice : « on se dévalorise », « j’aimerais bien dire stop aux suppressions » !
Notre demande d’ajout de lignes sur l’absence de médecin du travail et sur la pression exercée sur les collègues du centre de contact n’a été que partiellement entendue !
Vote contre de Solidaires sur ce projet de DUERP et PAP et abstentions des autres organisations syndicales.
Transfert de Missions du SGC Métropole vers le centre de contact amendes d’Epinal :
Soumis également au vote le 5/09, « l’extension du périmètre du centre de contact amendes d’Epinal au département d’Eure et Loir ».
Présenté comme une amélioration certaine des conditions de travail des collègues du SGC, qui seront ainsi déchargés des réponses téléphoniques et pourront se concentrer pleinement sur le recouvrement, cette « avancée » nous a interpellés à plus d’un titre.
Sans mésestimer la charge de travail de ce service, « l’amélioration » n’a pas été sans nous rappeler le transfert de missions vers d’autres centres de services spécialisés qui ne s’avère être en aucune façon une solution. En effet, il ne s’agit que d’une illusion, et le retour des appels des centres de contacts des particuliers vers les SIP en est une triste illustration.
Nous avons ensuite dénoncé la perte de la mission et le spectre de la relocalisation d’emplois vers ces centres de services qui reprennent la gestion de nombreuses directions.
Une nouvelle fois, c’est une dégradation du service public par l’éloignement pour les usagers qui se verront proposer un paiement par téléphone !
Quant à l’objectif de lutte contre la délinquance routière qui nous a été avancé… jugera qui voudra !
Enfin, nous ne cautionnons en aucun cas le transfert d’une mission vers ces usines à réponses.
Le cas de la DDFIP de Paris, avec la mise en place immédiate d'un centre de contact amendes déguisé, chargé de répondre au téléphone 5 heures par jour, et aux mails le reste du temps, confirme cette volonté d’industrialiser le travail.
Cela ne peut constituer une réponse probante à la pénurie des effectifs.
Vote contre de Solidaires et de la CFDT, abstention de FO
Bonjour à toutes et tous,
Nous revenons sur le sujet de notre dernier message dans lequel nous vous appelions à vous mobiliser pour défendre à la fois le service public, notre carrière et des conditions de travail identiques pour l’ensemble des agentes et des agents travaillant au sein de la DGFIP.
A ce titre le recrutement par la voie du contrat s'oppose et porte atteinte à ces valeurs et garanties. Le statut de la Fonction publique risque de disparaître au profit de l’emploi précaire (contrats de 1 à 3 ans renouvelables).
Dès lors, nous vous appelons toutes et tous à vous rassembler mardi 25 juin à 13 h 45 à la direction départementale à Chartres pour la tenue du Comité Social d'Administration auquel participent tous/tes vos représentant.e.s du personnel élu.e.s.
Ce sera l'occasion de demander des comptes à notre direction sur le mouvement de mutation et de défendre notre avenir professionnel en Eure et Loir.
Rassemblons nous nombreux/ses dans la salle Madame de Maintenon au 3ème étage.
Les collègues des sites Dreux, Nogent le Rotrou, Chateaudun, ainsi que de la THD, du SGC Métropôle, CDC pourront poser la veille une autorisation d'absence "crédit de temps syndical (ASA16)" pour l'après midi du 25/06/2024.
N'hésitez pas à nous contacter et à diffuser ce message.
Les mouvements de mutations locales ont été publiés le 7 juin avec 2 semaines d’avance et nous restons à ce jour éberlués par les moyens mis en œuvre par la direction pour parer à une situation catastrophique pour le cadre B.
Environ 30 postes étaient vacants en mars 2024 avant mouvement et la situation projetée à mars 2025 fait à nouveau état de 37 vacances équivalent temps plein. Déjà, après le mouvement 2022, 17 vacances étaient estimées. La situation n’est donc pas nouvelle.
Première stratégie, répartir la pénurie ! Pour cela, il a été procédé au gel de 4 postes, c’est une première mais pourquoi se priver. Ainsi 1 poste à la BCR, 1 poste au SPFE, 1 poste à l’EDR et 1 poste au SGC de métropole se retrouvent dans cette situation. C’est-à-dire qu’il existe bien une « chaise disponible » mais la direction n’affecte personne, passe outre les règles qui régissent les affectations et prive les collègues d’un poste qu’ils risquent de ne jamais obtenir et qu’ils attendent peut-être depuis des années. En effet, s’ils obtiennent un vœu moins bien classé ils seront tenus par un délai de séjour de 2 voir 3 ans et le poste leur échappera au mouvement suivant !
La menace du positionnement d’un.e stagiaire avant le mouvement 2025 ou alors la suppression de poste au 01/01/2025 plane également.
Deuxième acte : la direction locale vient d’obtenir de la direction générale l’autorisation de recruter 17 contractuels. Plus précisément 13 équivalents cadre B et 4 C dont 2 recrutements sans concours. Avec la possibilité semble-t-il de choisir des contrats de 3 ans renouvelables pour 3 ans !
Elle a décidé leur répartition comme suit :
3 B au SIE
1 B au SIP Chartres antenne Chateaudun
1 B au SIP Chartres antenne Nogent
1 B au SIP Dreux
3 B au SGC Dreux
2 B au SGC Nogent le Rotrou
2 B au Centre de Contact
4 C au centre de Contact
Si vous souhaitez aller jusqu’au bout de l’histoire, la direction aurait quand même demandé 8 stagiaires pour avril 2025 !
Ce niveau de recrutement contractuel est inédit dans le département et nous pousse légitimement à nous interroger sur ses conséquences ! Est-ce que les postes sur lesquels seront affectés les futurs contractuels resteront ouverts aux titulaires ? Ne soyons pas dupes, des jours noirs s’annoncent.
Pour Solidaires Finances Publiques, le recrutement contractuel traduit le passage d’une fonction publique de carrière à une fonction publique d’emplois. L’emploi public et les missions exercées sont banalisés.
Il est donc indispensable de mettre fin au recrutement par la voie du contrat qui porte atteinte au statut de la Fonction publique et introduit de l’emploi précaire au sein de notre administration.
Cette lutte s’inscrit à la fois dans la défense des missions de service public (les agents doivent être formés afin de répondre aux attentes), des emplois de fonctionnaires, et des conditions de travail de l’ensemble des agentes et des agents.
Même si nous pouvons concevoir l’embellie que l’arrivée de collègues procure au quotidien, il nous faut avoir une vision à plus long terme et rester conscient des enjeux.
Il est urgent que nous nous mobilisions pour montrer notre désaccord avec tous ces choix arbitraires.
Il ne s’agit pas de vilains concours de circonstances liées à l’état du marché de l’emploi ou à la capacité des écoles de la DGFIP.
Des candidats à la fonction publique, il y en a. Si l’on souhaite vraiment les accueillir, il faut tout simplement mieux les payer et assurer leur formation. Rien d’infaisable !
Cette situation est le résultat de la politique de lente dégradation voulue par les décideurs pour nous fragiliser, alors restons déterminés et solidaires dans notre réponse.