Dès 7H00 jeudi matin, l’intersyndicale Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFIP et CFDT Finances Publiques d’Eure et Loir occupait le Centre des Finances publiques de Châteaudun et interdisait l’accès des bâtiments aux usagers et aux agents.
Répondant à l'appel national à la grève, les nombreux agents grévistes du site ont rapidement rejoint leurs camarades pour renforcer le piquet de grève. Finalement, personne ou presque n’était venu pour travailler !
A 8H30, près de trente grévistes attendaient patiemment dans le froid et sous la pluie l’arrivée de la direction, bien décidés à obtenir enfin l’annonce des sites euréliens concernés par les projets de fermeture.
Le plan du directeur est en effet remonté à l’administration centrale depuis le 15 février dernier.
Les trésoreries de La Loupe, Courville, Bonneval, Voves, Chateauneuf en Thymerais, Maintenon sont en effet gravement menacées. D'autres services sont concernés.
Personne n'est à l'abri !
La direction locale doit faire preuve de transparence, par respect pour les agentes et les agents.
A défaut de directeur, ils ont reçu une visite de courtoisie de la gendarmerie venue s’enquérir des motifs de la mobilisation et des intentions des manifestants.
Visiblement satisfaits de l’organisation des festivités, les gendarmes sont repartis rendre compte à leur hiérarchie après avoir aimablement souhaité une bonne journée aux grévistes.
Puis ce fût au tour de la presse locale d'interviewer les agents. Les journalistes se sont montrés très intéressés par les informations communiquées par les organisations syndicales sur les perspectives de restructurations dans le département.
Les directeurs ne sont finalement pas venus. Châteaudun est décidément trop loin pour eux ! Il est vrai que la géographie revisitée, ça sera exclusivement au détriment des agents !
Les collègues ont néanmoins pu informer les usagers et les contribuables venus accomplir leurs démarches.
Tous ont dénoncé la politique d'abandon des territoires par l'Etat.
Le grand BLA-BLA c'est terminé ! Désormais il faut des actes !
Toutes et tous mobilisé.e.s le 28 mars pour faire reculer les fossoyeurs de la DGFIP
