Mercredi 17 mars, s'est tenu le Comité Social d'Administration de Réseau (CSAR).
Nous avons donc officiellement connaissance des suppressions d'emplois à la DGFiP en 2025.

Elles vont s'élever à 550 au niveau national.

Pour la Meurthe-et-Moselle, la facture s'élèvera à - 4 emplois :,

  • 1 B,
  • 4 C,


+ 1 A.

Ces nouvelles suppressions d’emplois sont pour nous illégitimes, puisque le Cadre d'Objectif et de Moyens planifiait une pause dans les suppressions cette année en raison des très nombreux départs en retraite.
Elles sont, de plus, totalement infondées, à l’heure où la Cour des Comptes souligne que le déficit se creuse du fait d’une contraction conséquente des recettes.

Enfin, elles sont inacceptables par des personnels épuisés, démotivés mais qui continuent tant bien que mal de tenir la maison et n’ont droit qu’à quelques mots de félicitations en guise de reconnaissance. Elles vont fragiliser, une fois de plus, une fois encore, une fois de trop, l’exercice de nos missions et accentuer la dégradation des conditions de travail des personnels.

Les différentes visites de service effectuées ce mois-ci par des délégations de la Formation spécialisée illustrent cet épuisement et ce besoin général de moyens humains. Mais que ne comprennent-ils pas à la DG et au gouvernement ?

À l’heure où les finances de notre pays ont tant besoin de notre travail, où les usagères et usagers ont tant besoin d’un service public de proximité et de qualité, dans un contexte de montée de l’extrême droite qui se nourrit des désespoirs, ces nouvelles suppressions d’emplois sont inacceptables !

Les suppressions d’emplois intervenant au 1er septembre seront déclinées par services en avril.