Assemblée générale
le 12 mars 2020
12 rue de l'École des Postes 78000 Versailles
salle de formation 123
Avec Francois-Xavier Ferrucci secrétaire général
Ces derniers temps, vous nous avez certainement vus dans les services ici où là, contactés par téléphone, vous avez pu sollicité militants et correspondants en fonction de vos interrogations. Mais probablement que vous nous avez trouvé bien silencieux car nous n'avons pas réussi à sortir un journal depuis la rentrée de septembre. On ne peut qu'en être attristé. L'activité de ces derniers mois a été si intense qu'elle nous a beaucoup occupés !
Mais nous revoilà !
Pour mieux vous rendre compte de l'activité de notre section syndicale, l'ensemble de nos militants vous invite à l'Assemblée générale annuelle de la section Solidaires Finances publiques 78.
Si tu veux t'informer, si tu veux discuter, si tu veux comprendre et échanger, viens, participe, les adhérents et sympathisants sont tous invités. Chacun prend ainsi part aux revendications. Cette assemblée générale annuelle est couverte par une autorisation syndicale d'absence pour assemblée générale à déposer sur SIRHIUS dans ton espace RH.
Vous n’avez pas de justificatif à fournir, une autorisation collective d’absence est accordée par la DDFIP des Yvelines.
Chaque agent peut aller à une assemblée générale annuelle une fois par an.
L'apéritif sera offert à l'issue des débats, retrouvons-nous nombreux ensuite autour d'un buffet convivial.
La participation qui vous est demandée pour ce buffet reste modérée et est fixée à 12€.
Afin d'éviter le gaspillage, une inscription préalable est souhaitée. Aussi, vous voudrez bien vous inscrire au repas par courriel à notre adresse indiquée en pied de page le plus rapidement possible.
Une inscription sera toujours possible le jour de l'AG en fonction des victuailles disponibles. Le paiement se fera le jour de l'AG.
Au programme :
de 9 h à 9h30 accueil croissant et café puis :
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Compte rendu CHSCT
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Compte rendu CDASS
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Rapport de trésorerie
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Rapport d'activité locale et nationale
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Examen des propositions de modifications statutaires et des vœux présentés par les sections en vu du congrès
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Élection des membres du bureau
Des batailles tous azimuts ! |
Le CHSCT a nécessité la tenue de 7 réunions lors du dernier quadrimestre de l'année 2019. Trop au goût de M. Dahan, président du CHSCT et Directeur de la DDFIP des Yvelines qui a décidé de diminuer le nombre de réunions, nous accusant de redites entre les groupes de travail et les séances plénières.
Le problème des redites c'est surtout que la DDFIP n'est plus en mesure de modifier ses projets entre les groupes de travail et les séances plénières. Mais à qui la faute ? Ce n'est pas les organisations syndicales qui décident de restructurer tous azimuts et dans l'urgence. Solidaires Finances portera toujours dans les séances plénières les observations et avis qu'il souhaite voir figurer dans les comptes-rendus que cela plaise ou non.
Le dialogue social est pour le moins tendu autant sur le plan national que sur le plan local. Le ministère de la fonction publique, la DGFIP changent constamment les règles qui régissent ce dialogue. Disparition des CAP (commission administrative paritaire qui sont compétentes pour les questions individuelles relatives à la carrière des agents), mise en place progressive et insidieuse des CSA (à l'instar des conseils sociaux et économiques (CSE) du privé). Diminution des droits syndicaux.
Voilà, visiblement le travail des organisation syndicales dérange ! Comme les jeunes enfants qui découvrent qu'ils perdent aux jeux de société, les gouvernants changent les règles du jeu à leur avantage !
Que penser également du discours anti-syndical relayé par les médias ? Ne peut-on pas faire un parallèle avec le discours anti-fonctionnaire ? « Trop de fonctionnaires...c'est une charge. Trop de dialogue social... c'est un frein au changement. Et aussi trop de retraites à verser... ça freine les investisseurs »
On sait où cela mène :
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des restructurations à tout va pour coller à la politique libérale du gouvernement en affichant cela comme un meilleur accès à nos administrations pour nos concitoyens. Regroupement des services : fusion des SIE de Plaisir et de Versailles Nord, des SIP de Mantes Est et de Mantes Ouest, des SIP de Versailles Nord et Versailles Sud, fermeture progressive de l'accueil et prémices des maisons de service au public, guichet sans numéraire...sans compter les futurs difficultés annoncées dans l'exposé du nouveau réseau de proximité.
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45 suppressions d'emplois dans les Yvelines, étant particulièrement touchés : les SIP qui auraient soit disant gagné en productivité grâce au PAS et autres mesures gouvernementales sur la taxe d'habitation, et les emplois liés au contrôle fiscal, mais tous sont touchés
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résultats : des conditions de travail dégradées, des inquiétudes sur l'avenir, un désintérêt pour les missions, une perte de savoir, une diminution du contrôle fiscal, et des difficultés en vue pour un grand nombre d'agents.
Notre campagne nationale : Levons le pied !
Solidaires Finances Publiques lance sa campagne « Levons le Pied ». Il s’agit de faire valoir et de défendre nos droits, nos conditions de travail, nos missions, et de tout faire pour les améliorer.
Prenez la parole, exprimez vos idées, faites part de vos suggestions pour défendre nos droits, pour améliorer nos conditions de travail, pour la reconnaissance, pour en finir avec les réformes, pour donner sens au collectif de travail et pour un vrai service public . C’est essentiel et incontournable.
