Le 18 septembre, 15,73% des agents de la DDFIP 54 étaient en grève -


Et nous étions nombreuses et nombreux dans la rue.

350 000 manifestant·es le 10 septembre, 1 million le 18 septembre : la mobilisation s’amplifie.

Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre, a reçu l’intersyndicale qui lui avait fixé un ultimatum. Alors que celui-ci a expiré, il n’a pas répondu aux revendications. Elles sont pourtant largement majoritaires dans le pays.

Pour imposer la rupture, l’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre.

Les Unions départementales des différents syndicats de Meurthe-et-Moselle et leurs sections à la DDFIP 54 s'inscrivent dans cette journée d'action.

2 octobre : tous en grève et dans la rue


Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, à Nancy nous étions 7000, l’ensemble des organisations syndicales nationales ont été reçues par le Premier ministre, pour obtenir des réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs.
Malheureusement, aucune réponse claire n’a été apportée à la colère des salarié·es, agent·es, demandeurs·euses d’emploi, jeunes, retraité·es …
Ni rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice sociale et fiscale.
L’ensemble des organisations syndicales du département, appellent à faire grève et à manifester le jeudi 2 octobre.


La manifestation partira de la place St Epvre à 14h00 à NANCY. 


Nos revendications sont :
- L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
- La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
- La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
- Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
- Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
- Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.


Nous ne lâcherons rien.

communiqué de presse intersyndical pour le 2 octob 250929 134447