Tout d'abord, j'espère que vous et vos proches vous portez bien.

Il fallait s'y attendre, l'épidémie progresse et le Tarn enregistre de plus en plus de cas. Un collègue du CFiP de la Rue du Roc à Albi est hospitalisé pour un cas avéré de covid-19. Plusieurs suspicions ont, par ailleurs, conduit la Direction à fermer le SIP d'Albi et le site de Mazamet.

Alors, que faire ? Une bonne partie de nos missions sont et restent prioritaires, il faut donc pouvoir maintenir une activité minimale de veille et de suivi pour ces services. Depuis le début de la semaine dernière, Solidaires Finances Publiques pousse la Direction à réduire toujours plus le nombre de personnes encore présentes sur les sites. Hier, M. Galvain nous indiquait qu'une "centaine" d'agents sont encore physiquement présent en même temps (il y a des rotations) dans les services tarnais, ce qui représente environ 21% de nos effectifs. En comparaison avec les autres directions, il semble qu'il soit difficile de fonctionner avec moins d'agents. 

Difficile, mais pas impossible ! Comme nous l'écrivions, notre administration a pris beaucoup de retard au départ dans la mise en œuvre du Plan de Continuité de l'Activité. Si la situation s'est stabilisée en fin de semaine dernière, le manque d'anticipation se fait encore sentir dans le déploiement en télétravail (manque de PC portables, difficultés de réorganisations…). Nos informaticiens travaillent d'arrache-pied à configurer des PC portables pour justement permettre de sortir des collègues des services. 

De plus, M. Galvain, devant notre insistance, s'est engagé à faire une nouvelle analyse de l'activité afin de vérifier le caractère prioritaire de celle-ci.

Enfin, certains d'entre vous s'interrogent certainement sur les mesures mises en œuvre pour les cas "suspects". A notre connaissance, il n'y a pas de protocole officiel pour la DGFiP. Pour éviter la contagion, il faut placer en "quatorzaine" les collègues ayant directement côtoyé ledit cas suspect. Pour les agents restant sur le site et n'ayant pas été en contact, l'application stricte des consignes barrière, notamment le lavage régulier des mains, doit suffire à les protéger.

En conclusion, je vous invite une nouvelle fois à nous faire part de toute difficulté : si vous jugez qu'il y a encore trop d'agents dans les services, que certains ne sont pas sur des missions prioritaires, bref qu'il y a encore des marges de progression, faites-nous en part ! C'est en réduisant au minimum le nombre de contacts humains journaliers, en veillant à l'application des consignes sanitaires et au respect des mesures de confinement que, toutes et tous ensemble, nous participons à lutter contre la propagation du virus. Chacun peut jouer un rôle dans la protection du collectif !