Audio-conférence DDFiP 18 du 24 avril 11h
Présentation du PCA par le DDFiP :
Présentiel :
Taux au 24/04 = 25,3%
Taux au 23/04 = 24,9%
Situation sanitaire :
1 cas avéré; 4 cas symptomatiques.
Camapgne IR :
La campagne démarre assez fort en terme d'appels téléphoniques et de e-contacts (la semaine du 20 au 24 avril est l'équivalent des 2 premières semaines de l'année dernière). La DDfiP n'est pas en situation à cette date de faire appel aux équipes de soutien.
Le DDfiP annonce ne pas avoir à ce stade de remontées d'agressivités de contribuables.
Déconfinement :
A ce jour, le Ministre délègue les modalités d'organisation au DG. Pas d'informations à ce stade.
Dispositifs de protection :
Livraison importante de gel hydro-alcoolique qui est en cours de distribution aux services.
Pour les masques, ceux-ci sont distribués aux trésoreries en contact du public pour la délivrance des bons de secours. Des masques seront fournis, dans la période actuelle, à des agents prenant les transports en commun. Le personnel de ménage (Berkani) en seront dotés. Les agents qui traitent le courrier également.
Télé-travail :
Une possibilité est ouverte d'étendre le télé-travail par la fourniture de boitiers TINY. Cette possibilité s'adresse prioritairement aux agents dont la santé est réputée "fragile".
Association des Maires de France : celle-ci aurait communiqué que la DGFiP n'est pas au rdv pour le délai de paiment des mandats (Dépense). Le DDFiP s'inscrit en faux sur cette assertion. Il indique vouloir défendre auprès des élus l'investissement des agents. (Pour nous, c'est la moindre des choses à faire!)
Prochaine audio-conférence le 28 avril 16h.
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Pétition contre le vol des congés et ARTT : Signez massivement!
https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/actions/3276-vol-par-ordonnance-la-petition.html
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Audio-conférence ministérielle du 24 avril 2020
Les Fédérations des Finances ont tenu le 24 avril une conférence téléphonique avec G. DARMANIN et O. DUSSOPT, appuyés par la DGFiP et la DGDDI, ainsi que par la Secrétaire Générale du Ministère.
Le sujet du jour est dorénavant clairement ce qui va (pourrait ?) se mettre en place pour le 11 mai et au-delà. Pour G. Darmanin, l’intention est le « retour à une forme de normalité progressive et sous conditions ». Il précise également qu’il faut que nous soyons « le plus rapidement possible opérationnels comme avant ». Certes… mais avec une pandémie et une crise sans précédent, qui n’est pas dissipée !
Il est également précisé que tout ceci est encore largement suspendu à des arbitrages interministériels qui donneront le « la » sur un très grand nombre de sujets. Et, en fait, énormément de choses ne sont pas encore connues. Le Premier Ministre devrait prendre la parole à partir de lundi, pour les différents secteurs (privé et public). On commencera donc à y voir plus clair ensuite.
Le Ministère retient 7 domaines dans lesquels il faudra travailler pour préparer la suite des opérations. Ceux-ci sont :
- la restauration collective,
- les transports,
- la garde d’enfants et la question des écoles,
- l’adaptation des locaux,
- les équipements individuels de protection,
- le télétravail,
- la doctrine en matière d’accueil du public,
Vaste(s) chantiers(s)…
On peut déjà observer que le travail sur les missions des services est plutôt renvoyé au niveau des directions.
L’ampleur du sujet est assez gigantesque. Même si le 11 mai n’est pas un aboutissement, mais plutôt le début d’une autre période, il est aussi évident qu’on peut difficilement envisager que tout soit prêt à la dite date.
Toutefois, il faudra avoir avancé le plus possible et avec des solutions convaincantes, car l’appréhension est palpable (et parfaitement légitime) chez un très grand nombre d’agents.
A ce jour, les réponses sur cet « après » sont très encore fragmentaires. A titre général, il est affirmé qu’il faudra éviter la concentration des personnels. Il est aussi affiché que le télétravail demeurera dans la panoplie des outils utiles. De même, la question des personnels les plus vulnérables en termes de santé fera l’objet d’une attention particulière. S’agissant des dispositifs tels que les ASA pour garde d’enfants et les ASA en général, il est encore trop tôt pour voir leur devenir. Ce type de points sera sûrement examiné à la lumière des dispositions politiques générales et de ce qu’on constatera dans les différents domaines énumérés ci-dessus. Et bien évidement, tout ceci devra avoir, comme critère d’évaluation premier, la protection des agents.
Pour SOLIDAIRES FINANCES, ce dernier point doit demeurer au centre de tout. Le 11 mai n’est pas un retour à la normale. Nous nous inscrivons dans une progressivité (d’ailleurs affichée par les plus hauts niveaux de l’exécutif soit dit en passant) et une prudence extrême, à laquelle le virus nous a « éduqués ».
En conséquence, nous prônons le maintien des dispositifs « spéciaux » mis en place pour gérer cette crise.
Sur ce point, nous demandons d’ailleurs un bilan sur le télétravail et sur tous les cas où ce dernier a été refusé. C’est aussi l’occasion pour nous de rappeler combien l’ordonnance sur le retrait des congés et RTT n’a pas fini de produire des effets désastreux.
Nous insistons sur le fait que le 11 mai ne peut être l’ouverture générale au public. Ce serait quasiment de l’inconscience. S’agissant de cette préoccupation, nous rappelons également la sensibilité extrême de la campagne pour l’impôt sur le revenu.
Bien évidemment, tous les métiers où le lien avec le public (Douane notamment) sont une donnée incontournable du quotidien devront faire l’objet d’un examen particulier.
S’agissant de l’ensemble des services du Ministère, nous demandons un suivi des locaux et un nettoyage, adaptés à la pandémie.
Enfin, dans le contexte que le pays et son administration traversent, la suspension des restructurations et autres réformes nous semble pleinement s’imposer.
Voici les quelques éléments que nous avons spécifiquement mis en avant au cours de cet exercice (assez inconfortable au demeurant) que constitue une conférence téléphonée.
En guise de conclusion, nous en profitons pour souligner que l’agent public, si décrié par certains, s’avère finalement structurant pour la société. Pour nous, c’est évidemment tout sauf une découverte. Pour d’autres, c’est peut-être plus… « nouveau » ! Et voilà maintenant qu’on met un certain empressement à le voir réoccuper normalement son poste (qu’il n’a d’ailleurs jamais complètement quitté). S’il n’était ce contexte écrasant et incertain, cela en serait presque savoureux, si on ose employer ce terme.
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