Jour J atteint ! Et déjà pas mal de monde dans les services. Les plans remis par les chefs de service doivent permettre, en théorie, de respecter les distances minimales entre collègues. Pour rappel, un agent doit disposer d’un espace de travail de 4m² sans vis-à-vis.

Bien entendu, les gestes barrières doivent être scrupuleusement respectés : lavage très régulier des mains au savon, ou à défaut, au gel hydroalcoolique, éternuer ou tousser dans son coude, se moucher avec un mouchoir à usage unique et jeté immédiatement après, nettoyage régulier des surfaces de travail et des photocopieuses... Si ces gestes sont désormais bien connus des collègues qui sont venus en présentiel durant toute cette période de confinement, ils sont loin d’être des gestes réflexes pour celles et ceux qui vont reprendre le chemin du travail. Nous appelons donc à la plus grande vigilance et à la solidarité sanitaire entre collègues !

Un geste de protection attire plus particulièrement l’attention : l’aération des locaux. Celle-ci doit être très régulière : au moins trois fois par jour : une fois le matin en arrivant, une fois à la pause méridienne, et une fois le soir avant que le dernier collègue ne soit parti.

Cette précaution permet de rappeler quelques règles de mathématiques ; les distanciations sociales représentent la sécurité en deux dimensions, l’aération représente la sécurité en trois dimensions, En effet, ce satané virus peut survivre quelques temps dans l’air ambiant, et peut ainsi s’accumuler dans un local non ventilé ou aéré régulièrement.

Et ne comptez pas que sur les éternuements des collègues pour vous alerter ! Nous rappelons que la plupart des personnes contaminées sont asymptomatiques…

En résumé, si vous constatez que les règles de sécurité ne sont pas-ou mal- respectées, faites-le nous savoir IMMÉDIATEMENT.

L’intersyndicale a déposé un droit d’alerte collectif auprès du Directeur, ce qui constitue le préalable d’un droit de retrait potentiel.

Notre département fait partie de ceux qui ont été les moins touchés par ce virus ; il nous appartient à toutes et tous que cela perdure dans le temps. Les alertes de clusters récents (Dordogne, Vendée) démontrent que nous n’en avons pas fini avec ce danger.

« La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres ». Si quelqu’un peut considérer qu’il a la liberté de se contaminer, il n’a pas celle de contaminer les autres !

Solidaires nous sommes, solidaires nous devons rester. Face à cette épidémie, l’égoïsme n’a pas sa place !

pdfDroit_dalerte_intersyndical_à_compter_du_11_mai_2020.pdf