Conférence le mercredi 18 octobre, 18-21 h à la Halle aux Toiles de Rouen

Le gouvernement prévoit un budget santé en régression, en euros constant, avec un objectif national de
dépenses d'assurance maladie à +3,2% seulement. Bien moins que l'inflation. La crise va s'aggraver !

Saturation et fermetures des urgences. 1500 morts évitables chaque année, selon Samu Urgences de France !
Comme cette personne âgée décédée peu après avoir passé 3 jours attachée sur un brancard dans les couloirs
des urgences du CHU de Rouen.

Déserts médicaux. 600.000 personnes en Affection de Longue Durée privées de médecin traitant.

Fermeture des maternités et hôpitaux de proximité. 10000 lits fermés par Macron depuis la crise covid. Des
soignants en psychiatrie obligés de faire une grève de la faim en 2018 contre les conditions indécentes de soin
et de travail à l'HP de Sotteville.

Explosion des prix des complémentaires santé, baisse des remboursements Sécu, maintien des dépassements
d'honoraires. 500 millions d’euros reportés sur les complémentaires avec la baisse du remboursement des
soins dentaires.

Clinique de l'Abbaye à Fécamp qui partage les locaux de l'hôpital public bientôt fermée ? Vendue par son
actionnaire la Clinique des Ormeaux du Havre, elle est menacée de fermeture après le refus des actionnaires
de l'offre de reprise par l'hôpital. La chirurgie et la maternité sont menacées, ainsi que 66 emplois ! A Dieppe,
l'hôpital menacé d'un plan de redressement, faute de financement correct de l'hôpital public.

Fuite des personnels médicaux non reconnus, épuisés, découragés, mal payés dans l'hôpital devenu
entreprise.

Un quart des personnes renoncent aux soins pour des raisons financières. Les inégalités face à la santé
explosent : un Elbeuvien a 10 années d'espérance de vie de moins qu'un homme habitant Rouen Rive-droite!
La pollution de l'air, ce n'est pas que le jour de l'incendie de Lubrizol. C'est 48000 morts prématurées en
France !


Bruno Lemaire veut réduire le budget de l'Etat et de la santé de 15 milliards d'euro pour satisfaire les marchés financiers. Mais avec l'allongement de l'âge de la retraite et la pénibilité au travail, il y a toujours plus d'arrêts de travail. Alors le projet de loi permet à des médecins, payés par le patron, de supprimer les indemnités journalières, contre l'avis du médecin traitant.


Le gouvernement a discuté d'un quatrième jour de carence sur les arrêts de maladie et du doublement des franchises sur les consultations et les médicaments (800 millions d'euros en plus à la charge des patient.es).Un dossier explosif qu'il a hésité à annoncer dans son projet de loi, «mais ne s'interdit pas » de proposer par décret !