Actualités

 

Les agents administratifs à l’épreuve de la chaleur

dd01ba71-fa22-4eb8-960d-a1bf0bc9a85e.jpg

« Le mois de juin a été une très mauvaise expérience et cette semaine, avec le retour des fortes chaleurs, c’est de nouveau insupportable. » Ce contrôleur des finances publiques souhaitant rester anonyme n’est pas le seul à se plaindre de la chaleur. En ces temps caniculaires, dur dur, pour une centaine d’agents de la Cité administrative de Toulouse de travailler sereinement. Le bâtiment D n’est pas climatisé ou équipé d’un système de rafraîchissement. Résultat, selon Christian Terrancle, secrétaire pour la Haute-Garonne de Solidaires finances publiques, certains travailleurs n’ont d’autre choix que de prendre des congés pour échapper à la fournaise de leur bureau.

Sollicitée sur les conditions de travail de cette centaine d’agents, la direction répond qu’ils peuvent aménager leurs horaires de travail et finir leur journée à 15 h 30 au lieu de 16 heures, et que le télétravail est possible. Par ailleurs, « les chefs de service sont incités à prendre chaque cas en considération ».

Des mesures jugées insuffisantes par Christian Terrancle et son collègue. « Les années précédentes, nous pouvions travailler en continu de 7 heures à 13 heures. Cette année, cela a été refusé. L’après-midi, en raison de cette chaleur, le rendement est très faible. Quant au télétravail, il n’est pas toujours possible, nous avons encore beaucoup de papiers à manipuler et nous ne pouvons pas apporter tous les dossiers à la maison. »

La journée continue ne peut être mise en place « pour une raison d’équité, explique la direction. En effet, tous les agents ne sont pas en capacité de travailler en continu. »

Des climatiseurs portables ont été donnés aux agents mais ceux-ci sont bruyants et souvent inutiles : « pour évacuer l’air chaud qu’ils émettent, les fenêtres doivent être entrouvertes ».

« Dans certains bureaux, la température atteint 34 degrés »

Les agents des finances publiques ne sont pas les seuls à souffrir de la chaleur. Dans certains commissariats, et en particulier le commissariat central à Toulouse, très peu de locaux sont climatisés. « Dans certains bureaux, la température atteint 34 degrés, témoigne Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat de policier Unité SGP Police FO. Lorsque cela est possible, les horaires sont aménagés et il y a des pauses supplémentaires. » L’homme se réjouit de voir que les mesures préconisées par les syndicats sont suivies d’effet. Il estime toutefois qu’avec la multiplication des épisodes caniculaires, des mesures de plus grande ampleur seront nécessaires dans un futur proche.

Julie Philippe

Si la plupart des administrations sont désormais climatisées, ce n’est pas le cas du bâtiment D de la Cité administrative de Toulouse, au grand dam des agents qui y travaillent.

 

L’action tous azimuts avant les vacances

 

Dans cette période estivale qui a commencé, nous pensons à l’aspiration de toutes et tous à profiter du « bien vivre » et à se ressourcer avec les siens. C’est particulièrement précieux dans l’année difficile que nous venons d e vivre. Nous souhaitons dès lors à chacun·e de bonnes vacances quand elles viendront mais aussi bon courage quand il s’agira de continuer dans les services à exercer les missions de notre administration.

 

Au-delà de notre attente de cette « pause » tant attendue par toutes et tous, les équipes de Solidaires Finances Publiques 31 ont choisi de batailler jusqu’au bout. En effet, dans une période politique et sociale toute particulière (crise de confiance des citoyen·e·s, nouveau gouvernement, nouvelle Assemblée nationale) il nous a paru absolument nécessaire de porter haut et fort les attentes des personnels de la DGFIP pour un changement de cap de notre administration. Nous avons dès lors choisi d’interpeller tous azimuts tant envers notre administration qu’envers les représentant·e·s politiques et élu·e·s locaux.

  pdf4_pages_Actions_et_Vacances_été2022_.pdf

Aux Parlementaires de Haute-Garonne, aux élu·e·s locaux

Toulouse, le 28/06/2022

Madame, Monsieur,

La semaine dernière nous interpellions les nouvelles et nouveaux député·e·s de Haute-Garonne sur la situation de la DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques) dans notre département. Vous pouvez retrouver ce courrier ici : https://sections.solidairesfinancespubliques.info/310/281-lettre-aux-parlementaires-elu-es.html mais également à la suite de cette première page.

Aujourd’hui, c’est à l’’ensemble des parlementaires et des élu·e·s locaux que nous écrivons pour attirer votre attention sur l’urgence d’une réaction de votre part face aux annonces de nouvelles suppressions de trésoreries locales en 2023 en Haute-Garonne.

Nous venons d’apprendre, toujours pas officiellement car notre Direction locale ne brille pas par sa transparence, qu’il sera décidé pour 2023 les fermetures des postes de Caraman, Cazères, Montrejeau, Salies du Salat et Villefranche de Lauragais.
À noter que pour la Trésorerie de Villefranche de Lauragais, l’administration s’était engagée, jusqu’à ce jour, à y créer un SGC (Service de Gestion Comptable). Cette annonce est dès lors une catastrophe pour le Lauragais avec, entre Revel et Castanet un désert total d’implantation de services de la DGFiP.
Pour le Comminges c’est aussi une accélération lourde des suppressions de trésoreries.

pdfLettre_elus_NRP_062022.pdf