Le pire a été évité mais l’heure est grave !          

 

Les résultats du second tour des législatives sont tombés, écartant le Rassemblement National et ses alliés du pouvoir, ce qui est une bonne nouvelle. Pour autant, cette bonne nouvelle ne doit pas cacher la réalité : l’extrême-droite augmente très sensiblement le nombre de ses députés et reste, en nombre de voix, le premier parti du pays. Ses idées sont ancrées durablement dans la société et dans les territoires. Rien n’est donc réglé, nous sommes en sursis !
 


Cette situation est la conséquence directe des politiques libérales de ces dernières décennies qui n’ont eu de cesse de fracturer la société, de stigmatiser une partie de la population et de favoriser une minorité au lieu de l’intérêt général !


La situation parlementaire issue du 2ème tour est exceptionnelle : 3 forces d’à peu près égale importance se partagent l’hémicycle, ouvrant une période d’instabilité dans laquelle le futur gouvernement se verra empêché d’agir et devra trouver des majorités pour légiférer.


Face à cette situation, Solidaires Finances Publiques se doit de rester plus que jamais combatif. Pour redonner espoir, nous devrons dans les prochaines semaines, plus que jamais, nous mobiliser dans l’unité la plus large pour défendre notre service public, nos missions, nos conditions de travail mais aussi pour que les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité et de progrès social soient de nouveau au cœur de notre société et de notre administration.


Solidaires Finances Publiques continuera d’agir pour que la justice fiscale, la justice sociale et la justice environnementale deviennent enfin une réalité.


Ces combats passeront par l’information, la construction de mobilisations pour que les revendications des personnels de la DGFiP, tant en termes d’amélioration des rémunérations que des conditions d’exercice des missions et de travail, soient une réalité.


Les acquis sociaux n’ont jamais été le fruit du hasard mais ils ont toujours été ceux de la lutte, de la construction d’un rapport de force.


Aussi, nos alertes demeurent plus que jamais d’actualité. Exigeons une DGFiP renforcée, réhumanisée au service de l’intérêt général pour la justice fiscale, sociale et environnementale. Continuons de les porter avec détermination pour que les oubliés et les méprisés soient enfin entendus et respectés.