Dans cet environnement où l’incertitude règne et où « la souffrance au travail est présente partout, quel que soit le grade et quelle que soit la direction », les représentant-es du personnel au CHSCT adresse un message d’alerte aux directions s’agissant des risques que les projets de restructurations à venir feront peser sur la santé physique et mentale des agent-es, car il est de leur responsabilité d’apporter des réponses aux questions posées par les médecins de prévention et aux mises en garde exprimées par les organisations syndicales.
Nous invitons également les directions à se conformer aux préconisations du guide du secrétariat général « pour la prise en compte des conditions de travail dans la conduite des projets » : « c’est dès la conception d’un projet que certaines incidences sur les conditions de travail doivent être prises en compte. De la même manière, la phase de consultation des instances représentatives du personnel doit de préférence se situer avant le début de la phase de concrétisation. Il s’agit ainsi, dans tout projet, de mettre en oeuvre une démarche de prévention primaire des risques (supprimer le risque avant sa survenue) pour ensuite, là où des modifications déterminantes des conditions de travail sont identifiées, pouvoir faire, devant le CHSCT, une présentation approfondie des mesures de prévention mises en oeuvre pour accompagner ces évolutions ».
Vos élu-e-s ont rédigé un compte-rendu du CHSCT du 2 juillet 2019 :