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Ci-joint la déclaration lue par l'intersyndicale lors de la première convocation du CTL suppressions d'emplois du 15 janvier 2019 (- 35 emplois).

odtDéclaration_liminaire_intersyndicale_CTL_15_janvier_2019.odt

LETTRE OUVERTE A MME LA DIRECTRICE DEPARTEMENTALE DES FINANCES PUBLIQUES DU FINISTERE

Versement d'une prime très restrictive de 200 euros à 40 000 agent-e-s

Madame la Directrice Départementale des Finances Publiques du Finistère,

Les agent-e-s des Finances Publiques du Finistère vous informent de leur immense déception suite à l'annonce de M. Darmanin du versement d'une prime restrictive et non pérenne de 200 euros pour seulement 40 000 agent-e-s ayant participé au déploiement du prélèvement à la source. Et les autres ?

En effet, au vu de la situation dégradée à la DGFiP, et des conditions de travail plus que compliqués des agent-e-s, ils et elles sont en droit d’espérer une véritable reconnaissance de leur investissement et de leur professionnalisme.

Les agent-e-s des Finances Publiques du Finistère sont particulièrement outrés et considèrent cette annonce de prime restrictive comme une discrimination financière.

A titre d'exemple (cet exemple est valable pour tous les services de la DDFiP du Finistère), les agents des Services de Publicité Foncière et de l'Enregistrement, qui se sont pleinement investis tant en jours de travail (en restreignant les jours de congés pris en fin d'année pour palier aux dépôts et aux règlements comptables de fin d'année), qu'en charge de travail absorbé, sont écœurés par cette annonce.

Les agent-e-s des Finances Publiques du Finistère attendent plus, beaucoup plus, que des vœux polis et forcés du ministre et de la direction locale.

Un premier geste de reconnaissance de l'investissement des agents serait d'annoncer le versement de la prime de 200 euros à l'ensemble des agents des Finances Publiques qui la méritent tant.

Ensuite, une véritable négociation doit s'ouvrir sur la rémunération et le volume de promotions internes aux Finances Publiques.

 

pdfLettre_ouverte_à_Mme_Brigant_-_Prime_exceptionnelle_et_restrictive_de_200_.pdf

Article Ouest France du 15 janvier 2019
Direction des finances du Finistère : les syndicats dénoncent les suppressions d’emplois

Environ 35 personnes se sont rassemblées à la direction des finances du Finistère pour dénoncer les suppressions de postes.

 

Ce mardi 15 janvier 2019, environ 35 personnes se sont rassemblées devant la direction des finances publiques du Finistère. Un appel lancé par l’intersyndicale pour dénoncer les suppressions de postes dans le département.

Ce mardi 15 janvier 2019, un comité technique était organisé à la direction des finances publiques du Finistère, à Quimper. Cette réunion annonce la suppression de 35 emplois. L’intersyndicale – composée de la CGT, Solidaires, FO et CFDT – a décidé de boycotter ce comité pour dénoncer cette mesure. Environ 35 personnes se sont rassemblées en amont, à l’ouverture de la réunion, pour exprimer leur mécontentement.

Le Finistère, un des départements les plus touchés

Cette coupe dans les effectifs touche la France entière. Au niveau national, 2 130 emplois seront supprimés. « Le Finistère est à la quatorzième place dans le classement des départements les plus touchés par ces suppressions , dénonce Eric Guerry, de FO. Tous les services sont impactés. »

Si la suppression des 35 postes est déjà actée, les syndicats ont boycotté le comité technique symboliquement : « En signe de protestations et pour alerter l’opinion. Nous défendons le service public de proximité. »

« On a besoin d’agents »

Les syndicats s’inquiètent des suppressions à venir. « On prévoit 60 à 70 suppressions par an » , déclare Stéphane Douet, de Solidaires.

« Ils vont réduire les implantations de centres d’ici 2022, celui de Lannilis a déjà fermé , s’inquiète Eric Guerry. Ce plan a un impact sur les conditions de travail des employés, mais aussi sur l’accueil des usagers. Cette décision est illogique, on a besoin d’agents avec l’arrivée du prélèvement à la source. »

« Internet, un moyen en plus »

Luc est employé à Quimper. Sa mission est de répondre et de conseiller les usagers conservant le prélèvement à la source : « On a beaucoup d’appels, c’est un service rendu à l’usager. »

Les syndicats alertent également sur le tout numérique : « Maintenant, l’État veut que toutes les démarches se fassent sur internet. Mais 25 % des usagers sont exclus. Nous ne sommes pas contre internet, mais cela doit être un moyen en plus. On doit garder des points d’accueil physique. »