Liminaire CSAL 01 juillet 2025
Les élus de Solidaires finances publiques 87 sont de retour en instance. En effet, après débat avec nos adhérents nous avons décidé de revenir, nos adhérents estimant que pour avoir des réponses il faut siéger.
Sur ce point nous ne pouvons pas les contres dire, puisque sur le dernier CSAL, nous avions décidé de ne pas venir jugeant les documents portés à notre connaissance à côté des enjeux réels à présenter. Nous avions pour cette raison adressé un courrier à la direction sur deux points : le transfert de la caisse au SGC de Limoges et l’impact sur les missions du SIE du transfert d’une partie des compétences au centre d’appel. Ce courrier est resté sans réponse, les documents du CSAL ne comportait même aucune modification pour répondre à nos remarques en seconde convocation.
Dans ces conditions nous avons décidé de boycotter à nouveau, puisque vous avez montré votre manque d’intérêt à nos questions.
Alors nous vous reposons ces questions, pour voir si directement en instance vous pouvez nous répondre ?
Combien d’emploi en plus au SGC pour absorber trois nouvelles missions ?
Quel sera l’impact des CC Pro sur les emplois au SIE ?
Il en découle de ces questions, celle des suppressions d’emploi à venir, sont-elles déjà fléchées ?
Le plan de bataille est mis en place.
L’administration agit comme si l’informatique avait enlevé tous les problèmes. Les collègues C sont ceux qui subissent le plus ces suppressions, sous prétexte que ces tâches peuvent être déléguées aux outils intelligents.
La preuve lorsqu’on voit la mise en place d’Ocapi au CGR. Cette application ne fonctionnait pas il y a deux ans et ne fonctionne toujours pas aujourd’hui. Cette contrainte d’avancer à marche forcée est un calvaire pour les agents. L’informatique ne peut pas remplacer tous les postes que vous avez supprimés et continuer à foncer dans le mur de cette façon est dangereux.
Quelles autres missions avez-vous décidé de sacrifier en 2026 ? Les postes laissées vacant au dernier mouvement de mutation seront-ils les prochains postes supprimés ?
Maintenant nous avons hâte d’entendre votre avis qui sera certainement très enthousiaste sur les très bons résultats de l’observatoire interne, faisant passer la motivation des agents de 16 % en 2024, au score exceptionnel de 21 % en 2025.
En cette période d’instabilité, voici une constante qui est même majoritaire, assez rare pour être souligné de nos jours. Il s’agit du pourcentage d’agents qui estiment que l’administration n’évolue pas dans le bon sens 62 % en 2025.
À quand du bon sens à la DGFIP ?