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Article Ouest France du 15 janvier 2019
Direction des finances du Finistère : les syndicats dénoncent les suppressions d’emplois

Environ 35 personnes se sont rassemblées à la direction des finances du Finistère pour dénoncer les suppressions de postes.

 

Ce mardi 15 janvier 2019, environ 35 personnes se sont rassemblées devant la direction des finances publiques du Finistère. Un appel lancé par l’intersyndicale pour dénoncer les suppressions de postes dans le département.

Ce mardi 15 janvier 2019, un comité technique était organisé à la direction des finances publiques du Finistère, à Quimper. Cette réunion annonce la suppression de 35 emplois. L’intersyndicale – composée de la CGT, Solidaires, FO et CFDT – a décidé de boycotter ce comité pour dénoncer cette mesure. Environ 35 personnes se sont rassemblées en amont, à l’ouverture de la réunion, pour exprimer leur mécontentement.

Le Finistère, un des départements les plus touchés

Cette coupe dans les effectifs touche la France entière. Au niveau national, 2 130 emplois seront supprimés. « Le Finistère est à la quatorzième place dans le classement des départements les plus touchés par ces suppressions , dénonce Eric Guerry, de FO. Tous les services sont impactés. »

Si la suppression des 35 postes est déjà actée, les syndicats ont boycotté le comité technique symboliquement : « En signe de protestations et pour alerter l’opinion. Nous défendons le service public de proximité. »

« On a besoin d’agents »

Les syndicats s’inquiètent des suppressions à venir. « On prévoit 60 à 70 suppressions par an » , déclare Stéphane Douet, de Solidaires.

« Ils vont réduire les implantations de centres d’ici 2022, celui de Lannilis a déjà fermé , s’inquiète Eric Guerry. Ce plan a un impact sur les conditions de travail des employés, mais aussi sur l’accueil des usagers. Cette décision est illogique, on a besoin d’agents avec l’arrivée du prélèvement à la source. »

« Internet, un moyen en plus »

Luc est employé à Quimper. Sa mission est de répondre et de conseiller les usagers conservant le prélèvement à la source : « On a beaucoup d’appels, c’est un service rendu à l’usager. »

Les syndicats alertent également sur le tout numérique : « Maintenant, l’État veut que toutes les démarches se fassent sur internet. Mais 25 % des usagers sont exclus. Nous ne sommes pas contre internet, mais cela doit être un moyen en plus. On doit garder des points d’accueil physique. »

 

M. Darmanin vient d'annoncer, ce 8 janvier 2019, le versement d'une prime exceptionnelle de 200 euros pour les agent-es formés sur le prélèvement à la source, soit 40 000 personnes.

Pour Solidaires Finances Publiques ces premiers gestes (alignement du régime indemnitaire des personnels des centres de contact sur celui des agent-es des Centres impôt services, et prime exceptionnelle de 200 euros) sont des petites avancées au regard des revendications des personnels.

Pour Solidaires Finances Publiques, le caractère exceptionnel et restrictif de la population concernée par la prime de 200 euros n'est pas acceptable, au vu de la situation dégradée de la DGFiP, des conditions de travail de l'ensemble des agent-es, et de la reconnaissance attendue, tant sur le plan de la rémunération, que des conditions d'exercice des missions.

En liminaire de ce CTL, nos élu-e-s ont rappelé que les agents des Finances Publiques ne doivent pas être les boucs émissaires des choix gouvernementaux.

En effet, le mouvement des gilets jaunes, que le gouvernement a résumé en ras-le-bol fiscal, alors que nous estimons que ce ras-le-bol est global, a été marqué par des incidents plus ou moins graves commis contre les Centres des Finances Publiques et les agents.

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LE 9 OCTOBRE 2018
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TOUTES ET TOUS MOBILISE-E-S LE 9 OCTOBRE 2018
BREST – MORLAIX - QUIMPERLE MANIF 10 H 30
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