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Les fonctionnaires ont compris depuis longtemps que la contre-réforme des retraites aurait des conséquences désastreuses sur le montant des pensions. Restaient à évaluer les dégâts pour les agentes et agents de la DGFIP.

C'est désormais chose faite. Solidaires Finances Publiques a fait les comptespdfNos_retraites_sacrifiées.pdf

En partant des hypothèses les plus optimistes, à savoir une carrière complète et une prise en compte de l'intégralité des primes dans l'assiette des cotisations, le résultat est catastrophique :

  • Moins 452 € par mois pour un agent ou une agente

  • Moins 538 € par mois pour un contrôleur/se principal·e

  • Moins 121 € par mois pour un inspecteur/trice

  • Moins 119 € par mois pour un inspecteur/trice principal·e

Et bien entendu une baisse du salaire net en raison de la hausse des cotisations…

Tout en sachant qu'il est très vraisemblable que toutes les primes ne soient pas intégrées dans le calcul…

Que le montant des primes est susceptible de varier à la baisse avec la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique…

Ce qui signifie une réforme qui réussit tout à la fois à baisser la rémunération des agentes et des agents et à faire chuter le montant des pensions...

Ce gouvernement cherche à paupériser l'ensemble des retraité·es et à ouvrir aux marchés financiers la manne de la protection sociale. C'est la généralisation de l'insécurité sociale et de l'individualisme exacerbé.

Alors que le système actuel, avant les dégradations mises en œuvre depuis 1993, avait permis de sortir les retraité·es de l'indigence.

Alors qu'il était possible d'envisager une vie nouvelle après le travail, c'est un retour en arrière de plus de 60 ans qui s'annonce…

Et ce n'est pas la suppression attendue de l'âge pivot à 64 ans qui changera quelque chose…

Cette mesure n'est qu'un leurre pour mettre en scène la pseudo-volonté d'ouverture d'un gouvernement qui veut passer en force sur l'essentiel...

Face à une telle attaque, il n'y a rien à négocier si ce n'est la longueur des chaînes…

Le combat contre cette nouvelle régression sociale est fondamental. En cas d'échec, il faut s'attendre à voir disparaître tous les mécanismes de solidarité qui subsistent encore…

Après la destruction de la protection contre les licenciements abusifs, après l'attaque du statut de la fonction publique, après l'attaque de l'assurance chômage…

Il faut mettre toutes nos forces dans cette bataille...

Solidaires Finances Publiques 28 appelle donc les agentes et les agents de la DDFIP à la grève à compter du 9 janvier et à participer à la manifestation départementale qui aura lieu

 

jeudi 9 janvier

départ à 14H30

devant le théâtre de Chartres, bvd Chasles

 

Rendez-vous est donné à 14H15 devant l’hôtel des finances publiques de Chartres