Pour cet envoi des actualités syndicales locales de la section Solidaires Finances Publiques du mois de juin, nous débuterons sur l'absence de transparence qui prévaut désormais dans le cadre des mouvements locaux de mutation.
Non seulement du fait de la suppression des CAPL de mutation mais également par l'attitude du DDFiP de l'Aude.
En effet, la section avait demandé quel dispositif était prévu pour les mouvements du 1er septembre (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/199-la-section-solidaires-finances-publiques-demande-la-transparence-sur-le-prochain-mouvement-de-mutation-local.html), en particulier la publication au préalable des tableaux de classement et une réunion d'information a postériori des représentant(e)s du personnel.
Un fin de non-recevoir ayant été opposée (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/203-solidaires-finances-publiques-11-exige-le-respect-des-regles-de-transparence-pour-les-mutations-locales-du-1er-septembre.html) au mépris des règles ministérielles et celles de la DGFiP, nous conseillons vivement à l'ensemble des agent(e)s ayant sollicité une mutation de demander la communication des tableaux de classement poste par poste.
Nous accompagnerons par ailleurs tout recours d'agent(e)s s'estimant lésé(e)s.
Ce mépris pour les agent(e)s du département de l'Aude se constate également lors de chaque instance paritaire.
Le boycott de l'ensemble des organisations syndicales du Comité Technique Local (CTL) du 25 mai (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/200-boycott-du-ctl-du-25-mai-par-l-ensemble-des-organisations-syndicales.html) devrait pourtant interpeller le DDFiP sur le prétendu "dialogue social" dans le département de l'Aude.
Force est en effet de constater que les droits des agent(e)s ne sont en rien respectés : les exemples des CTL du 18 mai (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/201-ctl-du-18-mai-encore-et-toujours-le-mepris-des-agent-e-s.html) et du 3 juin (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/206-ctl-du-3-juin-2021-encore-un-deni-de-democratie.html) le démontrent amplement.
Par conséquent, la seule alternative reste le combat et la résistance aux contre-réformes imposées unilatéralement.
Résistance par la réouverture de la "perception autogérée de Capendu" : voir les articles parus au niveau national dans le Journal des Cercles (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/202-reouverture-de-la-perception-de-capendu-l-article-paru-dans-le-journal-des-cercles.html) et l'Unité (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/204-la-reouverture-de-la-perception-de-capendu-a-l-honneur-dans-l-unite-de-juin.html).
Résistance par le refus de voir nos missions entièrement abandonnées et externalisées : voir également l'article diffusé sur le site d'ATTAC pour ce qui concerne le secteur public local (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/205-abandon-des-missions-du-secteur-public-local-un-article-paru-dans-attac.html).
Il est vrai que nos actuels dirigeants doivent leur position davantage à leur conformisme et leur soumission qu'à leur propension à défendre le service public des Finances.
La section Solidaires Finances Publiques sera le fer de lance de l'intersyndicale pour permettre l'exercice de l'intégralité de nos missions avec des agent(e)s formé(e)s et en nombre suffisant pour les assurer au profit de l'ensemble de nos concitoyens.
D'ores et déjà, des actions audacieuses et novatrices sont programmées pour ce faire.