Pour cela une seule adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
LES STATISTICIENS DE L'INSEE ET LA RETRAITE A POINTS
Nos camarades statisticiennes et statisticiens de la DG de l'INSEE soutenus par les sections CGT, FO et SUD réunies en comité de mobilisation ont établi un réquisitoire contre la retraite à points que le gouvernement veut imposer contre la volonté des salariés (mais dans l'attente impatiente des fonds de pensions). Ils rappellent quelques chiffres fondamentaux de différentes sources (INSEE, DRESS, COR, EUROSTAT ,...). Nous vous rapportons les éléments principaux de leur document.
Le système de retraites français est un système par répartition dont le régime délivre une prestation définie contrairement à un système de fond de pension qui dépend des aléas économiques et financiers. Notre système par répartition, mis en place au sortir de la seconde guerre mondiale, a sorti la majorité des retraités de la pauvreté. Ainsi 25 ans plus tard, en 1970, la pauvreté frappait encore une personne sur trois dans les ménages de retraités et en 2017 c'est moins d'un retraité sur DIX. Nous avons le 2ème taux de pauvreté le plus bas d'Europe (après la Slovaquie) chez les retraités dont le niveau de vie moyen est aujourd'hui équivalent à celui des actifs.
Malheureusement, ces réussites cachent encore de graves problèmes. Ainsi, les femmes perçoivent en moyenne une pension de droit direct (hors réversion) inférieure de 42% à celle des hommes. Suite aux réformes depuis 1999, le montant moyen des pensions de droit direct diminue à chaque génération pour celles nées à partir de la fin des années 1940.
En quarante ans la durée annuelle du travail a diminué de 350 heures en moyenne et en 1960 nous avions 4 actifs pour 1 retraité, aujourd'hui nous sommes 1,7 actifs pour 1 retraité. Cela a été possible grâce aux gains de productivité. Ainsi le produit intérieur brut (PIB) par habitant a été multiplié par 3,4 (hors inflation) entre 1960 et 2017 et il va croître encore d'ici 2040. Il n'y a pas de problème systémique dans le financement des retraités. Chaque habitant pourrait disposer d'un meilleur niveau de vie tout en travaillant moins longtemps.
La Cour des comptes rappelle que les allégements de cotisations patronales sont estimées au total à 52 milliards d'euros en 2019. En comparaison, le déficit des caisses de retraites est de 3,5 milliards d'euros, soit 0,1% du PIB. Il est donc loin d'être insurmontable, surtout quand le CAC 40 a distribué des dividendes record en 2019 (50 milliards d'euros). D'autre part, le déficit projeté par le COR à l'horizon 2025 ne serait que de 0,3% à 0,7%, ce qui représente entre un quart et la moitié de la croissance annuelle. C'est largement absorbable selon les conclusions de nos camarades de l'INSEE. L'amélioration des salaires permettrait d'augmenter les cotisations et en assurant l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, le déficit des caisses de retraite serait largement comblé.
Le projet du gouvernement est conçu pour plafonner les dépenses consacrées aux retraites à 14% du PIB, ce qui entraînera mécaniquement le décrochage du niveau des pensions actuelles et à venir pour pousser les salariés vers des fonds de pension à l'américaine avec tous les danger liés à la finance.
Le gouvernement veut prolonger la durée d'activité alors que parmi la génération de 1954, 4 personnes sur 10 n'étaient déjà plus en activité au moment de la liquidation de leur retraite. Il est à rappeler que l'espérance de vie en bonne santé plafonne depuis dix ans autour de 64 ans pour les femmes et 63 ans pour les hommes. De plus l'espérance de vie des personnes les plus aisées est supérieur de 13 ans pour les hommes et de 8 ans pour les femmes. Le système actuel atténue légèrement les inégalités salariales par des départs plus précoces pour certains métiers difficiles et aussi un taux de remplacement plus élevé pour les bas salaires.
Aujourd'hui, demain et après-demain, la lutte syndicale continue pour sauvegarder notre système par répartition solidaire entre les générations et même l'améliorer pour tous les salariés. Actifs et retraités, soyons audacieux, semons de l'utopie pour récolter de la réalité.
NE PAS OUBLIER LES PETITES PHRASES ET LA RETRAITE A POINTS
Le 10 mars 2016, face aux patrons, Fillon déclarait « le système de la retraite à points, cela permet une chose qu'aucun homme politique n'avoue. Cela permet de diminuer chaque année la valeur des points et donc de diminuer les pensions ».
LES BELGES ET LA RETRAITE A POINTS
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Le 28 octobre 2017, le ministre annonce vouloir introduire un projet de loi sur la pension à points avec la fin de la même année.
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Le 19 décembre 2017, ce sont 40.000 belges qui envahissent les rues de Bruxelles en défilant contre ce projet.
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Après des mois pour expliquer le prétendu bienfondé incompris de la pension à points, le gouvernement belge a du faire face le 16 mai 2018 plus de 70.000 citoyens belges manifestant contre le recul programmé des pensions.
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Quelques jours après, sous prétexte d'élections communales proches, le projet de réforme d'une retraite à points est suspendu sine die.
Mars 2020, en France auront lieux des élections municipales ! Tous les espoirs nous sont permis, quelle belle histoire belge !
Menu du buffet de l'Assemblée générale annuelle
Assortiment de charcuterie maison
Assortiment de terrines maison (campagne, forestier...), choix de produits en
tranches (chorizo, salami, saucisson...) et jambon sec façon Bayonne.
Assortiment de viandes froides coupées
Rosbeef
Cœur de tranche rôti parfumé aux herbes et finement tranché
Suprême de volaille
Filets de volailles cuits dans un bouillon de petits légumes et finement tranchés
Assortiment de mayonnaise maison en pot, moutarde et cornichons
Assortiment de salades composées
Salade landaise
Fromages
Tartelettes
Pour plus de facilités pratiques pense à t'inscrire si tu restes au repas pour le prix de 12 €, paiement sur place.