Solidaires Finances Publiques dénonce les multiples réformes qu’ont subies les missions de la sphère de Gestion Publique. Du NRP aux externalisations, elles n’ont eu pour conséquences qu’un affaiblissement de la qualité et de la proximité de nos missions de services publics ainsi que la dégradation des conditions de travail des personnels.

SGC-CDL

La mise en place des SGC implique une nouvelle concentration des services et des budgets. Elle conduit à une industrialisation du contrôle de la dépense et du recouvrement des recettes locales. Alors que le maillage des communes et des EPCI invitait au contraire à conserver une réponse de proximité individualisée, les SGC se retrouvent dans l’impossibilité d’exercer un accompagnement de la gestion au quotidien.
Solidaires Finances Publiques dénonce la dissociation de la gestion et du conseil aux collectivités locales.
L’absence d’architecture claire des relations entre les CDL, les comptables et les directions locales ne peut perdurer en l’état. L’efficacité d’une telle réforme de structure ne peut reposer que sur des relations interpersonnelles et du bon vouloir des différents protagonistes. Il devient urgent de préciser les interactions entre les uns et les autres.

Zéro Cash

La dégradation du service rendu aux régisseurs s’est accentuée avec le zéro cash. Solidaires Finances Publiques réaffirme son rejet total de la privatisation coûteuse, inutile et inefficace du maniement du numéraire. L’exécution du marché, passé avec la Banque postale, ne satisfait pas les régisseurs qui dénoncent une dégradation du service rendu. L’absence de contrôle contradictoire, la gestion erratique des discordances provoque de nouvelles difficultés pour les services comptables.

Amendes

S’agissant de la diversification et la multiplication des amendes, les trésoreries dédiées sont notoirement exsangues. L’arrivée des amendes douanières et plus encore, la généralisation des amendes forfaitaires délictuelles va accentuer les difficultés rencontrées par les agentes et les agents pour assurer un réel travail de recouvrement.

Gestion des hébergés

Par ailleurs, sur la gestion des hébergés notre inquiétude est grande face à la proposition figurant dans la synthèse du grand remue-méninges d’abandonner la mission de gestion des hébergés. Au-delà de l’intérêt financier pour les établissements d’accueil, l’exercice de cette mission par la DGFIP constitue une garantie essentielle pour un public particulièrement vulnérable. Pour Solidaires Finances Publiques, il s’agit bien d’une mission de service public d’intérêt général.

 

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