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Informés de la volonté du directeur départemental de communiquer aux chefs de services la déclinaison de la géographie revisitée en Eure et Loir avant d'en aviser les représentants du personnel, plus de 40 militant.e.s de l'intersyndicale et agent.e.s de la DDFIP 28 se sont invités à cette réunion.

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Ce ne fut pas sans difficulté, puisqu’il a fallu que ce soit les représentant.e.s du personnel qui trouvent une salle suffisamment grande pouvant accueillir l'assemblée.

En attente d'une solution permettant à tous de participer, les représentants syndicaux ont fait patienter les chefs de service à l'extérieur.

Devant l'inertie des directeurs et leur volonté de faire à tout prix rentrer les chefs de service, l'un de ces derniers, cadre de la direction, visiblement irrité par cette attente et impatient d'avoir des informations en avant première, s'est violemment lancé contre les représentants du personnel et a trouvé le moyen de bousculer plusieurs de nos représentants pour forcer le passage.

 

Les représentant.e.s des OS ont lu une lettre ouverte de l'intersyndicale Solidaires Finances Publiques, CFDT Finances Publiques, FO DGFIP, CGT Finances Publiques dénonçant le mépris de cette équipe de direction à leur égard et à travers eux de tous les agentes et agents.

pdflettre_ouverte_au_directeur_départemental_des_finances_publiques_deure_et_loir_25_03_2019_définitive.pdf

Puis ils ont remis au directeur et à son adjoint une invitation à participer à une action de formation professionnelle consacrée au DIALOGUE SOCIAL, module INITIATION.

pdfconvocation_barcon_maurin_dialogue_social-1.pdf


Les agentes et agents qui avaient participé aux HMI n'ont rien appris de plus que ce qu'ils savaient déjà.

Celles et ceux des trésoreries, venu.e.s en nombre, ont eu toutefois confirmation de leur triste destin.

Les trésoreries de La Loupe, Châteauneuf en Thymerais, Courville, Bonneval, Voves, Maintenon sont condamnées à brève échéance.

La dissociation front office back office serait généralisée pour le SPL, le front office se limitant à un accueil dans les MSAP, sans présence d'un agent de la DGFIP.

Le back office serait centralisé dans les quatre sous-préfectures du département.

Un espace de co-working commun aux directions du 78 et du 28 serait aménagé à Maintenon, situé sur la ligne SNCF Chartres Paris.

D'un point de vue national, 2500 agent.e.s seraient concerné.e.s par les redéploiements des métropoles vers le milieu rural ou péri-urbain.

En attendant la rencontre du Ministre DARMANIN avec les DDFIP et les préfets de chaque département, sept directions préfiguratrices vont engager « une concertation » sur les restructurations courant avril.

Pour l'Eure et Loir, ce ne sera a priori que fin mai et bien entendu après les élections européennes !

De nombreux agent.e.s ont pu exprimer leur désarroi et leur colère face à cette liquidation des services et à l'absence de transparence de la direction locale. En revanche, à l'exception notable de deux d'entre eux, les chefs de service sont restés silencieux…

Le directeur départemental, fidèle à ses habitudes, a défendu « bec et ongles » toutes les réformes du Gouvernement et notre bon directeur général, présenté comme le défenseur des emplois et des missions de la DGFIP.

Il n'a toutefois pas su emporter l'adhésion de l'assemblée qui peut, il est vrai, constater par elle-même son bilan.

A la question lancée à la cantonade Qui soutient la réforme ? Personne parmi l'assistance n'a levé la main…

Nous remercions l'ensemble des agentes et des agents qui se sont mobilisé.e.s. Venu.e.s de Châteaudun, Dreux, Maintenon et de différents services de Chartres, ils ont montré leur détermination à ne pas rester sans rien faire.


C'est à chacun, en conscience, de se déterminer pour participer collectivement au combat

La résignation conforte le Gouvernement dans sa volonté de démanteler le service public.

Toutes et tous en grève le 28 mars et à Paris dans la manifestation