Quels vœux souhaitez-vous voir exaucés, ceux de notre directeur départemental ou ceux de Solidaires Finances Publiques 54 ?
Déclaration Liminaire CTL du 15 septembre 2020.
Monsieur Le président
Mesdames et Messieurs de l’administration
Vous êtes à l’aube d’une nouvelle ère, la DGFIP aussi…
La preuve en est que dans un premier temps, vous, M le Directeur ne serez pas remplacé. Quel dommage !…
Est-ce que le vivier interne des candidats postulants serait asséché à ce point, que vous deviez en appeler à des contractuels à durée déterminée ?
Est-ce que M.Fournel ,le DGFIP a revu les critères de la liste d’aptitude pour les AGFIP ??
De sorte que, malgré leur profil croix «excellent», tout AFIP ou AGFIP ne puisse accéder à votre poste…
Trop jeune ? trop vieux ? pas assez d’expérience dans le grade ? pas de mobilité ? compétences professionnelles non reconnues ? Décidément à chaque passage de grade, c’est le même blocage...
Nous vous l’avions déjà dit, la position de Solidaires Finances Publiques est unanime contre le recrutement des contractuels.
A force de réformer sans tabou, notre administration va perdre sa culture et aller droit dans le mur !
M. le Président, nous vous posons une question pour un champion:
Est-ce que le postulant devra se révéler un pilote aguerri pour voler, non pas vers le triangle des Bermudes, mais celui des turpitudes ???
Mais pour l’instant y-a t’il un pilote dans l’avion ?
Comme on a inventé l’avion sans pilote, nous inaugurons la Direction sans Directeur !
M. le Président ne vous étonnez pas que cette liminaire soit aussi courte : elle est à l’image des documents fournis !
Et pour paraphraser Voltaire ,qui nous semble t a beaucoup influencé M Fournel :
«Tel étincelle au troisième rang, Tel brille au second rang et s’éclipse au premier.
Ce n’est pas parce que le soleil brille qu’on n’est pas à l’aube d’une tempête »…
A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU (QUE NOUS NE PERDRONS PAS)
LETTRE OUVERTE AU DIRECTEUR 
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C'est en toute conscience que les représentants de Solidaires Finances Publiques se refusent à assister à la réunion d'auto-satisfaction de ce jour. Le Président de la République nous l'avait affirmé à plusieurs reprises : ce ne sera plus comme avant!!! Fallait-il être une fois de plus naïfs, pour croire à ce discours? L'espoir qu'enfin les agents, les élus locaux, les élus nationaux, les professionnels, les particuliers allaient être écoutés n'a pas duré bien longtemps. La démocratie sociale en est menacée. Aujourd'hui, avec la fin des CAP de mutation, la Direction voudrait tout simplement fouler au pied les résultats des élections professionnelles de 2018, en faisant fi de cette représentativité issue des urnes. Pour mémoire, les élus en CAPL l'ont été sur la base de 82,5% de votants. Elle nous propose des groupes de travail informels pour évoquer les mutations locales, dans lesquels tous les secrétaires de section seraient indistinctement conviés. C'est mépriser la démocratie sociale! Un comble pour un directeur qui répète à l'envi que les décisions gouvernementales s'imposent à nous parce qu'elles sont issues d'un gouvernement démocratiquement élu. Nous le constatons dans notre département, où au fil des réunions, les documents s'amenuisent jusqu'à disparaître. Notamment, concernant les mouvements locaux C et B, qui se sont déroulés hier, pour lesquels aucun document ne nous a été fourni, alors que nous l'avions demandé précédemment. Demande identique pour les réunions au sujet de l'intégration des collègues du CIS dans la DDFIP 54 au premier septembre, et restée lettre morte. La DGFIP a vite rattrapé le temps perdu et remis sur la table sa mixture. Plat juste réchauffé, tellement il rappelle l'ancienne potion chargé de transformer ce qu'il restait de fraîcheur dans le Service Public en viande froide. Un service qui laisse à désirer non seulement pour le public, mais de même pour les agents. Vous reprendrez bien une louche de prime au mérite, de géographie revisitée, de mobilité géographique, de mobilité professionnelle. Une cuillère pour Macron, une pour Philippe, une pour Darmanin. M le Directeur nous en avons une indigestion, et un haut le cœur de ce menu qui recycle des recettes avariées sous couvert de cuisine nouvelle. Ne soyons pas mauvais client. Il y a bien dans cette cuisine un objectif stratégique, dont la saveur ne nous était pas complètement connue. Faut-il saliver sur l'accès au numérique? Un véritable feuilleté numérique dont la croûte dorée cache une mauvaise farce.
- Ordonnance sur les congés : la proposition de Solidaires Finances Publiques pour en sortir par le haut !
- Frais de repas (dernier épisode, nous l'espérons...)
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