Retour sur le 25/06/2024 :

Les collègues ont répondu nombreux à l’appel des organisations syndicales du département pour envahir la séance du CSA. Nous avons exprimé largement notre opposition au gel des postes dans le mouvement de mutation au 01/09/2024 et au recrutement contractuel de masse.
La cinquantaine de présents a pu prendre connaissance des arguments de poids exposés par la direction ! Face à son attitude fuyante, nous avons mis le directeur devant ses responsabilités. Ce dernier n’a bien entendu pris aucun engagement pour l’avenir !

DUERP/PAP :

Soumis au vote lors de la séance du 1/10, le DUERP 2024 contenait une fois de plus un grand nombre de risques psychosociaux (1/3 des risques).
Nous vous invitons à lire l’avis formulé par vos représentants qui figure en pièce jointe.
En résumé, rien ne change malgré notre demande renouvelée d’effectifs supplémentaires pour exercer nos missions dans de bonnes conditions.
Les réponses apportées par la directrice : « on se dévalorise », « j’aimerais bien dire stop aux suppressions » !
Notre demande d’ajout de lignes sur l’absence de médecin du travail et sur la pression exercée sur les collègues du centre de contact n’a été que partiellement entendue !

Vote contre de Solidaires sur ce projet de DUERP et PAP et abstentions des autres organisations syndicales.

Transfert de Missions du SGC Métropole vers le centre de contact amendes d’Epinal :

Soumis également au vote le 5/09, « l’extension du périmètre du centre de contact amendes d’Epinal au département d’Eure et Loir ».
Présenté comme une amélioration certaine des conditions de travail des collègues du SGC, qui seront ainsi déchargés des réponses téléphoniques et pourront se concentrer pleinement sur le recouvrement, cette « avancée » nous a interpellés à plus d’un titre.
Sans mésestimer la charge de travail de ce service, « l’amélioration » n’a pas été sans nous rappeler le transfert de missions vers d’autres centres de services spécialisés qui ne s’avère être en aucune façon une solution. En effet, il ne s’agit que d’une illusion, et le retour des appels des centres de contacts des particuliers vers les SIP en est une triste illustration.
Nous avons ensuite dénoncé la perte de la mission et le spectre de la relocalisation d’emplois vers ces centres de services qui reprennent la gestion de nombreuses directions.
Une nouvelle fois, c’est une dégradation du service public par l’éloignement pour les usagers qui se verront proposer un paiement par téléphone !
Quant à l’objectif de lutte contre la délinquance routière qui nous a été avancé… jugera qui voudra !
Enfin, nous ne cautionnons en aucun cas le transfert d’une mission vers ces usines à réponses.
Le cas de la DDFIP de Paris, avec la mise en place immédiate d'un centre de contact amendes déguisé, chargé de répondre au téléphone 5 heures par jour, et aux mails le reste du temps, confirme cette volonté d’industrialiser le travail.
Cela ne peut constituer une réponse probante à la pénurie des effectifs.

Vote contre de Solidaires et de la CFDT, abstention de FO

pdfavis_pap_2024.pdf