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Le 10 Mai dernier, suite à l'appel intersyndical à la grève et la mobilisation, la section Dordogne de Solidaires Finances Publiques a répondu présent.
Outre la grève qui aura vu 21,05% du personnel suivre l'appel, les militants de l'intersyndicale se sont mobilisés pour la tenue d'un guichet "FS/DGFIP" afin de sensibiliser les usagers au futur accueil des FS en comparaison de celui proposé, encore, à la DGFIP. Tout ceci devant les grilles fermées de la cité administrative de Périgueux, en effet, n'accueillant plus que sur rendez-vous pour l'après-midi, il faut bien veiller à ce que les contribuables ne viennent plus nous importuner ! L'action fut appréciée par les usagers, tant par ceux qui auraient trouvé porte close et qui eurent finalement leurs réponses, que par ceux fort désappointés par les grilles fermées sans explication malgré leur rendez-vous...
Ceci pour dénoncer aussi la récente réforme de l'accueil qui, à terme, risque fort de reléguer celui-ci aux seules FS. Une raison parmis les 50 de faire la grève !
La couverture presse, décevante malgré une bonne préparation :
https://www.sudouest.fr/economie/social/dordogne-pourquoi-les-agents-des-finances-publiques-se-sont-mobilises-2625929.php
https://www.dordognelibre.fr/2021/05/11/les-agents-des-impots-veulent-un-meilleur-service/
Périgueux le 12 janvier 2020
Aux agents de la DDFIP 24,
si nous étions directeurs nous vous adresserions les vœux suivants : « bonne année, bonne santé, merci pour votre investissement sans faille et votre docilité. Nous formons des vœux de poursuite des suppressions d’emploi, de disparition de nos missions et de poursuite de la pandémie qui jugule toutes formes d’opposition à notre politique ».
Mais non, nous sommes Solidaires Finances Publiques et si nous vous présentons bien naturellement nos vœux les meilleurs, dans les domaines qui vous sont chers, ils seront de nature très différente.
Nous étions convoqués le 07 janvier, puis à nouveau le 12 à un audio-CTL pour acter la suppression de 16 emplois en Dordogne en 2021 et 1792 à la DGFIP. Pour rappel, selon les documents de travail fournis 19 239 suppressions depuis 2012. C’est dire…
Conséquences inéluctables : organisations, réorganisations et donc le funeste NRP. Oui le NRP n’est que la conséquence de ces suppressions et non la pseudo-modernisation de la DGFIP.
L’impact sur les agents est terrible, nous voyons au quotidien des agents en souffrance, physique et morale. Dans certains sites on parle pudiquement de « craquage ». Non ce n’est pas du « craquage », ce sont simplement des collègues qui souffrent de voir la DGFIP se mourir, de voir la haute hiérarchie défendre et accompagner le délitement de notre administration sans réagir, qui souffrent simplement d’être abandonnés en rase campagne. Le NRP passe et les collègues doivent se débrouiller pour que cela marche, ou pas…
Alors oui nous boycottons ce CTL qui entérine la disparition de 16 emplois.
Aujourd’hui pas de liminaire mais une adresse aux agents de la DDFIP 24. A quoi bon lire une liminaire en audio ? D’habitude nous organisions une journée d’action avec envahissement du CTL. Impossible à reproduire cette année quand cette foutue pandémie se combine avec l’abattement et la résignation des agents. Ça facilite quand même drôlement la tâche de la Direction : pas d’instances en présentiel, pas d’opposition frontale, le rêve d’un dialogue social apaisé car inexistant.
16 emplois supprimés, des agents en grande souffrance, des missions sacrifiées et des mensonges, des mensonges… Un exemple : la démétropolisation. Souvenez-vous le « deal » suite au mouvement des gilets jaunes, remettre du fonctionnaire sur les territoires. Chouette idée ! On décentralise des services de Bercy pour les installer en province. On remet du fonctionnaire partout et pour les communes on occupe du foncier, le rêve. Puis la réalité : aucun service de Bercy ne va quitter son bureau. On va plutôt créer des services d’appui aux services en souffrance. Chez nous, création d’un SAPF (Service d’appui à la Publicité Foncière) à Bergerac avec 30 emplois annoncés. Au final, 16 emplois seulement cette année un service fermé au public, effectuant un travail à distance, des postes attribués en priorité à des demandes extérieures, le tout installé physiquement dans le centre des finances de Bergerac. RHOOOO le vilain mensonge, c’est pas beau ça !
Ben ouais, chers collègues, ils nous ont menti comme ils ont menti aux élus locaux. La conclusion c’est qu’on ne peut pas leur faire confiance. On ne peut pas leur confier notre avenir ni l’avenir de nos missions. Ils sont à la tête de la DGFIP et ils vont réussir à la couler.
Au passage, ne rêvez pas chers collègues. Ceux qui n’ont pas encore pris de coups, ceux qui n’ont pas encore subi de suppressions ou de réorganisation, c’est pour bientôt, ça arrive. Car souvenez-vous. On ne partage pas tous les mêmes galères : si certains bénéficient de larges garanties financières dans le temps, pour l’écrasante majorité que nous sommes, rien. On subit les suppressions, des conditions de travail ultra-dégradées, de la pression, un télétravail non préparé et non organisé...Si l’argent coule à flots sur la haute hiérarchie, il ne ruisselle sur nous que mépris et cynisme.
