Le CSAL du 22 avril 2025 avait pour point unique les emplois au sein de notre Direction pour l’année 2025.

 

Une première convocation nous avait été adressée le 17 avril 2025 mais étant en opposition contre les suppressions d’emplois, nous avions décidé, tout comme deux autres organisations syndicales du département de boycotter la convocation du 17 avril 2025.

 

Solidaires Finances Publiques a lors d’une déclaration pdfLIMINAIRE rappelé son opposition aux suppressions d’emplois, rappelé l’épuisement des services et la détérioration des conditions de travail. Nous avons alerté également sur la valeur du point d’indice qui est gelée, la retenue de 10 % en cas d’arrêt maladie en plus du jour de carence, le non versement de la GIPA et la fin des mouvements locaux pour les inspecteurs.

 

Cette année, au niveau national se sont 550 emplois qui sont supprimés.

 

Dans notre direction, il y a 14 suppressions d’emplois pour 2025 : 7 cadres B et 7 cadres C. Pour mémoire, il y avait déjà 14 suppressions en 2024.

 

Ces suppressions d’emplois se répartissent de la manière suivante :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Président de séance nous a indiqué qu’il a été tenu compte du ratio charges/emploi pour supprimer les postes dans les différents services. Il confirme que la gestion de l’urgence est déjà avérée, que chaque service est sous tension mais il appartient aux chefs de service d’organiser ses équipes pour prioriser les différentes missions.

 

Au 1re mai 2025, il manquera 29 agents dans notre département. Si l’on tient compte des temps partiels, il manque 56 agents pour effectuer les missions qui nous sont demandées.

 

Solidaires interpelle le Président afin de savoir comment, selon lui, les services pourront gérer ces suppressions de poste.

Le Président répond que les pénuries sont connues et ont été discutées dans les dialogues de gestion. Il reconnaît que cela aura des incidences sur certains indicateurs dont l'indicateur JF 03 ( qui mesure le taux net de réclamations contentieuses en matière d’IR, de TH des particuliers traitées dans le délai de 30 jours par les services locaux) ne l'empêche pas de dormir.

 

 

Par ailleurs, suite à un questionnement, le Président de séance a indiqué qu’il n’est pas prévu de revoir la cartographie des PCE.