Motion du conseil syndical du 17, 18 et 19 décembre 2024
Le cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte le samedi 14 décembre, est sans doute l’un des plus grands cataclysmes météorologiques survenu ces dernières décennies sur le sol français.
Le bilan, même provisoire, est d’ores et déjà une catastrophe pour l’ensemble de la population de ce territoire, le plus pauvre de France.
Solidaires Finances Publiques exprime tout son soutien et sa solidarité envers les personnels de la DGFiP, leurs proches et plus largement l’ensemble de la population.
Le désastre actuel va aggraver une situation déjà alarmante pour la santé publique : la distribution d’eau, les problèmes d’électricité et le manque crucial d’infrastructures scolaires et hospitalières, de logements sociaux et centres d’accueil, mais également de personnels notamment de fonctionnaires. Situation aggravée par un manque réel d’investissements de l’État et des collectivités territoriales alors même que Mayotte est un département français depuis 2011.
Dans une telle situation, les habitantes et habitants sont livrés à eux-mêmes, notamment celles et ceux qui vivent dans les bidonvilles et qui seront sans doute les principales victimes de cette catastrophe.
Face à ce chaos, l’heure est à l’entraide, à la solidarité mais aussi à la reconstruction dans le vivre ensemble et le respect de toutes et tous. L’État ne peut plus laisser la population de Mayotte à l’abandon et doit assumer ses responsabilités de toute urgence !
Résultats de l'enquête syndicale: "L'impact de l'IA sur tes missions et conditions de travail à la DGFiP"
Aujourd’hui l’intelligence artificielle (IA) est partout, et la DGFiP ne fait pas exception. Dans notre administration elle impacte l’exercice des missions et des conditions de travail des agents et des agentes avec des conséquences sur le service rendu aux usagers et usagères.
Pour mieux mesurer et comprendre l’influence de ces technologies sur nos missions, notre organisation syndicale a envoyé un questionnaire au plus de 90 000 agent·es de la DGFiP. En effet qui de mieux concernés que les personnels qui utilisent au quotidien ces IA ?
Ce 4 pages fait la synthèse de cette enquête envoyée à plus de 90 000 agent.es de la DGFiP, un dossier plus complet suivra.