Revenant sur notre déclaration liminaire (cf pj ci-dessous), le président a d’abord contesté nos propos considérant que dans le département il y a un véritable appui aux collectivités. « Ce n’est pas que de la communication, des conventions sont en cours, c’est du concret ! »
Il a en outre ajouté :
- qu’il y avait aussi de la proximité bien que la voilure ait été réduite,
- qu’il n’y a pas de désertification du territoire par les services de l’Etat.
- qu’il y a d’autres moyens de communication (tél)...
S’en est suivi, un long échange sur l’importance de notre administration dans la continuité de l’État dans cette période. Le président nous rappelant au passage que nous sommes tributaires de ce qui ressort des urnes !
Pour notre part, il existe une forte contradiction entre ce soi-disant besoin fort d’Etat et le manque flagrant de fonctionnaires et notamment à la DGFIP.
Après nous avoir affirmé ne pas vouloir parler d’emploi, il nous précise cependant que le débat nous dépasse en partie. Les emplois dépendent de la loi de finances et parler des emplois est pour le moment prématuré.
Une fois encore la DGFIP se doit de répondre positivement en matière d’austérité car la situation est compliquée pour le pays !
Bilan des Lignes Directrices de Gestion (à la demande de solidaires finances publiques)
Dénonçant une fois encore le manque de transparence de la direction, la fiche présentée nous apprend qu’en réalité ce sont 6 postes B qui étaient gelés au mouvement local en raison « d’un manque d’arrivées dans le département ».
Le président nous précise que les services concernés sont choisis de façon à répartir le plus uniformément possible les affectations sur le département (arbitrage en fonction de la charge d’activité).
Malgré notre insistance à demander des documents de travail à l’occasion des affectations (tableaux des emplois par service par exemple), il nous a été répondu que la direction respectait les consignes en la matière et qu’elle n’avait aucune marge de manœuvre.
Belle preuve de transparence ! certaines directions sont pourtant moins obtuses !
2 des 3 postes B du SCG de Chartres, gelés en juin dernier, sont pourtant déjà dégelés pour y positionner 2 stagiaires arrivant en avril 2025. Nous interrogeons donc sur la situation des collègues victimes qui n’ont pas pu obtenir ces postes précédemment : « à étudier « nous dit-on !
Nous évoquons le fait que dans certaines directions un mouvement particulier est organisé à l’occasion de l’arrivée de nombreux stagiaires ; il existe donc des marges de manœuvre pour les directeurs.
La directrice adjointe évoque les bilatérales organisées avec les OS avant les mouvements.
La situation du deuxième poste de A à la BCR est évoquée. Cette affectation s’est faite sur un poste qui n’existe pas au tableau des emplois. De même, nous apprenons qu’un poste A EDR a été gelé en juin. Nous exprimons à ce sujet notre crainte de voir disparaître rapidement ces emplois d’EDR.
Nous interrogeons encore la direction sur la doctrine d’affectation des promus IDIV du département.
Malgré l’absence de préconisation dans les lignes directrices de gestion, la directrice des ressources est convaincue qu’il est préférable qu’ils et elles débutent leur carrière d’IDIV hors département, au moins dans un premier temps.
Le président quant à lui ne considère pas cela comme étant une doctrine locale. Rien ne leur interdit de postuler dans le 28 !
Nous interrogeons enfin sur les listes d’aptitude.
Notre constat porte sur le faible nombre de potentialités offertes dans le 28 par rapport à d’autres départements.
Nous apprenons que pour les C en B, il y avait 2 potentialités mais qu’un seul des 30 candidats a été retenu, les autres postulants ne remplissant pas, selon la directrice, les conditions requises !
Comment peut-on avoir un dialogue social apaisé avec un tel casus belli ! Pour nous, il y avait bien entendu plusieurs autres candidats à promouvoir. Quelle objectivité ! Est-elle à la même hauteur, lorsque la direction recrute des collègues contractuels à tour de bras et avec quels critères d’objectivité ?
On nous précise qu’il sera proposé un « retour » sur demande aux postulants non retenus et que les CREP n’indiquent pas expressément que les collègues sont mobiles.
En ce qui concerne les quotas de potentialités, le président va voir pour l’année prochaine avec la délégation.
Il réaffirme sa vision de la liste d’aptitude, à savoir, que le « bâton de maréchal » c’est terminé et que la LA doit être un véritable mode de promotion comme les concours.
Notre réponse : « ne vous justifiez pas, vous continuerez à recruter des contractuels en estimant qu’ils sont plus compétents qu’un agent ».
Pour M Garrigues, la mobilité est importante : avant, certains avaient la LA sans avoir bougé de leur chaise pendant 20 ans.
Nous faisons remarquer la contradiction qui existe entre la mobilité demandée et la dégradation de la notation à chaque changement de poste, qui constitue bien entendu un frein pour la LA car les CREP sont déterminants.
Questions diverses
Doléance générale, il fait froid dans les bureaux de République.
La directrice adjointe répond que la température va être augmentée d’ +1/2 degré et qu’une salle commune chauffée était à disposition. Pour notre part, l’acquisition de chauffages électriques d’appoint serait un plus.
A notre demande de bilan sur l’évaluation professionnelle pour connaître notamment le pourcentage de collègues ayant obtenu 1/2/3 ou 4 « excellents » : « ce n’est pas possible de requêter pour avoir ce bilan »
Le président nous informe de l’expérimentation qui va être menée pour les collègues du domaine qui sont en Service Local afin qu’ils puissent travailler de concert avec les services de gestion du PRIE (pôle régional immobilier de l’État d’Orléans). « Ils sont souvent seuls dans leur département et ont besoin de soutien, de conseils, de mutualisation du savoir, formations... »
Une convention sera signée avec la direction régionale du Loiret.
Nous vous souhaitons très sincèrement, à toutes et tous, une excellente année 2025.