Nous avons appris vendredi que le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse avait jugé sans objet la demande du DRFIP de Haute-Garonne visant non seulement à obtenir la levée des piquets de grève par la force, mais encore le prononcé d'une astreinte de 1 000 € par agent et par jour de blocage. À la date du référé, il ne subsistait plus aucun piquet de grève.

L'évacuation sous astreinte ne présente aucune utilité pour le juge. La condition d'urgence n'est par ailleurs pas remplie.pdfordonnance_TA_Toulouse_4.04.2019-1.pdf

Cette décision a au moins le mérite de ne pas associer la juridiction administrative à la volonté de réprimer le mouvement social.

Elle constitue aussi un avertissement à celles et ceux qui voudraient faire pression sur les représentant.es du personnel et sur les agent.es pour les empêcher d'organiser la riposte contre la casse du service public.

Il faut en effet souligner la réaction des agentes et des agents sur l'ensemble du territoire qui ont manifesté leur solidarité à l'égard de nos camarades et témoigné « leur amitié » au DRFIP 31 par l'envoi de messages de protestation.

Celles et ceux qui adopteront ces comportements ignobles doivent s'attendre à être dénoncés !