PETITION

Que prévoit le Premier ministre ?

Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleurs et de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures, là encore brutales, injustes et inefficaces !

Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les jeunes, les retraité·s, les malades.

Pourtant face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions, mais leur acceptabilité et leur efficacité reposent sur un partage équitable des efforts qui intègre les plus hauts revenus et les plus hauts patrimoines comme les entreprises.

Les annonces ont été faites, pour certaines, sans véritable précision et sans étude d’impact !

 

La suppression de 2 jours fériés ou “le travailler plus pour gagner moins” :
Travailler deux jours de plus sans gagner plus, c’est du travail gratuit et une baisse du salaire horaire.

C’est aussi oublier que de très nombreuses personnes travaillent déjà les jours fériés, dans le tourisme, les soins, etc. Elles seraient doublement perdantes avec la suppression, quand elle existe, de la majoration de leur rémunération.
Cette mesure est incompréhensible et inacceptable, elle est totalement contraire à la réponse attendue par les travailleuses et travailleurs sur le pouvoir d’achat.
Cette mesure n’est ni plus ni moins qu’une dévaluation du salaire et une attaque au droit au repos collectif.

De plus, rien ne garantit une hausse de la production : déjà pour toutes les entreprises ou services publics qui travaillent les jours fériés, et pour les autres, c’est imaginer que la production des entreprises est juste proportionnelle aux jours ouvrés alors qu’elles affirment à longueur de temps qu’elle est surtout liée aux carnets de commandes !

Bref, une mesure brutale, injuste et inefficace !

Baisse, en euros constants, des pensions pour les retraité·es :
Les pensions des retraité·es seraient gelées à leur niveau de 2025. Avec une inflation prévue au minimum de 1,4 %, cela signifie une baisse de niveau de vie de plusieurs centaines d’euros par an. Pas de commentaires : les retraité·s savent bien ce que cela veut dire, surtout les plus fragiles.
Une fusion des prestations sociales avec un seul objectif : faire des économies !
Le gouvernement annonce la fusion des prestations sociales et la création d’une allocation sociale unifiée (ASU) plafonnée qui pourrait intégrer le RSA, la prime d’activité, les aides au logement, les allocations familiales et l'allocation adultes handicapés. C'est-à-dire des prestations sociales sous conditions et d’autres universelles. On perd le sens des minima sociaux, et du filet de sécurité associé.

Alors que la pauvreté n'a jamais été aussi élevée depuis 30 ans en France, notamment chez les femmes, les familles monoparentales et les jeunes (Insee), le gouvernement s’acharne encore sur les plus précaires.

Une honte !

La baisse (en euros constants) des allocations familiales, des aides au logement, de l’allocation adulte handicapé, bourses d’études, et du RSA :
Le gouvernement a annoncé une « année blanche » et donc le gel de toutes les prestations sociales et notamment des allocations familiales, logement, adultes handicapés…
Encore une baisse drastique des droits au chômage : les demandeurs et demandeuses d’emploi de nouveaux stigmatisé·es :
Le gouvernement a mené depuis 2021 trois grandes réformes de l’assurance chômage qui ont conduit à 25 milliards d’euros d’économies réalisées sur le seul dos des demandeurs d’emploi.

Et pourtant, le gouvernement veut encore imposer une nouvelle baisse drastique des allocations chômage, de plus de deux milliards par an. Baisse de la durée des droits, accès plus difficile à une allocation, dégressivité, remise en cause de l’allocation pour ceux qui s’inscrivent à France Travail à la suite d’une rupture conventionnelle…

Les idées reçues ont la vie dure : n’oublions pas que seules 4 personnes demandeuses d’emploi sur 10 sont indemnisées, et que parmi ceux-ci la moitié travaillent chaque mois.

Les allocataires qui travaillent et cumulent leur revenu avec une allocation touchent en moyenne 884 € d’allocation.
Ils et elles ne sont pas des privilégié·es !

Le risque d’accentuer la pauvreté est important alors que le nombre de personnes arrivant en fin des droits à l’assurance chômage a augmenté de plus de 70 % en 2 ans (79 000 en décembre 2024, source Unédic).

Santé : stigmatisation des patients et augmentation du reste à charge :
Sans précision à ce jour, le plafond des franchises médicales et des participations forfaitaires serait doublé passant ainsi de 50 à 100 euros à la charge des patients.

