Actualités

Manifestation à 14h30 Parking des Nations à Vandoeuvre.

 

 

 

Affiche GazaGaza Solidaires

 

540

 Nancy, le 11 juin 2025,

 

Monsieur le Directeur,

Le 20 janvier 2025, l’Inspection du travail a émis une alerte pour danger grave et imminent (DGI) en raison d’une suspicion de pollution au plomb dans le cadre des travaux menés au bâtiment P de l’ancienne cité administrative. Plusieurs agent·es, exposé·es aux poussières du chantier, ont alors signalé des symptômes respiratoires d’intensité variable.

Cette alerte a suscité une vive inquiétude chez les représentant·es du personnel. Bien que siégeant à la Formation Spécialisée en Santé, Sécurité et Conditions de Travail (FSSSCT) de la DDFIP 54, nous n’avons été destinataires d’aucune information de votre part dans un premier temps.

Après vous avoir interpellé sur ce silence, vous avez initialement relativisé la situation, en nous demandant « en quoi cela concernait notre administration », avant d’accepter d’inscrire ce sujet à l’ordre du jour de la FSSSCT du 25 mars, en lien avec le médecin du travail.

Un groupe de travail préparatoire à cette instance s’est tenu le 14 février 2025. À cette occasion, un responsable de la DDFIP 54 nous a présenté une chronologie des faits. Lors de cette réunion, les représentant·es du personnel ont légitimement demandé pourquoi la DDFIP 54 avait été exclue de toutes les réunions sur le sujet, alors même que ses agent·es travaillaient dans le bâtiment concerné.

À l’issue de ce groupe de travail, plusieurs engagements ont été actés, en particulier celui de nous assurer que les élu·es seraient désormais régulièrement informé·es sur la suite des travaux et sur les conditions de réinstallation du personnel.

Les représentant·es Solidaires avaient alors exprimé leur vigilance quant au respect de ces engagements, dans l’intérêt de la santé et de la sécurité de toutes et tous.

En mars, vous avez indiqué aux organisations syndicales représentatives de la DDFIP de Meurthe-et-Moselle que, dorénavant, votre administration comme les OS de la DDFIP 54 seraient associées aux réunions d’information concernant les travaux engagés dans le bâtiment Paul Daum.

Nous venons cependant d’apprendre qu’une nouvelle réunion s’est tenue le 3 juin dernier, à l'invitation de Mme la Préfète, en présence de plusieurs administrations (notamment le ministère de la Culture et l’Inspection du travail) ainsi que de leurs organisations syndicales, sans que les représentant·es de la DDFIP ou leurs syndicats n’y aient été convié·es. Cette réunion a permis d’annoncer qu’à la suite d’un travail de dépollution conséquent – bien plus qu’un simple nettoyage – les travaux reprendraient le 1er juillet, et que les services pourraient être réinstallés à partir du 17 octobre, sous réserve de résultats sanitaires satisfaisants. Une agente d’entretien a fait une sévère crise d’asthme et a dû être prise en charge médicalement.

Cette nouvelle mise à l’écart est incompréhensible et d’autant plus regrettable que Mme la Préfète s’était engagée, selon vos propres propos, à associer l’ensemble des parties concernées, y compris les Finances Publiques.

Nous vous demandons donc d’intervenir auprès de la Préfecture pour rappeler que des agent·es des Finances Publiques seront prochainement réinstallé·es dans le bâtiment Paul Daum, et qu’il est indispensable qu’ils et elles soient correctement informé·es et représenté·es dans toutes les étapes de ce processus.

Dans l’attente de votre retour, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de nos salutations distinguées.

Agnès Thiriat et Jean-Christophe Berche

co-secrétaires de Solidaires Finances Publiques 54.

En découvrant la situation à Paris, nous ne pouvons que craindre ce qui ne va pas tarder à suivre dans nos directions locales.

Ne nous étonnons pas que 60 % de nos collègues soient pessimistes sur leur propre avenir dans la Direction et que leur motivation diminue année après année.Qu'ils et elles sont 60 % à trouver que la Direction évolue dans le mauvais sens. 41 % répondent être désabusé.es, 36 % fatigué.es, 23 % inquiet.es et 8 % en colère alors que seul.es 11 % se disent confiant.es, 7 % enthousiastes et 5 % heureux/ses. Source : Résultats de l'observatoire interne au sein de la DDFIP 54.

Nous nous sommes permis de reprendre cet article publié par nos camarades de la section du 75.

 

Le 19 mai dernier, la DRFIP a publié une liste désespérante de fiches de postes pour les affectations au 1er septembre : seulement 47 postes sur 37 services proposés pour tout Paris, principalement en direction et quelques services de gestion fiscale.
Aucun poste pour les sites de Reims, Paradis, Meuniers, et un seul sur le site Paganini.

Sachant que les 34 A qui ont été affectés à Paris au mouvement national doivent être affectés au niveau local, il ne restera plus que 13 postes disponibles pour les 1000 inspecteurs et inspectrices déjà en poste à Paris alors qu’ils et elles étaient 250 à participer au mouvement local l’année dernière.

La DRFIP Paris a donc décidé de bloquer les agents sur leur poste !

La sphère du contrôle fiscal est purement et simplement reléguée au rôle de variable d'ajustement que l’on peut sacrifier au gré de l’évolution de la gestion des pénuries. Alors que les vacances d’emplois en BDV dépassent les 50, seules 5 appels à candidature sont proposés dont 4 en brigades spécialisées.
Du côté du contrôle patrimonial censé être particulièrement rentable sur un territoire à enjeu comme Paris, un seul poste est proposé en PCRP, et aucun en BPR comme en BCFI. Les postes créés sur le papier l’année dernière resteront donc vacants.
Et bien évidement, à l'heure où l’on sonne le glas des PCE  (dont la mort annoncée par la note du 15 mai dernier prévoit le transfert d'emplois en DIRCOFI dès 2026), aucun poste n'est proposé dans ces services.

Pour un grand nombre de collègues, il n’est donc plus possible d’évoluer au sein de la DRFIP Paris, plus possible de quitter son service, surtout s’il y a des réserves dans les CREP (compte-rendu d’évaluation professionnelle).
La seule option qui demeurre est de candidater à l’extérieur de la DRFIP et de cliquer sur passerelle comme les y invitent les flashs mobilités que les inspecteurs et inspectrices vont désormais recevoir chaque semaine.
Pour Solidaires Finances Publiques Paris, la décision de la Direction de limiter les appels à candidature est inacceptable alors qu’elle avait toute liberté de publier des fiches de poste pour l’intégralité des postes vacants.

Solidaires Finances Publiques Paris revendique le maintien de véritables mouvements nationaux et locaux, comprenant les titulaires et les premières affectations, avec une affectation nationale la plus fine possible, où les personnels sont départagés selon la règle de l'ancienneté administrative en prenant en compte les priorités et critères supplémentaires prévus par les lignes directrices de gestion.

Nous vous proposons ce 16ème numéro du Pavé de Stanislas avec pour édito un retour sur la grève fonction publique du 13 mai et sur notre HMI spéciale PSC du 20 mai, plusieurs articles sur le harcèlement sexuel et les violences sexistes et un article sur la dette, le rappel de notre prochaine AG avec notre rapport d'activité en avant première ... et comme toujours la devinette de Stanislas.

N'hésitez pas à le lire, nous faire des retours et à le laisser à disposition de vos collègues.

Bonne lecture.

pdfLe_pavé_de_Stanislas_n16_juin_2025.pdf

Une pave juin 2025