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Ce début d’année 2021 a été assez compliquée, en raison de la persistance de la crise sanitaire, qui a rendu bien difficile l’exercice de nos métiers, tout comme l’engagement militant.
Malgré la mise en place de la déclinaison de la loi de 2019 de transformation de la fonction publique, qui a mis à bas les instances de défense individuelles (CAPL d’affectation), Solidaires Finances Publiques 78 a porté plus de 50 dossiers de mutation locale pour nos adhérents.
La 1ère convocation du 18 mai a été boycottée, en intersyndicale, à force de mépris pour les représentants du personnel et donc à travers eux, pour tous les agents.
Enfin !!!! le DDFiP réagit mais rame …
suite a la lettre ouverte intersyndicale du 30/04/2021
Chers collègues, chers camarades, chers adhérents, Les organisations syndicales, en votre nom, ont dénoncé par une lettre ouverte l‘inaction et le silence du DDFIP 78 suite à l‘attentat, au commissariat de Rambouillet, dont nos collègues ont été les témoins.
Une audioconférence de justification a eu lieu hier, mardi à 14h30, avec l'Intersyndicale. Le Directeur était le grand absent. Mais la lettre ouverte l’a enfin fait réagir, en mettant sur Ulysse 78 un message vendredi après midi, soit 8 jours après les faits et surtout après la lettre ouverte.
Suite à l 'attentat qui a tué une policière au commissariat de Rambouillet, mitoyen du Centre des Finances Publiques, l'intersyndicale du 78 adresse une lettre ouverte au DDFIP du 78 qui ne s'est pas rendu sur place alors que les agents, notamment du SIP ont assisté aux scènes de violences . Les agents sont profondément choqués, ils attendaient de leur directeur soutien et compassion et ils ne les ont pas trouvés.
Lettre ouverte au Directeur Départemental des Finances Publiques des Yvelines
Monsieur Dahan,
Vendredi 23 avril un attentat a eu lieu au commissariat de police de Rambouillet, mitoyen du Centre des Finances Publiques. Nos collègues, notamment du SIP, ont assisté à l’effroyable scène de violence et à ses suites.
Les collègues de BIL avec l’Inspectrice du SIP ont assuré la sécurité des agents afin de leur permettre un retour à domicile, sans encourir de risques supplémentaires dans cet environnement anxiogène, qu’ils en soient remerciés.
Les agents sont partis emportant avec eux la vision de l’horreur et l’angoisse d’avoir échappé à la mort, étant, comme la victime, des agents de l’État.
Où étiez-vous quand ils avaient besoin de vous ? Vous, le Directeur, leur Directeur chargé d’assurer la sécurité et la santé des agents ?
Ils avaient peur, ils étaient seuls et vous n’étiez pas à leurs côtés.
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