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La France est donc passée au stade 3 de cette crise sanitaire. La conséquence pratique la plus directe pour les agents d'Avignon est l'annonce de la fermeture du restaurant administratif dès ce lundi 16 mars.
Mais, le plus important à nos yeux reste les conditions de vie au travail de l'ensemble des collègues de la DDFDIP de Vaucluse et notamment celles et ceux en contact direct avec le public, qui exercent à l'accueil ou en extérieur (vérificateurs, géomètres, etc.). Nous serons reçus ce lundi 16 mars dans la matinée par la Direction, mais nous pouvons déjà vous informer que le DDFIP du Gard confirme que la consigne de fermer les accueils est en cours d'élaboration..
En cas de refus par la Direction Gnéréale de fermer tous nos accueils, nous nous retournerons alors vers le CHS-CT afin d'étudier toutes les voies de recours, notamment en déposant certainement un droit d'alerte.
Ce droit d'alerte permettra donc à chaque agent pensant subir un risque ou un danger grave et imminent sur son lieu de travail, en particulier s'il est en contact avec le public, d'exercer son droit de retrait.
Il est hors de question pour nous de laisser les agents et les usagers être exposés inutilement à une source de contamination éventuelle.
Les secrétaires de section
Au pays de Candide comme dans tous les pays, tout est beauté et parfection. L'optimisme règne en maître et nos petits malheurs personnels ne sont rien en comparaison de l'harmonie parfaite du monde.
"les malheurs particuliers font le bien général; de sorte que plus il y a de malheurs particuliers, et plus tout est bien. "
Cette phrase tirée du livre Candide ou l'optimisme peut aussi s'appliquer au monde de la DGFIP...
Tels des Candides en puissance, nous avons travaillé encore et encore malgré toutes les difficultés rencontrées, indécrottables optimistes que nous sommes !
Pas assez de temps pour travailler ? Et ainsi le Compte Epargne Temps fut créé...
Pas assez de personnels ? Et ainsi les postes furent supprimés...
Ne suis-je pas un "privilégié" de par ma fonction ? Et ainsi furent gelées nos rémunérations...
Ne suis-je pas très performant ? Et ainsi furent dégradées nos conditions de travail...
Ne suis-je pas efficace grâce à mon statut de fonctionnaire ? Et ainsi furent attirés les vautours de la privatisation...
Ne suis-je pas l'un des garants de la justice fiscale de notre Pays ? Et ainsi commença le démantèlement de la DGFIP...
Et comme toujours, je me prépare à me rendre à mon entretien d'évaluation, pour au mieux, ne rien obtenir de plus, au pire, me voir ramener au (ca)niveau dans lequel l'administration tient à me laisser.
Pour elle, je ne suis qu'un parmi 5 millions de fonctionnaires, et ma juste récompense tient à ce 5/1.000.000ème...
Alors, cet entretien est-il vraiment indispensable ?
Candide disait "il faut cultiver notre jardin". Là au moins, nous serons certains de récolter de vraies carottes !
A bon entendeur !
Voici le compte rendu du CTL du 14 janvier, accompagné de notre déclaration liminaire.
En grève pour défendre les retraites et en instance pour défendre vos droits, c'est la force de notre syndicat : Solidaires partout où cela est nécessaire !
VERS UNE REFORME SEMANTIQUE DES RETRAITES ?
qui nous attend pour nos retraites futures, c’est bien un spécialiste de la sémantique !
En effet, depuis le lancement du projet, on assiste à un festival !
Ne dites plus négociations, dite concertation…
Ne dites plus régime général, dites régime universel…
Ne dites plus régime spécial, dites régime particulier…
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