Pour un budget de justice fiscale et sociale
Les orientations budgétaires pour 2026, présentées le 15 juillet par François Bayrou, cumulaient les régressions sociales et les attaques contre le monde du travail, les retraités et les malades : suppression de deux jours fériés, suppressions massives d’emplois dans la fonction publique, gel des rémunérations des agents publics, des retraites et des prestations sociales, doublement des franchises médicales, remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Après le million de manifestants dans la rue le 18 septembre, l’absence de réponse à l’ultimatum de l’ensemble des organisations syndicales et les pistes qui fuitent dans la presse démontrent qu’elles sont loin d’avoir été abandonnées.
Les services publics et les fonctionnaires seront, une fois de plus, la cible privilégiée des politiques austéritaires. À la DGFiP, 550 suppressions d’emplois supplémentaires sont projetées pour 2026 puis 600 pour 2027 avant même application de la suppression d’un fonctionnaire sur 3.
Refusons que la DGFiP soit une fois encore sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire.
Gouvernement ou pas, peu importe ! c’est le cap et les politiques menées qu’il faut changer ! Et sans notre mobilisation, sans la mobilisation de toutes celles et ceux qui vivent de leur travail, ce seront encore les fonctionnaires, les salariés, les retraités et les privés d’emplois qui subiront ces coupes budgétaires. Les sacrifices ça suffit !
La construction d’un autre budget, porteur de justice fiscale et sociale reste impérative et possible. La colère sociale doit plus que jamais être entendue.
Nos organisations syndicales exigent :
- Des moyens budgétaires suffisants pour exercer nos missions de service public
- L’arrêt des suppressions d’emplois à la DGFiP
- Une revalorisation significative des rémunérations des agents publics
- L’abrogation du jour de carence et de la baisse de 10 % des rémunérations pendant les congés maladies
- L’abandon de l’année blanche et la revalorisation des pensions de retraites et des prestations sociales
- L’abandon du recul de l’âge de la retraite à 64 ans
- Une véritable justice fiscale avec une hausse de la taxation des hauts revenus
- L’arrêt des aides massives aux entreprises sans contreparties
Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques, F.O.-DGFiP et l’alliance CFDT/CFTC Finances Publiques appellent les agentes et agents à se mettre massivement en grève et à participer aux manifestations le 2 octobre. Ensemble, cette journée sera déterminante pour gagner sur nos revendications et montrer notre détermination !
LE 2 OCTOBRE, TOUTES ET TOUS PLUS NOMBREUX EN GRÈVE ET DANS LA RUE
À la suite du 10 septembre 2025, l’intersyndicale DGFiP appelle l'ensemble des agentes et des agents à une nouvelle journée de mobilisation le 18 septembre 2025.
Solidaires Finances Publiques Guyane vous invite à rejoindre les lieux de rassemblement :
Cayenne - 8h au rond point de Suzini - Arrivée devant le centre des impôts
Kourou - 9h devant la Mairie
Saint-Laurent du Maroni - 9h rond point du Marché - Arrivée au CHOG
Saint-Georges - 9h rond point de la Mairie
Mobilisons-nous pour nos emplois, nos missions, nos droits et nos salaires !
Imposons un budget de justice fiscale et sociale
Les orientations budgétaires pour 2026, présentées le 15 juillet par François Bayrou, cumulaient les régressions sociales et les attaques contre le monde du travail, les retraités et les malades : suppression de deux jours fériés, suppressions massives d'emplois dans la fonction publique, gel des rémunérations des agents publics, des retraites et des prestations sociales, doublement des franchises médicales, remise en cause de la 5ᵉ semaine de congés payés... Les services publics et les fonctionnaires sont une fois de plus la cible privilégiée des politiques austéritaires. À la DGFiP, 550 suppressions d'emplois supplémentaires sont projetées pour 2026 puis 600 pour 2027 avant même application de la suppression d'un fonctionnaire sur 3.
Refusons que la DGFiP soit une nouvelle fois sacrifiée sur l'autel de l'austérité budgétaire.
La chute du gouvernement Bayrou ne résout rien. Peu importe le visage, c'est le cap et les politiques menées qu'il faut changer ! Et sans notre mobilisation, sans la mobilisation de toutes celles et ceux qui vivent de leur travail, ce seront encore les fonctionnaires, les salariés, les retraités et les privés d'emplois qui subiront ces coupes budgétaires. La construction d'un autre budget, porteur de justice fiscale et sociale est impérative. La colère sociale doit être entendue.
Nos organisations syndicales exigent :
- Des moyens budgétaires suffisants pour exercer nos missions de service public
- L'arrêt des suppressions d'emplois à la DGFiP
- Une revalorisation significative des rémunérations des agents publics
- L'abrogation du jour de carence et de la baisse de 10 % des rémunérations pendant les congés maladies
- L'abandon de l'année blanche et la revalorisation des pensions de retraites et des prestations sociales
- L'abandon du recul de l'âge de la retraite à 64 ans
- Une véritable justice fiscale avec une hausse de la taxation des hauts revenus
- L'arrêt des aides massives aux entreprises sans contreparties
Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques, F.O.-DGFiP et l'alliance CFDT/CFTC Finances Publiques appellent les agentes et agents à se mettre en grève et à participer aux manifestations le 18 septembre.
Ensemble, faisons de cette journée un succès pour porter nos revendications et montrer notre détermination !
Après la chute du gouvernement Bayrou, la nomination de Sébastien Lecornu comme premier ministre est un message clair pour la majorité de la population : rien ne changera sur le fond ! Avec ce choix, Emmanuel Macron refuse une nouvelle fois d’entendre la colère sociale qui s’exprime depuis plusieurs semaines.
Le 10 septembre a été une très belle première journée où, sur l’ensemble du territoire, par l’action, les blocages, les rassemblements et la grève, de très nombreux et nombreuses salarié·es, précaires, retraités, jeunes ont fait entendre leurs revendications pour que la justice fiscale, sociale et environnementale soit enfin au centre du futur budget 2026. Et les agentes et agents des Finances publiques étaient également partout sur le territoire pour se faire entendre.
Le budget 2026 ne doit pas être celui de l’austérité. Pour Solidaires Finances Publiques, il est temps de renforcer les services publics, notamment celui de la DGFiP, pour que nous puissions exercer l’ensemble de nos missions partout sur le territoire. Nous refusons de subir à nouveau ces suppressions de postes qui viennent, années après années, dégrader nos conditions de travail. Nous refusons de payer les conséquences d’un budget d’austérité injuste. Nous exigeons le dégel du point d’indice, le retour de la GIPA, la revalorisation de nos rémunérations, des moyens humains et matériels suffisants pour pouvoir continuer à exercer nos missions de service public dans de meilleures conditions.
Le 18 septembre, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle l’ensemble des salariés, des fonctionnaires à être massivement en grève et dans les manifestations. Cette journée sera importante pour faire entendre encore plus fort nos revendications et imposer d’autres choix. Refusons la résignation et entrons dans l’action.