Par ailleurs, le dispositif de prise en charge des affections longues durées (ALD) est dans le viseur pour diminuer la couverture de ces patients.

Par contre le gouvernement ne propose rien pour lutter contre les déserts médicaux et pour favoriser l’accès aux soins de qualité ou encore pour lutter contre l’exposition toujours croissante des dépassements d’honoraires.

Retraites : toujours pas de remise en cause des 64 ans :
Le Premier ministre s’était engagé à ouvrir un chantier permettant de remettre à plat la réforme des retraites « sans totem ni tabou ».

Au lieu de cela, il s’est allié avec le patronat pour empêcher : toute remise en cause des 64 ans, la réduction des inégalités Femmes / Hommes, et la prise en compte de la pénibilité au travers des critères ergonomiques.

La baisse du budget de tous les services publics :
Le budget des universités, des hôpitaux, des collectivités locales, de la culture et de tous les services publics à l’exception du ministère de la Défense serait gelé et baisserait donc selon les prévisions de 1,4 % (Chiffres Banque de France) en euros constants.

La suppression de 3000 postes de fonctionnaires et le non-remplacement d'1 fonctionnaire sur 3 :
Comment imaginer moins de pompiers, d’infirmier·es, d’enseignant·es, alors que nos services publics sont déjà à l’os ?
Actuellement, des milliers d’élèves n’ont pas d’enseignant.e.s en face d’eux en l’absence de remplaçant·es.
Nos hôpitaux sont en urgence totale, comme nos EHPAD et des milliers d’enfants sont en danger à défaut de prise en charge sociale satisfaisante, les places en crèche sont très insuffisantes et baissent encore, les commissariats et les tribunaux sont débordés et on supprimerait des postes de fonctionnaires ?

La baisse du salaire des fonctionnaires en euros constants :
Avec l’inflation de 1,4 % prévue pour 2026, le gel du salaire des fonctionnaires annoncé par le gouvernement signifie que les salaires des agent·es de la fonction publique baisseront, tout simplement.

Depuis 20 ans, les salaires des fonctionnaires ont baissé de 23 % en euros constants !

Résultat : les fonctionnaires français sont parmi les moins bien payé·es de l’OCDE !

 

La suppression d’agences et de programmes de l’État :
Que l’on s’interroge sur la pertinence d’une agence c’est bien normal, l’évaluation doit faire partie des politiques publiques. Mais le faire avec une simple politique du chiffre est très dangereux.

Selon leur autonomie et l’implication de parties prenantes et/ou conseils scientifiques dans leur gouvernance, ces agences peuvent assurer l’exécution de missions de long terme ou multi-acteurs avec pertinence et en offrant des garanties démocratiques intéressantes pour les citoyens et les acteurs économiques.
Leurs missions parfois sur des politiques de long terme peuvent justement rendre indolore à court terme leur suppression mais à long terme elles peuvent retarder des transformations nécessaires ou limiter des contre-pouvoirs indispensables.

Et le bouquet : une remise en cause tous azimuts des droits des salarié·es :
Le gouvernement annonce vouloir flexibiliser le Code du Travail sur de nombreux aspects :

- permettre la monétisation de la 5ᵉ semaine de congés payés, faciliter le recours aux contrats précaires (CDD, intérim...), diviser par deux les délais de recours devant les prud'hommes en cas de licenciement abusif, ce qui réduira le temps accordé aux salarié·es pour se défendre...

Le gouvernement annonce aussi vouloir « simplifier » drastiquement les démarches des entreprises
- ce qui se traduit en général par un recul des droits sociaux et environnementaux ; avec des mesures qui pourraient être prises par ordonnance dès l'automne, donc sans être adoptées par le Parlement !

 

Le Bonus : la suppression du 1er mai !

Tout un symbole !

En parallèle de toutes ces annonces, le gouvernement veut faire voter, fin septembre, une proposition de loi pour étendre les possibilités de travailler le 1er mai.
Des dérogations qui iraient bien au-delà des fleuristeries et des boulangeries et qui concerneraient entre 1 et 3 millions de salarié·es.
On nous rejoue ici l'histoire du travail du dimanche : au début on promet que ce sera volontaire et majoré, et aujourd’hui, le travail du dimanche est de plus en plus imposé par l'employeur, parfois sans aucune majoration ! Le 1ermai, c’est un acquis social, la journée internationale des droits des travailleuses et des travailleurs.

