Sous prétexte d’un déficit public non maîtrisé, on nous prépare à une austérité aggravée avec des réductions de dépenses publiques et sociales importantes. Les mêmes recettes seront donc mises en œuvre dans les prochaines semaines : celles de l’injustice fiscale et donc de l’injustice sociale.
C’est quoi l’austérité dans le quotidien professionnel d’un.e agent.e des finances publiques ?
Des crédits de fonctionnement en baisse qui entraînent la DG et certaines directions à :
Reporter la formation continue en 2025
A mettre les équipes de renforts (EDR) en télétravail obligatoire pour réduire leurs frais de déplacement
Accueillir les nouvelles et nouveaux agents en visio…
Faire stagner notre rémunération, alors que le rattrapage dû aux agentes et agents de la DGFiP, techniciens et impliqués, est loin d’être établi
Mais aussi, sans aucun doute, procéder à de nouvelles suppressions d’emplois, détériorant toujours plus les conditions de travail et l’exercice de nos missions de service public.
Soit l’austérité budgétaire sévira durement au détriment des services publics, de la fonction publique, de la DGFiP et de ses agents, soit une autre répartition des richesses socialement, économiquement et environnementalement juste triomphera.
Ne nous résignons pas, soyons acteurs et actrices de notre avenir. Mobilisons-nous pour l’augmentation de nos rémunérations, pour des emplois à la DGFiP, pour de meilleures conditions de travail, pour une retraite digne, pour une DGFiP de proximité au service du public et pour nos missions !
Nous avons déjà réussi à imposer dans le débat public la question des retraites, des salaires et des services publics, imposons des actes !
Le 1er octobre, transformons l’essai, pour que nos revendications puissent se traduire en actes.
Toutes et tous ensemble, nous pouvons gagner.
En grève et en manifestations le 1er octobre, avec l’ensemble du monde du travail !