Voici la liminaire de Solidaires lors de cette FS du 25 mars 2025 :

pdfliminaire.pdf

Ci-dessous l'ordre du jour :

 

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Pour information Madame Rombaut est la nouvelle Présidente de la Formation spécialisée de la DRFIP 76

Bonjour toutes et tous
 
Vous êtes conviés à l'Assemblée Générale de Solidaires Finances Publiques 76 le Vendredi 25 Aavril 2025 à partir de 8h30

Salle Micheline Ostermeyer 11 avenue Pasteur 76 ROUEN
 

Comme tous les ans un repas est proposé à l'issue de l'Assemblée générale, cette année il aura lieu AUX PAPILLES EN SEINE

Vous trouverez en pièce jointe  les indications relatives au repas

Une autorisation d'absence pour la journée est accordée par la DRFIP 76 - (à poser dans Sirhius   fonctions syndicales - Assemblée générale annuelle)

cette AG est ouverte à tous les agents de la DRFIP 76 (adhérent ou pas) 
 
VENEZ NOMBREUX !!!!
 

L’Union syndicale Solidaires Fonction publique dépose un préavis de grève pour les journées allant du 1er avril 2025 au 31 mai 2025 (de 0 h à 24 h).

Ce préavis concerne l’ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuel·les et auxiliaires des trois versants de la fonction publique et des établissements publics (y compris ceux présentant un caractère industriel et commercial), ainsi que les personnels titulaires et non titulaires de droit public exerçant leurs fonctions dans les sociétés anonymes, les GIP et les établissements d’enseignement privé.

Ce préavis concerne également tous les personnels travaillant dans les assemblées parlementaires.

Solidaires Fonction Publique dénonce les offensives incessantes contre la fonction publique dans son ensemble : réformes destructrices, attaques contre les droits des personnels, réductions des moyens matériels, suppressions d’emplois, transformations régressives des instances sociales.

Au-delà des réformes sectorielles, la loi de transformation de la fonction publique de 2019 a eu des impacts nocifs et destructeurs pour les droits des agent·es publics. Les conditions de travail continuent de se dégrader et la mise en place des Comités Sociaux dans les trois versants ne permettent plus d’agir comme il se doit notamment en ce qui concerne les conditions de travail. Les pertes de compétences des CAP (mobilité et promotions) issues de la LTFP génèrent opacité et arbitraire : elles doivent être rétablies.

La population a pu exprimer de manière très forte la nécessité d’avoir accès à des services publics de qualité partout dans les territoires.

Les agent·es publics sont au quotidien et spécialement lors des périodes de crise notamment bien souvent en première ligne. Et les services publics tiennent en grande partie grâce à leur investissement sans faille. Alors que les saisons qui se succèdent montrent les conséquences dramatiques du changement climatique, résultante d’un système économique productiviste prédateur sans regard sur ce qu’il entraîne (notamment la montée de émissions de CO2) le gouvernement persiste à n’annoncer aucun changement pour redonner enfin aux services publics (transport public, urbanisme…) les moyens de fonctionner correctement, tant en termes humains que budgétaires.

Des coupes budgétaires énormes et de nouvelles suppressions d’emplois ont été annoncées tant pour les politiques publiques que pour les ministères. Alors même que les exonérations sociales et fiscales et les aides publiques sont toujours distribuées aux entreprises sans éco-conditionnalité ni condition d’emploi, la fonction publique reste oubliée, abandonnée et apparaît à nouveau comme la variable d’ajustement budgétaire.

Aujourd’hui, les annonces d’effort de guerre se font aux dépens une nouvelle fois au détriment de la fonction publique et des services publics.

Les services hospitaliers, notamment d’urgence et de maternité, sont au bord de la rupture et ferment un peu partout. Cette situation ne peut durer et des recrutements massifs s’imposent. Les annonces ne sont suivies d’aucune modification concrète. Les crises se succèdent. L’Education nationale quant à elle risque de subir des suppressions d’emplois extrêmement importantes alors même que nombre d’élèves n’ont pas d’enseignant et que les conditions de travail se dégradent.

Beaucoup d’autres services publics sont eux aussi mis en difficulté.

Dans le même temps, les situations de répression antisyndicale se multiplient dans l’ensemble de la fonction publique. Cette situation doit cesser.

En l’absence de mesure générale prise durant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron couplée à une inflation qui continue d’accélérer et qui touche de manière très importante les produits de base, les rémunérations des agent·es publics sont toujours en souffrance.
Les primes parcellaires et injustes distribuées lors du premier quinquennat ne répondent en aucun cas à l’enjeu dans la fonction publique.