C’est par la lutte que nous avons gagné que la journée soit fériée et chômée, la seule dans le Code du Travail. Pas question que le gouvernement et le patronat nous volent cette journée de repos, de lutte et de fête !

 

Et si on faisait de la justice fiscale ?

On s’est beaucoup focalisé sur les dépenses, mais toutes les études le disent :
le déficit augmente surtout parce que les recettes ont baissé.

Pourquoi ?

Parce que le président de la République depuis 2017 a multiplié les baisses d’impôts pour les plus riches et les entreprises notamment au travers d’aides, exonérations et exemptions de cotisations ou taxes.
Il a baissé les impôts chaque année pour les plus riches et les entreprises.

Résultat, les inégalités n'ont jamais été aussi élevées !

Les aides aux entreprises atteignent des sommets et s’élèvent à 211 milliards en 2023 ( Commission d’enquête du Sénat 2025 ) : c’est 6 690 € par seconde !

Pour remettre les comptes à l'équilibre, il est possible de :

  • Rétablir l’Impôt sur les grandes fortunes, cela permettrait par exemple de trouver 4,5 milliards d’euros,

  • Taxer le patrimoine des 1800 français·e·s qui possèdent plus de 100 millions d'euros rapporterait 20 milliards (comme proposé avec la taxe Zucman)

  • Remettre à plat, évaluer et conditionner les aides aux entreprises, qui représentent 211 milliards d’euros par an, pourrait rapporter des dizaines de milliards d’euros...et améliorer la qualité de l’emploi.

 

Il est temps de reposer la question :

– Des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales ;

– Des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations ;

– De la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle.

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PETITION

Bonjour à toutes et tous,

Mercredi 16 avril, le CSAL était convoqué pour 2 séances :

  • La première à 09H00, dont l’ordre du jour était la présentation de la CAMPAGNE IR/IFI 2025

Concernant cette première instance, nous vous proposons la lecture du compte-rendu,
annexé ci-après.

 

  • La seconde à 10H00, afin de nous informer concernant les SUPPRESSIONS d’EMPLOIS à la DDFIP37 pour 2025, qui perd 7 emplois dont voici la déclinaison :

Suppression emploi DDFIP 37 global

– Localisation des suppressions d’emplois au titre du PLF 2025 :

1/ Hors PLF :

– Transformation d’un emploi agent technique en emplois de catégorie C Technique agent services communs (: régularisation 2021), sur le site de Loches

– Transfert d’un emploi d’IDiv HC CDL, jamais pourvu, en direction.

2/ PLF 2025 :

Suppression emploi DDFIP 37 détail

 

  • SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES ne peut pas accepter d’entériner ces énièmes suppressions de postes !

    Vous trouverez ci-après la déclaration présentée au Directeur afin de lui expliquer pourquoi nous avions décidé de boycotter, cette convocation.

Toute l’équipe de SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES 37 vous en souhaite une bonne lecture !

 

pdfCSAL du 16 04 25 Campagne IR

pdfCSAL emplois du 16 04 25 BOYCOTT

 

 

ENTRETIEN PROFESSIONNEL 2025
Année de Gestion : 2024 - DATE LIMITE : 28 mars 2025

 

La campagne d’évaluation professionnelle est en cours.

 

Restons vigilants sur l’ensemble des rubriques du Compte-Rendu d’Entretien Professionnel (CREP) quant aux conséquences qu’il peut avoir sur les futures promotions (listes d’aptitude et tableaux d’avancement), rémunérations et mutations.

 

Qui fait l’objet de l’entretien professionnel ?

 

Tous les agents titulaires ou contractuels en activité ayant accompli, pendant l’année de gestion des services effectifs d’une durée minimale de 180 jours font l’objet d’un entretien professionnel.

 

(Les agents n’ayant pas accompli cette durée minimale de service, s’ils sont présents pendant la période des entretiens, feront l’objet d’un entretien professionnel sur la partie prospective)

 

Les acteurs de la procédure :
L’agent évalué,

L’évaluateur (appelé N+1) doit être le supérieur hiérarchique direct,
L’autorité hiérarchique (appelée N+2), qui devra gérer les recours hiérarchiques.

