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Retour en images (et en son !) sur la journée de mobilisation de la fonction publique et pour la défense des services publics à Belfort.

Solidaires Finances Publiques y a activement participé. Au sein de l'intersyndicale et dans un esprit de camaraderie interprofessionnelle nous avons su exprimer à plusieurs occasions le désarroi des fonctionnaires et plus particulièrement des agentes et agents de la DRFIP. Ensemble, on est plus fort•es ! ✊ 

🎙️À écouter ici : itw France Bleu

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l intersyndicale exige notamment des creations d emplois partout ou cela est necessaire l augmentation de la valeur du point d indice et la refonte des grilles salariales photo christine dumas 1747156679

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À l'appel de plusieurs syndicats de la fonction publique, notamment à la DGFIP de Solidaires Finances Publiques et de la CGT Finances Publiques, une journée de grève et de mobilisation est organisée le mardi 13 mai,

- Pour exiger l'augmentation de nos salaires, pour refuser la baisse de l'indemnisation des congés maladie et la suppression de la GIPA face aux politiques austéritaires accélérées qui engendrent des économies supplémentaires dans tous les services

- Pour refuser les nouvelles suppressions d'emploi (-550 alors qu'un gel des suppressions d'emploi avait été promis)

- Pour refuser les nouvelles règles de gestion qui, d'ores et déjà pour les A (en attendant les suivants) font entrer l'arbitraire dans l'évolution de nos carrières

- Pour dire NON à la dégradation continue des services publics et de nos conditions de travail


À Belfort, la manifestation partira de la Maison du Peuple à 10 heures et se terminera... devant le CDFP, avec diverses prises de paroles.

Il est important de marquer cette journée et d'y exprimer notre ras-le-bol en montrant que SANS NOUS, plus rien ne fonctionne.

Alors mardi retrouvons-nous nombreux et nombreuses dans la manif et devant notre CDFP !


Certain·es le savent déjà, la CFDT, qui n'appelle pas à cette grève de toute la fonction publique, a préféré dans notre région déposer des préavis pour les "ponts naturels".
À Solidaires ce n'est pas notre conception du droit de grève, mais nous imaginons bien que les éventuel·les collègues qui seraient en grève vendredi resteront sensibles aux arguments de fond avancés pour la mobilisation collective de mardi et n'opposeront pas des motifs "financiers" à notre appel 😉

2025 05 07 12 22 05 SFP Tract 250505 Tract intersyndical 13 mai 2025.pdf Mozilla Firefox

Vous trouverez ci-dessous l'article consécutif à notre itw par le journal local LeTrois.info.

Il convenait en effet d'alerter sur la réalité de l'état de nos services, notamment en cette période de campagne dėclarative et de ses florilèges de communications officielles...

➡️ Article dans le journal local LeTrois.info

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« L'histoire ne se répète pas mais elle bégaie », a écrit Karl Marx. Alors que les inégalités ont atteint des niveaux record et des seuils insupportables, alors que les droits des travailleuses et des travailleurs reculent à force de contre-réformes passées sans démocratie, ceux qui se gavent sur notre travail en exigeant toujours plus de nous comptent une fois encore sur leur meilleure alliée : l'extrême-droite.

Oui, l'histoire bégaie et parfois même elle vomit : l'extrême-droite est de retour, bien aidée par ceux qui possèdent tout mais qui ne veulent rien partager.

Le but de l'extrême-droite ? Sauver le capitalisme quand il est en crise et qu'il pousse sa logique de destruction à la planète entière, jusqu'à vouloir la guerre pour s'engraisser encore et encore.

En faisant croire aux travailleurs que si tout va mal c'est la faute de l'« autre » : l'immigré, le noir, le musulman, le soit-disant assisté à 600 € /mois, et à la fin tout ce qui n'adhère pas à son projet raciste et réactionnaire. Même les juges sont visés ! On sait comment tout cela finit : Le monde du travail au garde-à-vous et les syndicalistes au trou, un triangle rouge sur la poitrine.

Oui, l'histoire bégaie et elle rote. Je cite Louis Aliot, maire FN-RN de Perpignan et ex-compagnon de la délinquante Le Pen (et lui-même condamné) : « Les syndicats sont les croque-morts du monde du travail […], les syndicats ne servent à rien ». Les camarades territoriaux de Perpignan que j'ai rencontrés vous diraient à quel point ça craint, depuis que l'extrême-droite est là-bas.

Que ce soit clair : depuis qu'elle existe et partout dans le monde, l'extrême-droite est l'ennemie du progrès social et de nos revendications. Elle distille le poison de la division, en triant par origine, religion, nationalité, genre, orientation, etc, car il ne faudrait surtout pas qu'on se rassemble, il ne faudrait surtout pas qu'on ait une conscience de classe. Nous ne voulons pas de son corporatisme ! Je suis fonctionnaire et « français de souche » comme disent les imbéciles sur CNews, et pourtant je suis le camarade de l'ouvrière noire ou du livreur étranger autant que de mes collègues de bureau. Je ne suis pas le camarade de ma direction, je ne suis pas le camarade de mon ministre !

Alors NON : l'extrême-droite n'a pas sa place dans le monde du travail ! Nous y avons déjà des adversaires, nous ne voulons pas y croiser des ennemis.

NON, nous ne la laisserons pas nous diviser ! Le racisme est une plante vénéneuse qui finit par empoisonner toute la société si on ne l'arrache pas. La « priorité nationale » de l'extrême-droite c'est le cache-pot de cette plante, c'est le cache-pot du racisme.

Celles et ceux (y compris dans un certain syndicalisme), qui considèrent qu'un syndicaliste ne devrait pas se mêler de ça, n'ont rien compris au danger absolu que représente l'extrême-droite.

La vraie richesse du pays, c'est nous toutes et tous, au quotidien dans les ateliers, les bureaux, sur les chantiers, sur les routes, et partout ailleurs, dans le privé comme dans le public.

C'est nous toutes et tous, dans toutes nos diversités. Restons uni·es, nous sommes le nombre !

Vive l'union des travailleuses et des travailleurs, vive nos luttes, vive notre résistance !