Les maigres revalorisations de 2022 et 2023 n’ont en rien comblé les difficultés des agent·es publics. L’absence de mesure salariale pour l’année 2024 est un signal très négatif et lourd de conséquences pour les agent·es publics qui ne saurait être maintenu. Nous réclamons une véritable revalorisation tant des carrières que des salaires, seuls à même de reconnaître l’implication indéfectible des fonctionnaires et leur niveau de qualification. A cet égard, l’accord égalité F/H de novembre 2018 doit faire l’objet d’une mise en œuvre concrète dans sa dimension salariale : à travail égal, salaire égal.

En 2024 les femmes ont continué à subir les temps partiels imposés, les carrières ralenties, les discriminations salariales tout comme les violences sexistes et sexuelles, y compris sur leur lieu de travail.

Solidaires Fonction Publique revendique notamment :

  • l’abrogation de loi du 6 aout 2019 de transformation de la Fonction Publique et de la réforme des retraites
  • l’arrêt immédiat des suppressions d’emplois ; c’est au contraire à des plans massifs de recrutements et de titularisations qu’il faut procéder ainsi qu’à la création de services publics dans tous les secteurs, dans tous les territoires pour répondre à l’ensemble des besoins de la population afin de réduire les inégalités sociales ;
  • l’abrogation de tout jour de carence
  • l’abandon de la diminution de l’indemnisation des arrêts maladies
  • de véritables mesures en matière de revalorisation salariale passant notamment par la revalorisation significative du point d’indice, mais aussi l’attribution d’un nombre de points d’indice identique pour toutes et tous (a minima 85), la reconnaissance des qualifications des agent·es publics par des grilles de carrière revalorisées et en particulier la revalorisation des carrières féminisées. Nous nous opposons à une « revalorisation au mérite » des agent·es publics.
  • le rétablissement de la GIPA
  • l’arrêt des mesures de sanction et de répression antisyndicale et la réintégration sans conditions des personnels qui en ont fait l’objet

Ce préavis est destiné à permettre à tous-tes les agents-es de la fonction publique d’exprimer et faire prendre en compte leurs revendications dans tous les domaines précités et de faire valoir leurs droits dans toutes les situations.

Face à l'absence de dialogue social et au refus de la DG d’entendre et de considérer les revendications des agent·es, Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques et F.O.DGFiP dénoncent des politiques menées au détriment des personnels et expriment notre colère face à la poursuite des suppressions d’emplois injustifiées et au mépris croissant envers les agent.es et leurs représentant.es.

 

Du jamais vu à la DGFiP !

Amélie Verdier , Directrice Générale de la DGFiP a ce matin au CSAR “emplois-budget” innové dans le mépris des représentantes et représentants du personnel. Nous avions en effet décidé de venir lire une déclaration liminaire intersyndicale et de ne pas siéger au vu de la thématique du CSAR et du dialogue social dégradé. Nous voyant debout, elle nous a invité à nous asseoir par “respect mutuel pour ses équipes” et si tel n'était pas le cas, elle ne nous permettait pas de lire notre déclaration ! Du jamais vu à la DGFiP ! La période est décidément inédite ! Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques et F.O.-DGFIP sommes donc partis !

Amélie Verdier aura beau s'ériger en arbitre des élégances, au regard de la situation des services et du mal-être des agentes et des agents et nonobstant le respect que nous portons aux équipes d'administration centrale, nous avons mieux à faire qu'à respecter les convenances. Le mépris c'est de réussir l'exploit de ne pas respecter deux fois la même promesse sur les emplois, de continuer à tailler dans les budgets et de prendre des décisions unilatérales. S'offusquer de notre liberté de ton n'y changera rien. Notre légitimité réside dans la confiance que nous portent les personnels.

 


Madame la Directrice générale,

Si nous sommes venus avant l’ouverture de ce CSAR « emplois-budget », ce n’est évidemment pas pour y siéger.

Les dernières déclarations en lien avec le contexte actuel ne laissent aucun doute sur une austérité qui va encore s’abattre dans des proportions inédites sur le monde du travail, la fonction publique et la DGFiP.

Aujourd’hui plus que jamais, les 550 nouvelles suppressions d’emplois sont pour nous illégitimes et sonnent comme une véritable provocation alors que 2025 avait été annoncée comme une année blanche en termes de suppressions d’emplois.

Infondées, à l’heure où la Cour des Comptes souligne que le déficit se creuse du fait d’une contraction conséquente des recettes.

Elles sont inacceptables par des personnels épuisés, démotivés mais qui continuent tant bien que mal de tenir la maison et n’ont droit qu’à quelques mots de félicitations en guise de reconnaissance. Elles vont fragiliser, une fois de plus, une fois encore, une fois de trop, l’exercice de nos missions et accentuer la dégradation des conditions de travail des personnels.