Alors on fait quoi ? On continue à baisser la tête, à prendre des coups, à voir nos collègues s’effondrer les uns après les autres ? Ou on essaye de construire une véritable opposition à cette désintégration de la DGFIP ? C’est à chacun de prendre ses responsabilités, Solidaires Finances Publiques sera toujours présent aux côtés de ceux qui veulent se battre mais certainement pas à leur place.
Nous formons donc des vœux d’une DGFIP combative et soudée dont les agents sauront se mobiliser le temps venu.
QUE LA FORCE DU NOUS SOIT EN VOUS !!!
Les représentants de Solidaires Finances Publiques au CTL
Le 03/11/2020 nous étions conviés en CTL afin « d’adouber » la mise en place de notre NRP local, alors même que l’annonce d’un pseudo confinement était encore toute chaude !
Il va de soit que nous avons boycotté cette instance, que nous désapprouvons aussi bien dans le fond que dans la forme. Nous ne reviendrons pas sur le NRP, nous avons déjà maintes fois dénoncé les conséquences de cette réforme, couplée à celle de la fonction publique… nous continuerons à la combattre autant que faire se peut.
Alors même que nous étions en droit de penser qu’on ne pourrait pas faire pire, ou difficilement, voici que dame nature nous rappelle de manière on ne peut plus brutale que nous lui sommes toujours inféodés, quoiqu’on en pense ! Et donc de nous voir ainsi confrontés à une crise sanitaire dont l’ampleur est mondiale.
C’est donc dans ce contexte, alors que la pandémie regagne en intensité, touchant durement la France, qu’on nous lance à la figure le calendrier de mise en place et une convocation à un soit-disant dialogue social. Alors même que le gouvernement se montre incapable de prendre des mesures efficaces, continuant à vouloir à la fois sauver l’économie et enrayer l’épidémie galopante sans obtenir ni l’un, ni l’autre, nous voilà sommés de mettre en place cette réforme et de surcroît veiller au respect de consignes sanitaires incohérentes. L’impossibilité d’appliquer ces consignes se traduit donc au niveau local par l’expectative : si le télétravail doit être la règle, encore faut-il les postes, et la dotation est encore bien loin de ce que l’état lui-même exige du privé. Encore faut-il l’accepter, pour rappel, on ne peut contraindre quelqu’un au télétravail. Encore faut-il être personne vulnérable, certes, mais qui ? Quid de cette liste réduite, retoquée, ré-étudiée ? Le soin est laissé aux chefs de services de faire au mieux, avec semble-t’il, pour seules informations les même que nous avons tous eues au travers des communiqués du gouvernement… Autant de questions auxquelles ni nos dirigeants, ni nos directions ne se sont donnés la peine de répondre. J’entends déjà poindre la responsabilité individuelle pour se dédouaner !
Le NRP fera donc ses premiers pas dans un tel fatras ? Comment la santé et la sécurité des agents peut-elle être assurée dans de telle conditions ? Peut-on réellement croire que les bouleversements qu’impose la mise en place du NRP, dans un tel contexte, ne constituent pas un risque pour les agents comme pour les contribuables ?
A minima, cette réforme doit être repoussée ! Révisée ? Ce serait souhaitable… Abandonnée, assurément !
Cette crise nous démontre à quel point les services publics, tous confondus, sont importants et en minimisent l’impact, notamment sur les plus précaires. La leçon voudrait qu’en lieu et place de les détruire lentement mais sûrement, nous les développions et les renforcions.
Ci-joint, la liminaire de Solidaires 24 du 03/11/2020 et les liens des articles de presse de Sud Ouest et France Bleu suite à l'interview donnée par l’intersyndicale le lundi 09/11/2020, ainsi que celui de la Dordogne Libre en pdf.
Bonjour
Tu trouveras ci-joint l'invitation à notre assemblée générale annuelle.
Pour tenir compte du contexte COVID, celle-ci se déroulera à Saint Avit de Vialard dans la sale des fêtes afin de respecter aux mieux la distanciation sociale.
Le masque sera obligatoire, tout comme l'ensemble des gestes barrière.
Nous n'organisons pas de repas dans un restaurant comme les années précédentes. Il est cependant proposé de partager un picnic ( à apporter soi-même) pour ceux qui le souhaite.
Espérant t'accueillir le 02 octobre
Solidairement,
Le bureau de section de la Dordogne
PS : Dans le respect des gestes barrières, pensez collectivement au covoiturage à organiser avec les correspondants de site :
- Robert PONS sur le secteur de Bergeracois
- David DURAND sur le secteur de Sarlat
- Françoise BOURIEL sur le secteur de Ribérac
- Sandrine LABROUSSE, Lionel DUMAS, Nicolas AUFRERE, Jean-Jacques GLORY sur le secteur de Périgueux
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