GMBI : la goutte d'eau qui fait déborder un vase déjà trop plein !

Parce que sur le terrain vous êtes confronté à une situation ubuesque, et malgré nos interpellations en instances sans suite, nous ne lâcherons rien !

Notre organisation syndicale a interpellé à nouveau le Directeur Général sur les difficultés de nos collègues.

Solidaires Finances Publiques s'érige contre la dégradation des conditions de travail ainsi que les trop nombreuses embûches rencontrées par les contribuables face aux décisions de l'administration qui impose une fois de plus la dématérisation comme canal ultra privilégié. 

  • Il manque encore 40% des télédéclarations d'occupation pour les biens immobiliers sur GMBI !

ous venons d’apprendre que plusieurs directions locales ont demandé ou imposé aux agents des centres de contact de saisir des 2042 en complément des travaux des SIP. Ceci au prétexte qu' « il s'agit donc de ne pas laisser des agents sans occupation sur leur temps de travail, alors même que d'autres services sont en difficulté » sic…
  • Les e-contacts ne cessent de s'accumuler.
  • Chaque relance (opérée parfois sur des contribuables qui avaient bien déclaré) provoque une masse de mails, appels et e-contacts que nos collèguent ne parviennent plus à absorber. 
  • Que dire de l'intégration des flux sytadel qui génère son lot d'anomalies? De l'applicatif evaloc qui complexifie le travail des collègues ? De la gestion des Taxes d'urbanisme, alors que ces dernières pèsent plus de 1 milliard d'euros de rentrées fiscales pour les communes? 
  • Et comble d'ironie, nous venons d’apprendre que plusieurs directions locales ont demandé ou imposé aux agents des centres de contact (CDC) de saisir des 2042 en complément des travaux des SIP.
    Ceci au prétexte qu' « il s'agit donc de ne pas laisser des agents sans occupation sur leur temps de travail, alors même que d'autres services sont en difficulté » sic…

Il s’agit ici de mettre l’administration devant ses contradictions : on ne peut pas d’un côté supprimer des emplois au motif d’une moindre charge de travail et de l’autre, déporter les travaux qui ne peuvent être faits par manque de personnel sur des structures qui sont tout autant chargées !

Alors que le Directeur Général dit assumer ces difficultés, Solidaires Finances Publiques rappelle que les seules personnes qui les assument vraiment ce sont nos collègues dans les CDIF, SIP-SIE et CDC.

On voit bien aujourd’hui alors que le bateau DGFIP prend l’eau de toute part, que la direction générale et les directions locales ne savent plus comment le maintenir à flot.
Et ce ne sont pas quelques rustines dans la coque qui changeront quelque chose.

Encore une fois, il est urgent que la représentation nationale et le gouvernement entendent les cris d’alarme et le besoin, à la fois de nos concitoyens, et des agents des finances publiques. Sinon, le bateau coulera bel et bien.

 

Décidément, ces gens là n'apprennent rien de leurs erreurs passées !

pdfInterpellation du DG sur GMBI

pdfGMBI STOP à la dématérialisation

pdfGMBI 30 jours supplémentaires pour absorber 40% des déclarations manquantes