Il est donc pour nous inenvisageable d’être associés de quelque façon que ce soit à ces politiques de réduction des moyens alloués à la DGFiP. Désormais, qui plus est, ce point est inscrit à l’ordre du jour, ici et dans les CSA locaux, pour simple information comme si la question de l’emploi était désormais devenu un sujet accessoire ou secondaire alors qu’elle est au coeur de toutes nos problématiques. Jusqu’à quand continuera-t-on d’adapter l’exercice de nos missions aux moyens qu’on nous refuse au nom de l’exemplarité, de la responsabilité, du contexte sanitaire, de la compétitivité, de la stabilité et demain peut être au nom de l’effort de guerre ?

Outre le ridicule d’un Gouvernement qui feint de s’interroger publiquement sur ce que font les différentes administrations, nous n’attendons pas grand-chose de positif des résultats d’une énième revue des dépenses dont les résultats doivent être remis ces jours-ci. Si au moins celle-ci pouvait être enfin l’occasion de mettre en avant la diversité et la richesse des métiers de la DGFiP trop souvent réduite à la partie visible de ses attributions fiscales.

Si nous sommes venus aujourd’hui, c’est donc également pour vous exprimer notre colère :

  • Colère face à une prétendue stabilité dont on sait désormais qu’elle n’est que la continuation de politiques publiques qui affaiblissent depuis des décennies le service public et continuent à être déroulées à la DGFiP contre les agents qui n’en peuvent plus.
  • Colère face à une bien curieuse conception du dialogue social. Lors de votre prise de fonction il y a 1 an, vous nous aviez assuré de votre attachement à un dialogue social respectueux et constructif. Force est de constater que nous n’avons pas la même définition d’un dialogue social respectueux et constructif.

Est-ce respectueux et constructif que la présidente de la FSR méprise les représentantes et représentants de l’instance, leur coupe la parole et décide unilatéralement de ce qui doit être ou non discuté ?

Est-ce respectueux et constructif de refuser obstinément à cette instance, l’impulsion d’une stratégie nationale pour améliorer la politique de santé, de sécurité et des conditions de travail à la DGFiP et de prendre à la légère les trop nombreux suicides de nos collègues. ? Il n’est en particulier pas entendable que l’administration réfute d’emblée tout lien avec le travail, y compris lorsqu’un événement dramatique se déroule sur le lieu de travail

Est-ce respectueux et constructif quand nous apprenons sur Ulysse, à l’occasion de vos vœux, la mise en place du concours national à affectation locale suivi d’un GT vide d’informations ?

Est-ce respectueux et constructif d’imposer la fin des mouvements locaux pour les cadres A via une note fin janvier, alors que ce sujet n’était pas à l’ordre du jour du GT ni même des LDG qui on été présentées en CSAR ?

Est-ce respectueux et constructif de ne répondre à aucune des interpellations des organisations syndicales ?

Est-ce respectueux et constructif de ne pas disposer avant son ouverture des éléments d’informations complémentaires qui vous ont été demandés à l’occasion de ce CSAR ?

Est-ce respectueux et constructif quand le DGA dénigre allègrement, dans toutes les directions locales où il se déplace, la communication des organisations syndicales ?

Est-ce enfin respectueux des personnels de multiplier les mesures restrictives de remboursement de frais de déplacement et notamment pour tout ce qui a trait aux actions de formation ou qui motive la remise en cause subreptice des équipes départementales de renfort ?

Non ! Le passage en force des réformes accentuant la dégradation des conditions de travail, impactant tant nos vies professionnelles et personnelles est inacceptable !

Si pour vous un dialogue social respectueux et constructif se traduit par un rouleau compresseur de réformes dont vous avez la charge de nous informer, en faisant fi des impacts sur les agents et le service public, alors ce sera désormais sans nous !

Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques, F.O.DGFiP, sont attachés au service public et à représenter les agentes et les agents qui le rendent tous les jours. Ils méritent plus de considération dans les politiques qui sont menées. Ils méritent davantage de respect. Cela passe aussi par l’écoute de leurs représentants syndicaux et que les instances ne servent pas simplement à l’administration de considérer que la formalité du dialogue social est satisfaite.

Il vous arrive, Madame la Directrice Générale, de déplorer notre absence dans les instances dites de dialogue mais pour le dire comme La Rochefoucauld : « Il faut écouter ceux qui parlent si on veut en être écouté. »

Un proverbe français nous rappelle aussi qu’à l’approche de l’orage : « quand il tonne, il faut écouter tonner. »