 

Le déroulement du processus :

 

1/ La convocation : J-8 avant l’entretien

Après concertation avec l’agent, l’évaluateur a l’obligation de proposer, par écrit un entretien à chaque agent de son service au moins 8 jours avant l’entretien.

 

Si l’agent est absent à la 1ʳᵉ convocation, l’évaluateur est tenu de constater cette absence par écrit, et de lui proposer un autre rendez-vous (sauf si l’agent a exprimé son refus de participer à l’entretien par écrit).

 

2/ La préparation de l’entretien :

Solidaires Finances Publiques, a demandé la transmission systématique du projet de CREP avec la convocation à l’entretien.

Bien, qu’à ce jour, cela ne soit pas encore obligatoire, nous te conseillons de le solliciter à réception de la convocation.

Cela te permettra de te préparer : L’échange sera d’autant plus serein, constructif et éclairé si vous pouvez le préparer, y réfléchir et valoriser le travail que vous avez fourni durant l’année.

 

3/ Y aller… ou pas ?

 L’agent est libre de ne pas y assister, en effet, l’entretien d’évaluation n’est pas obligatoire !

 La plupart du temps, l’essentiel du CREP est inscrit avant l’entretien, même si parfois certaines modifications sont apportées lors de l’échange avec l’évaluateur …

 

4/ Le déroulement de l’entretien :

 Par principe l’entretien d’évaluation se déroule en présentiel ; cependant il pourra avoir lieu aussi en visio ou par téléphone à titre dérogatoire, avec l’accord express de l’agent.

 

5/ les points abordés :

 – Les fonctions exercées en 2024 (Toutes ! Même les remplacements ou les actions ponctuelles) ;

– Les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés en N-1 ;

– Les objectifs assignés pour 2025 ;

– Les besoins de formation ;

– Les acquis de l’expérience professionnelle ;

– L’avis pour avancement de grade par tableau d’avancement.

 

6/ La finalisation écrite de l’entretien :

 À réception du compte-rendu, (transmis via l’application ESTEVE, au maximum J+8 après l’entretien) vous disposez de 15 jours maximum pour formuler vos observations et signer le document (cette signature vaut accusé de réception, pas approbation)

Si vous souhaitez un décryptage : contactez-nous !

 

N’hésitez pas à utiliser le cadre « EXPRESSION DE L’AGENT » : il s’agit ici de vérifier si toutes vos observations concernant l’évaluation, formulées lors de l’entretien ont bien été reprises, mais aussi celles qui vous seraient venues à l’issue de l’entretien ou à la lecture du compte-rendu si vous n’avez pas souhaité assister à la rencontre : les écrits restent … ...

 Si vous avez un doute sur une formulation : contactez-nous !

 

Puis, il sera visé et notifié par l’autorité hiérarchique (N+2), sous 15 jours, vous aurez ensuite à nouveau 8 jours pour le signer.

 

Si le CREP vous convient en l’état, la procédure s’arrête ici.

Si, au contraire, malgré vos premières observations vous estimez devoir contester l’évaluation telle qu’elle apparaît dans le CREP, vous devez formuler un recours :

 

7/ Le recours hiérarchique :

 1ere étape : Le recours hiérarchique sera formalisé par courriel auprès de l’autorité hiérarchique (N+2) dans les 15 jours (date maximum 28/04/2025).

 

Celle-ci dispose, à son tour, de 15 jours pour répondre : elle sera libre d’accéder ou non (partiellement ou intégralement) à votre requête. Tout refus doit être motivé.

 

À la lecture de cette réponse, vous pourrez, si vous le souhaitez, solliciter un entretien avec l’autorité hiérarchique. Dans ce cas, vous pouvez vous faire accompagner, si vous le souhaitez, par un tiers de votre choix.

Si vous sollicitez un entretien : contactez-nous !

 

2ᵉ étape : à réception de la notification de réponse au recours hiérarchique (sous 15 jours) vous pourrez alors avoir recours à la CAPN dans les 30 jours (date limite le 13 juin 2025).

Si vous faites un recours en CAP Nationale : contactez-nous !

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Pour une information plus complète :
prenez connaissance de « l’UNITÉ spécial
entretien » ci-dessous :

 pdfUNITE_supplement_au_1181_special_entretien_2025

 

Et bien sûr, l’équipe de Solidaires Finances Publiques 37 reste disponible :

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