Le dernier CSAL portait sur le bilan du budget 2024 et les prévisions budget 2025.

 

Solidaire a tenu à alerter la Direction sur le montant exorbitant des loyers versés en 2024 pour les locaux du SIP de Saint-Louis (169404 euros) et de la Paierie CEA (93954 euros).

Les prévisions pour 2025 sont de 163501 euros pour le SIP de ST-Louis et de 106439 euros pour la Paierie CEA.

La Direction reconnaît qu’il y a eu un loupé pour le site de ST-Louis, d’autant plus qu’il a fallu engager des travaux et qu’il a fallu attendre près d’un an pour le remplacement par le propriétaire d’une fenêtre cassée… L’actuel bail est valable jusqu’en avril 2027.

 

Concernant les frais de déplacement, les dépenses ont augmenté en 2024 mais la direction n’a pas pu nous donner les taux d’utilisation. La DDFIP dispose à 50 % de véhicules électriques utilisés notamment par la Direction, les vérificateurs, les géomètres ou les huissiers. La DG impose que ces véhicules soient changés environ tous les 6 ans. Une carte de paiement pour tous les types de recharges électriques est mise à disposition des utilisateurs.

 

Concernant la téléphonie et informatique, les prévisions budgétaires pour 2025 sont en baisse. Cela est dû au fait que fin 2024 la direction a anticipé l’achat de fournitures. Par ailleurs, les téléphones portables non utilisés par leur détenteur ont dû être restitués à la direction et redistribué auprès d’autres agents. En aucun cas, il ne peut être demandé à un agent d’utiliser son téléphone portable personnel. Côté PC, tous les tinys des agents seront remplacés.

 

Question sécurité à la cité de Colmar, la barrière sera prochainement remplacée. Si elle n’a pas encore été remplacée, c’est qu’il existe un contentieux entre les assurances. Pour la cité de Mulhouse, le fait que les badges fonctionnaient quelques fois mal a été soulevé.

 

Côté affranchissement, la direction nous a informé que tous les courriers affranchis par le centre éditique de Meyzieu n’étaient pas refacturés. La direction paye encore beaucoup d’affranchissement pour les factures des trésoreries hospitalières et des collectivités. Il faut absolument les inciter à utiliser la dématérialisation ou passer par le centre éditique. Nous nous interrogeons également sur la qualité de la distribution des plis. En effet, de nombreux courriers nous reviennent non distribués.

Par ailleurs, les problèmes avec la poste doivent être obligatoirement remontés à la direction.

 

 

Le deuxième point abordé lors du CSAL concernait le tutorat.

 

Le département du 68 est particulièrement touché par les vacances de postes. Le recrutement de nouveaux stagiaires, de contractuels et d’agents PACTE nécessite un important tutorat. Un groupe de travail réunissant tuteurs, tutorés et la direction a eu lieu au mois de mars. La Direction a reconnu que le tutorat représente un investissement important et que certains indicateurs peuvent en pâtir, pour autant selon lui ce n’est pas du temps perdu. Solidaire a précisé que les agents tuteurs souhaiteraient avoir une reconnaissance de leur action sans pour autant demander une reconnaissance financière qui ne peut être accordée compte tenu des contraintes financières actuelles.

 

 

En questions diverses, le Président de séance nous a informé que le médecin de prévention réduisait son temps de travail de 100 à 80 % avec toutes les conséquences que cela engendre sur l’organisation départementale. Solidaires s’inquiète de la charge de travail du médecin. Un remplacement pourrait être prévu pour les 20 % non pris en charge par le Dr El Mnaouer.

 

Le problème de la qualité de l’eau à St-Louis a fait l’objet d’un point. La direction prend très au sérieux ce problème et nous précise que de nombreux packs d’eau ont été livrés. Il est envisagé de mettre en place un système de filtre mais des devis sont nécessaires. Le président de séance précise que tous les tests sur la qualité de l’eau sont consultables sur le site de l’ARS.

 

Solidaires a souhaité faire un point sur la campagne IR et notamment le renfort téléphonique national pour les centres de contacts. Le Président a insisté sur l’importance du décroché de téléphone et il croit fortement sur l’impact positif du SVI (Serveur Vocal Interactif) dans les SIP qui consiste à rappeler les usagers qui laissent leurs coordonnées téléphoniques lors d’un appel non abouti. Pour lui, le téléphone permet de désengorger l’accueil physique.

 

Un point sur le devenir des contractuels en fin de contrat a été effectué. En 2026, plusieurs contractuels seront en fin de deuxième contrat. La titularisation n’est pas envisagée, peut être un CDI ? Mais la DG ne se positionne pas sur le sujet. De ce fait, la direction encourage vivement les contractuels à passer les concours. Pour l’instant, un concours départemental n’est pas envisagé.

 

L’ensemble des organisations syndicales a voulu alerter la direction sur le nouveau mode d’affectation des inspecteurs au niveau local. Fini le mouvement de mutation local à l’ancienne pour les cadres A, place au recrutement au choix sur des postes vacants connus, le recrutement se faisant sur dossier et entretien.

 

Information de dernière minute donnée par la Direction : les stagiaires lycées, A, B ou C peuvent bénéficier des subventions ministérielles lors de leurs repas dans un des deux RIA.

Solidaires a interrogé la direction pour savoir ce qu’il en est des stagiaires affectés sur des sites ne bénéficiant pas d’un RIA, ont-ils droit aux tickets restaurant qui leur est actuellement refusé ? Et qu’en est-il des stagiaires Enfip qui ne peuvent actuellement ni bénéficier des tickets restaurants ni des subventions ? La Direction n’a pas su répondre…

 

Le prochain CSAL aura lieu en automne. En attendant bel été à tous !!