Pendant près de deux ans Solidaires Finances s’est engagé pour obtenir une amélioration de la couverture des soins et de la prévoyance des agentes et des agents accessible à toutes et tous.

Solidaires Finances a revendiqué et obtenu :

Une couverture de soins améliorée pour toutes et tous
A compter du 1er janvier 2026, l’ensemble des agentes et des agents, actifs, retraités et leurs ayants droits bénéficieront d’une amélioration des remboursements des soins courants, en particulier de ceux pour lesquels les restes à charge sont aujourd’hui trop importants, en optique, soins dentaires, aides auditives et dépassements d’honoraires.

Une solidarité préservée à l’égard des enfants
En obtenant de renforcer la solidarité à l’égard des familles, Solidaires Finances a réussi à empêcher un doublement de la cotisation des enfants. Au final, l’augmentation de leur cotisation demeura très mesurée pour une amélioration sensible de la couverture.


Une solidarité à l’égard des retraités, renforcée pour les plus modestes
Un dispositif de plafonnement limite la hausse des cotisations en fonction de l’âge des retraités. Un fonds de solidarité permet par ailleurs une diminution du coût pour les retraités les plus modestes.

Une garantie prévoyance complémentaire permettant d’assurer un complément de ressources en cas d’incapacité de travail
Solidaires Finances a obtenu le couplage santé et prévoyance. Le ministère des finances proposera donc à l’ensemble des agentes et des agents, une couverture complémentaire obligatoiredestinée à prémunir les agents des risques les plus graves, décès, invalidité et incapacité temporaire de travail q ui vient renforcer les sommes versées pour compenser la perte de rémunération.

Lors de sa rencontre avec le nouveau ministre de la fonction publique, Solidaires avait alerté celui-ci sur la nécessaire hausse générale des salaires des agent·es suite à la revalorisation du SMIC de 2%. Il y avait urgence à ce que des agent·es publics ne se retrouvent pas avec une rémunération en deçà du SMIC.

Solidaires avait par ailleurs indiqué au ministre que cette course systématique au rattrapage ne pouvait durer et qu’il était indispensable que de véritables mesures pérennes sur les carrières soient prises.

La réponse à notre alerte a été un pansement sur une jambe de bois.

Guillaume Kasbarian a en effet annoncé par le biais de la DGAFP qu’il ferait le strict minimum. Les agent·es concerné·es par l’Indemnité Minimum de Traitement bénéficieront d’une majoration de rémunération versée sous la forme d’une indemnité différentielle… de 0,06 euro.

L’État employeur, loin d’être exemplaire, se contente donc de coller au centime près au SMIC pour respecter la loi.

Mais tout cela ne répondra en aucun cas à l’enjeu salarial dans la fonction publique. Cela ne résoudra en rien les questions de tassements de grille, la problématique des bas salaires dans les premiers indices et l'absence de revalorisation.

A la prochaine revalorisation du SMIC, on en sera toujours au même point.

Le ministère ne peut pas parler d’attractivité quand il se refuse à une revalorisation générale du salaire des agent·es publics et quand il ne propose à ses agent·es les plus précaires que 6 centimes d’augmentation.

 

La plénière de la SRIAS n’a pas pu se tenir ce jeudi faute de quorum du côté de l’administration.

Pour les organisations syndicales dix OS sur treize étaient présents.

Pour l’administration deux représentants sur douze.

L’administration boycott donc la première convocation de la plénière du SRIAS.

Cette plénière va donc avoir lieu le 24 octobre.

Que de temps perdu pour les représentants des organisations syndicales qui sont sous le couvert d’un article 15.