Comme vous le savez, la loi imposant le passe sanitaire, donc la vaccination obligatoire, a été votée par le Parlement et sera promulguée dès l’avis du Conseil Constitutionnel (si favorable) prévu le 5 août.
Afin de s’opposer à ces mesures gravement attentatoires à nos libertés, un rassemblement citoyen sera organisé à Carcassonne, square André Chénier, samedi 31 juillet, à 14H30.
Pour les agent(e)s des Finances Publiques, cette loi signifie d'ores et déjà que celles et ceux exerçant leurs fonctions au sein d’un hôpital pour le compte d’une trésorerie hospitalière devront présenter un passe sanitaire valide jusqu’au 15 septembre, puis un certificat de vaccination à compter de cette date.
Faute de quoi, leur traitement ne sera plus assuré...
Soyons patients, à n’en pas douter viendra bientôt la même obligation pour les agent(e)s chargé(e)s de l’accueil, ce n’est qu’une question de temps...
Toutefois, le DGFiP, monsieur Jérome Fournel, indiquait récemment que cette mesure relève avant tout du « bon sens ». Nous avons connu notre « cher » DGFiP moins disert pour invoquer le « bon sens » lorsqu’il s’agissait de défendre le service public des Finances de proximité ou les conditions de travail des agent(e)s des Finances Publiques…
Pour marquer notre opposition à ces dispositions de « bon sens », nous rétorquerons donc quelques faits avérés sur le sujet, qui seront sourcés pour éviter de prêter le flanc aux accusations de « complotisme » qui sont la défense misérable de celles et ceux qui n’ont aucun argument à opposer.
- Même vacciné, il est possible d’attraper la Covid. C’est ainsi qu’en Israël, l’ancien directeur général de la santé a déclaré que 40 à 50 % des nouveaux cas concernaient des personnes vaccinées avec Pfizer (« Covid-19 : les vaccinés représentent 40 % des nouveaux cas en Israël » - Le Monde – 9 juillet 2021).
- Même vacciné, il est possible de contracter une forme grave susceptible d’entraîner la mort. Au Royaume-Uni, selon les données de l'agence Public Health England publiée le 25 juin 2021, sur 117 personnes décédées du variant Delta, 50 avaient reçu deux doses et 20 avaient reçu une dose. Autrement dit, la majorité des patients positifs à ce variant qui sont décédés étaient vaccinés.
- Les vaccins majoritairement autorisés et utilisés en France sont encore en phase de test…
Les citoyennes et les citoyennes ont le droit de refuser d’être considéré(e)s comme des cobayes. À l’heure actuelle, la fin des essais est ainsi fixée au 27 octobre 2022 pour le vaccin Moderna et au 2 mai 2023 pour celui de Pfizer (« Covid-19 : les essais de phase 3 des vaccins sont-ils terminés « depuis des mois », comme l’affirme Olivier Véran ? » - Le Monde – 8 juillet 2021).
- Rendre la vaccination obligatoire à l’ensemble de la population compte-tenu de cette situation et des incertitudes qu’elle implique est parfaitement irresponsable. Le Comité Consultatif National d'Éthique (CCNE) a ainsi fait part de ses plus vives réticences concernant l'étendue de la vaccination aux adolescents sans être pour autant entendu (« Vaccination des adolescents : le Comité d’éthique « regrette » la rapidité de la décision » - Le Figaro – 9 juin 2021).Dans son avis publié le 9 juin 2021, le CCNE estime en effet que le bénéfice individuel tiré de la vaccination est «limité pour la santé physique» puisque les formes graves de l'infection sont rarissimes chez les moins de 18 ans, stigmatise le faible recul sur la « «sécurité de ces nouveaux vaccins chez l'adolescent» et évoque aussi la nécessité « de prendre en compte également le consentement de la personne mineure».
L’injection d’une substance dans notre corps, quelle qu’elle soit, doit plus généralement faire l’objet du dit consentement, adolescent ou adulte. Tel n’est pas le cas dans cette loi qui impose à l’ensemble de la population l’obligation de vaccination, sous peine de perdre qui son emploi, qui son traitement, qui sa vie sociale, etc.
Une politique de santé publique digne de ce nom et de l’enjeu de la syndémie de Covid-19 devrait cibler les personnes fragiles, qu’il est nécessaire de faire bénéficier d’une protection appropriée, en particulier grâce à une procédure de vaccination sécurisée.
Force est de constater que ce n’est pas la direction prise par ce gouvernement, loin s’en faut !
Pour dire non à la dictature sanitaire En Marche, les citoyennes et les citoyens doivent signifier leur opposition déterminée en manifestant partout en France dès samedi.
À Carcassonne, rendez-vous, toutes et tous, square André Chénier à 14H30, pour un rassemblement festif et une déambulation dans les rues de la ville.