Il n'aura échappé à personne que les masques auront été les grands absents du confinement, sauf pour nos dirigeants.

Tous sont apparus dans les médias parés de cet attribut magique bien pratique pour ne pas dévolier leur sourire moqueur alors qu'ils nous promettaient que rien ne serait plus comme avant.

On allait voir ce que l'on allait voir ! Une société plus solidaire, proche de celles et ceux qui ont été (et sont encore) en première ligne : caissières et caissiers, soignantes et soignants,tous ces gens "qui ne sont rien", dont nous autres, les fonctionnaires, faisons partie.

Et puis le 11 mai est venu, les masques sont apparus, et nous voyons désormais le sourire narquois et les coups de bâtons reçus... Car chez nos dirigeants, les masques ont disparu.

Congés outragés, congés bafoués !  Jusqu'à 10 jours confisqués, les jours fractionnés vaporisés et les jours de reports engloutis. Les premiers de cordée seraient-ils jaloux de l'efficacité des petites gens ? Car force est de constater que ce n'est pas leur travail qui s'est révélé utile dans cette crise. La méritocratie se juge sur les actes, pas sur la place occupée sur l'échelle sociale.

Alors méfiance ! Il semblerait que nos hauts fonctionnaires n'aient pas apprécié d'avoir été mis de côté pendant près de 60 jours sans qu'ils aient manqué à qui que ce soit ! S'il sont inutiles en temps de crise, ce n'est pas une raison pour se défouler sur leurs "collaborateurs" !

Et face à leurs postillons perfides, il nous faudra plus qu'un masque pour les arrêter.

A bon entendeur...