Actualités
Retour sur la journée de grève
Le taux de grève pour la journée du 6 décembre s'est élevé à 26.07 % en Meuse et 22,83 % au niveau national.
Sept structures sur Treize ont été fermées au public dans notre département.
Nous avons, malgré une situation confuse, exprimé clairement notre refus d’être jetés en pâture à l’opinion publique et d’être considérés comme des privilégiés et des fainéants.
Tout comme l’ensemble des fonctionnaires, des salarié·es et des retraité·es, nous ne sommes pas responsables du déficit public actuel.
Sans nous, les services publics, ne pourraient plus fonctionner. Nous ne devons pas être une variable d'ajustement budgétaire.
Le bilan
En l'état actuel des choses, la suppression de 550 postes à la DGFiP, qui étaient annoncée dans le Projet de Loi de Finances pour 2025 est suspendue, tout comme les 3 jours de carence et la diminution de l’indemnisation
des jours d’arrêt maladie.
Mauvaise nouvelle par contre : le versement des 4 points supplémentaires d'ACF en janvier est également en suspens.
La suppression de la GIPA, qui concernait un tiers des agents, reste d'actualité.
Nous continuerons à nous mobiliser pour obtenir du plus pour tous les personnels !
Rémunération, maladie, emplois :
mobilisons-nous pour la Fonction Publique
et les services publics le jeudi 5 décembre !
via son ministre de la Fonction Publique, a trouvé la solution : faire les poches des fonctionnaires.
Suppressions d’emplois (-529 au total à la DGFiP mais – 730 dans le réseau), suppression de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA), instauration de 3 jours de carence, réduction de 10 % de notre indemnisation lors des arrêts maladie, gel du point d'indice pour 2024 et 2025... Les raisons pour nous mobiliser ce 5 décembre sont nombreuses. Seul un rapport de force suffisant permettra de faire comprendre à ce gouvernement ou au prochain que nous sommes contre ces régressions !
Nous avons boycotté la première convocation du CSAL qui devait se tenir aujourd'hui.
Les travailleurs, et d'autant plus les fonctionnaires, risquent d'être lourdement impactés du fait de la volonté gouvernementale de réduire, encore, les dépenses publiques :
Suppression de 550 postes à la DGFiP l'an prochain, instauration de 3 jours de carence, réduction de l'indemnisation des arrêts maladies, absence de revalorisation du point d'indice en 2024, suppression de la GIPA, modification du statut avec le projet de loi Guérini, modification des règles de mutation à la DGFiP, suppression des ponts naturels, suppression d'un jour de congés.
Nous réclamons un dialogue social constructif et une prise en compte de nos justes revendications :
• le retrait intégral du projet de loi dit Guérini,
• l’abandon des amendements du gouvernement prévoyant 3 jours de carence et le passage à 90% d’indemnisation pour les 3 mois de maladie,
• le maintien de la GIPA,
• l’ouverture de négociations salariales avec des enveloppes ambitieuses permettant de répondre à l’ampleur de l’urgence salariale dans la fonction publique,
• le maintien de nos jours fériés,
• l’arrêt des suppressions de postes.
Vous trouverez notre déclaration liminaire ci-dessous.
Page 4 sur 58