Bonjour à toutes et tous, ci dessous déclaration liminaire au comité social d'administration du 21/03/2024

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Madame la Présidente,

Comme tant de luttes le montrent, l’aspiration à vivre dignement avec de justes rémunérations est au centre des préoccupations.

Les errements des décideurs d’état et en particulier ceux du ministre de l’économie qui a largement dilapidé pendant plusieurs années les fonds publics ne doivent pas faire porter sur les agents des finances publiques l’austérité qu’il prône maintenant à mots couverts, ne sachant plus à quel saint se vouer.

Déjà dans notre déclaration liminaire du 5 octobre dernier nous défendions une réponse urgente à l’appauvrissement des fonctionnaires.

Depuis, le ministre de la fonction publique a multiplié les provocations en ne tenant aucun compte, encore une fois pour 2024, de ce que nous vivons au quotidien depuis 2022.

Depuis, les directeurs généraux n’ont pas daigné mettre en œuvre une véritable amélioration de notre indemnitaire et la négociation engagée en septembre n’aboutit à rien.

Il est tout simplement écœurant de voir avec quel mépris les prédécesseurs de Mme Verdier se sont comportés en reportant sine die le versement d’une obole. Il serait d’ailleurs heureux qu’elle acte au plus vite un véritable rattrapage et nous espérons que les nombreux directeurs qui la rencontrent ce jour porteront haut et fort cette attente.

Alors oui, la grogne exprimée en octobre, puis hier par près d’un collègue sur 5 en grève en Eure et Loir est légitime. Soyez en convaincue, madame la présidente, au-delà de ce chiffre conséquent pour un petit département, beaucoup plus nombreux sont les collègues victimes qui veulent simplement vivre sans avoir à se soucier des fins de mois.

L’augmentation générale de nos rémunérations est d’autant plus attendue en cette période d’évaluation professionnelle où l’administration est prompte à fixer de nombreux objectifs à ses personnels sans pour autant reconnaître de manière sonnante et trébuchante leur engagement sans faille.

Nous aurons évidement tout loisir de revenir tout à l’heure sur cet enjeu majeur, largement commenté dans le COM !

Dans cette période, Solidaires Finances Publiques n’aura donc de cesse de porter à tous les niveaux une juste revalorisation salariale.

Nous terminerons cette déclaration liminaire en vous sollicitant à nouveau pour reconsidérer la position prise par le directeur départemental sur la journée du 10 mai. La justice entre les collègues pousse bien entendu à fermer les services qui ne pourront fonctionner correctement sauf à pénaliser certains. Le bon sens, en particulier avec la fermeture des écoles, pousse également à cet aménagement. Au demeurant, vous l’avez constaté lors de la COP DDFIP 28, la fermeture d’un service administratif n’est pas si pénalisante que vous le craignez, d’autant que la date butoir de dépôt n’est fixée qu’en fin de mois. Ce geste constituerait certainement un début d’attention porté aux collègues. Nous savons pouvoir compter sur votre force de persuasion, madame la présidente et nous vous en saurons gré.