Cette semaine, les agents de la DDFiP du Tarn ont poursuivi leurs actions. Lundi 4/2, le CFiP de Castre était bloqué. Mardi 5/2, nous étions 31,82 % en grève, alors que certains d'entre nous cumulaient déjà plusieurs jours de grève. Nous étions présents dans les manifestations, à Albi, et même à Paris ! Jeudi 7/2, une nouvelle action était menée devant le CFiP de Castres. A cette occasion, la Direction s'est une nouvelle fois illustrée : un cadre A++ s'en est pris physiquement à un collègue qui accrochait une banderolle ! Ils ont ensuite passé la matinée à jouer au portier...
Par nos actions, nous obtenons des résultats !
Tout d'abord, les médias restent très attentifs et continuent à nous solliciter. Cette semaine, nous avons vu notamment un débat s'établir par voie de presse entre le Directeur qui disait sa satisfaction sur la mise en oeuvre du Prélèvement A la Source : un non événement selon lui, et la réaction des collègues, scandalisés de lire pareils mensonges. Un échange qui n'a pas échappé à Bercy, puisque la rumeur, bien informée, rapporte que le cabinet du ministre a pris la peine d'appeler notre DDFiP ! Nous avons également donné des interviews pour Chérie FM et pour Radio R' d'Autan (journal du 7/2).
Ensuite, notre niveau de mobilisation interroge : pourquoi à la DDFiP du Tarn plus qu'ailleurs ? Peut-être parce que nous avons connu 7 fermetures de trésoreries en 2 ans, parce que le SPFE unique est fait du point de vue physique, parce que nous n'avons déjà plus que 2 SIE... Bref, pour nous, "bâtir un nouveau réseau" a déjà un sens sans équivoque : il s'agit bel et bien d'une entreprise de démolition, dont agents et usagers font les frais. Notre réaction est donc observée de près et nous pouvons être fiers de nos actions. La tension monte, le DDFiP de Vendée lache des informations... Il nous faut poursuivre !
Nous continuons donc à mobiliser, la semaine prochaine, par différentes actions : présence devant les CFiP d'Albi et Castres et distribution de tracts pendant les plages variables, courrier aux élus envoyé et rencontre avec le sénateur Thierry Carcenac lundi, appel à la grève pour le jeudi 14 février.