Après le choc qu’a constitué l’annonce des opérateurs retenus, vient la période de leur communication et des démarches à réaliser par les agentes et les agents. Les premiers webinaires d’Alan et de GMF sont poussifs et les explications des directions, notamment lors des accueils de rentrée, très approximatives.
La communication de la MGEFI, d’abord dirigée vers les ayants droits et les retraités, hors du champ obligatoire du contrat, s’adresse à présent aux actifs et peut semer le trouble.
Ainsi tous les agents devront résilier leur contrat santé et prévoyance même s’ils relèvent du référencement d’ici le 31 octobre 2025.
L'accès au logemet : l'acton sociale a la possibilité d'actionner le contingent préfectoral.
Par ailleurs, la SRIAS, s’est doté des 2 dispositifs de logements temporaires pour répondre aux besoins des personnels. Une convention avec les gîtes de France qui concerne : · Les agents nouvellement affectés en Seine Maritime, à la suite d’une réussite de concours ou d’une mutation professionnelle, et en recherche d’un hébergement dans un délai contraint du fait de la date de leur prise de poste. · Les agents (et retraités) brutalement placés face à une situation sociale personnelle et financière difficile. Sur rédaction d’un rapport social, il y a une possibilité d’accueil de la famille allant jusqu’à 3 mois avec une prise en charge pouvant aller jusqu’à 90% du loyer par la SRIAS. Le dispositif « chèques nuitées » reprend les situations ciblées ci-dessus et permet la prise en charge de nuitées d’hôtel (jusqu’à 31).
La convention France victime :
Depuis 2022, le service social a passé une convention nationale avec le réseau d’associations France Victime. L’objectif est de permettre à un agent ayant subi une infraction pénale (ex : violences volontaires ou involontaires, harcèlement, agression sexuelle, menaces, vol, etc. …) au travail ou dans sa vie privée, de bénéficier du soutien de l’association la plus proche de chez lui ou de son lieu de travail. Cette situation peut avoir généré chez lui un choc psychologique (il est angoissé, revoit des images de l’événement, a du mal à dormir, éprouve un sentiment de malaise ou d’insécurité, etc…), ou des questions sur les actions qu’il pourrait engager (ex : un dépôt de plainte / une audience est prévue au tribunal : quels sont ses droits en tant que victime / indemnisation de son préjudice etc. …). Après évaluation des besoins et avec l’accord de l’intéressé, l’assistant de service social saisira alors France Victimes, afin d’apporter à la personne concernée (agent, encadrant) un soutien adapté, ainsi qu’à ses proches le cas échéant.
Les aides pécuniaires :
Afin d’aider à la résolution des problèmes financiers des agents et pensionnés, les ASS peuvent mobiliser le dispositif d’aides pécuniaires et de prêts sociaux. Ce dispositif est indispensable pour soutenir les agents confrontés à des situations difficiles et complexes. D’autant que bien souvent, ils sont « hors barèmes » des dispositifs de droit commun. Toutes les demandes sont soumises à une évaluation sociale et budgétaire approfondie et s’inscrivent dans un projet global. Elles sont établies à partir d’une évaluation sociale et budgétaire de la situation faite par l’ASS, qui formule une proposition chiffrée ou un avis défavorable. Pour valider l’opportunité de la demande, le dossier est ensuite soumis à la conseillère technique régionale. En cas de décision favorable, elle adresse la décision à la Structure Régionale d’Appui (SRA) pour la mise en paiement. Le dispositif d’aide financière est un outil d’intervention du service social qui recouvre : • L’aide pécuniaire Son montant maximum est fixé à 3000 euros par agent et par an. Le service social peut utiliser toute l’enveloppe lors d’une demande, où la fractionner. • Le prêt social, est un prêt sans intérêt qui peut être accordé jusqu’à 3000 euros par agent. Les modalités de remboursement sont étudiées avec l’assistante de service social afin qu’elles soient en corrélation avec la capacité de remboursement de l’agent (remboursable en 75 mois maximum). • L’aide au sinistre immobilier d’un montant de 2000 euros maximum. • Le secours alimentaire, qui est une aide d’urgence, de 150 euros au maximum renouvelable. Ces prestations ont un caractère facultatif, ponctuel. Elles peuvent être cumulées entre elles.
Après consultation de ses sections, Solidaires Finances Publiques appelle l’ensemble des agentes et agents des Finances publiques à être en grève dès le 10 septembre.
Cette date est plus que jamais une nécessité, y compris après l’annonce d’hier d’engager la responsabilité du gouvernement le 8 septembre prochain. En effet, le 1er ministre n’est aucunement revenu sur le fond de sa politique consistant à réduire massivement les dépenses publiques, mettre à mal notre modèle social, nos services publics et notre sécurité sociale.
L’austérité, les politiques fiscales favorisant les plus grandes entreprises et les plus fortunés restent au cœur de son projet budgétaire, et ce au détriment de la majorité de la population.
Notre administration va continuer à subir les coupes budgétaires via de nouvelles suppressions d’emplois, comme l’ensemble de la fonction publique, avec le non remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite.
Pour Solidaires Finances Publiques, le budget est une question avant tout citoyenne. C’est dans ce sens que nous devons nous mobiliser le plus largement possible et dans l’unité la plus grande.
Imposons dans la rue un budget de justice fiscale, sociale et environnementale !