Mardi 8 mars 2022 se déroulera la journée internationale pour la défense des droits des femmes.

Un petit historique, souvent occulté, s’impose sur l’origine de cette journée (source : « 8mars.info »).

Le 8 mars 1917 (le 23 février pour le calendrier grégorien), en Russie, à Petrograd (aujourd’hui Saint Pétersbourg), les femmes ouvrières manifestent en masse pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front, mais également la paix et la République.

2 millions de soldats russes sont déjà morts et la misère inimaginable de l’hiver russe de 1916-1917 entraîne ces femmes dans la rue.

Elles sont immédiatement rejointes par les ouvriers de l’usine Poutilov, les plus importantes de la ville et, en peu de temps, ce sont quelque 200 000 personnes en grève insurrectionnelle à Petrograd qui se réunissent.

Pour Trotski, « sans tenir compte de nos instructions, les ouvrières de plusieurs tisseries se sont mises en grève et ont envoyé des délégations aux métallurgistes pour leur demander de les soutenir. Il n’est pas venu à l’idée d’un seul travailleur que ce pourrait être le premier jour de la Révolution » (« Histoire de la Révolution russe » - Léon Trotski).

Des mesures favorables aux femmes visant à l’égalité avec les hommes seront prises pendant la période bolchevique suite à cette journée, notamment grâce à Alexandra Kollontaï, première femme au monde à faire partie d’un gouvernement : droit de vote (1917), encouragement du travail féminin, droit à l’éducation, à l’avortement (1920), garantie de garder son emploi durant la grossesse, égalité absolue des conjoints, congé de maternité, collectivisation des tâches ménagères, etc.

En 1910, la conférence internationale des femmes socialistes de 1910 appelle à l’organisation d’une « journée internationale des Femmes », officialisée par les Nations Unies en….1977 seulement.

La question des droits des femmes est donc indissociable de ceux des travailleurs et travailleuses.Il nous appartient, hommes et femmes, de soutenir les actions féministes du 8 mars.

Solidaires Finances Publiques appelle ainsi à Carcassonne à participer à la manifestation organisée Place Carnot à partir de 11H00 par le Collectif 11 Droits des Femmes avec un stand, des lectures, des chansons et un repas à partager sur place.

Par ailleurs, à 20H00, projection du film « rien à foutre » avec débat à l’issue (en pièce jointe).

Les 18 et 19 mars, des rencontres et lectures organisées par le centre Joë Bousquet (en pièce jointe)

Regrettons toutefois, que, pour ces 2 évènements, le passe vaccinal soit requis ce qui empêchera la totalité de celles et ceux qui sont intéressé(e)s d’y participer.

Enfin, le 9 mars, une exposition « Femmes » au centre social Max Savy, avec un vernissage à 17H30.

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